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View Full Version : Pourquoi les =?iso-8859-1?Q?m=E9dicaments?= sont si chers...


Knock
30 september 2004, 17:45
Un ouvrage de référence sur Big Pharma, �* l'usage des médecins et des
patients

La guerre du cholestérol. Pourquoi les médicaments sont si chers, de Dirk
Van Duppen, sort le 28 septembre(1).
Mais il constitue aujourd'hui déj�* le fil rouge d'une série de trois
reportages dans l'hebdo Humo(2).

L'intro de Wilfried Hendrickx est éloquente: «Voici l'un des deux ou trois

bouquins qui, ces dernières années, sont parvenus �* me faire bouillir les
sangs (moi qui suis habituellement froid).» Dans une langue simple et �*
l'aide de faits irréfutables, Dirk Van Duppen nous livre un récit choquant

sur ce qui se cache derrière tous ces médicaments onéreux que vous ou
votre entourage devez avaler, parfois �* bon escient, mais bien plus
souvent sans en avoir vraiment besoin.

«Ce livre choque. Il révèle comment les grands holdings pharmaceutiques
avec la collaboration des pouvoirs publics escroquent massivement et
systématiquement l'assurance-maladie, incitent �* agir de façon
irresponsable sur le plan médical et laissent sur le carreau les gens
dénués de pouvoir d'achat», déclare Koen Steel, président du KWB.

Malgré tous les avertissements, il est possible qu'après la lecture du
livre de Dirk, il vous faille vous aussi prendre un comprimé. Contre
l'écurement. Car quel autre sentiment avoir quand on découvre comment
l'industrie pharmaceutique abuse les gens �* grande échelle et achète même
les personnes en qui, en tant que patient, vous devriez avoir toute
confiance? Peut-être avez-vous également une (grand-)maman qui prend de
l'Amlor pour sa tension? Vous ne serez pas peu étonné d'apprendre que,
dans la plupart des cas, elle et l'assurance maladie se porterait bien
mieux en prenant un simple comprimé d'Hygroton. Ou peut-être votre
conjointe prend-elle depuis des années des hormones de substitution
(Premarin, Activelle, Cyclocur) dont il apparaît que les inconvénients et
les risques sont bien plus nombreux que les avantages?

Quel médicament miracle (pour les tiroirs-caisse) prenez-vous?
Devez-vous aussi courir de plus en plus souvent chez le médecin et �* la
mutuelle pour demander des autorisations pour tous ces nouveaux
médicaments dont la boîte coûte plus de 50 ou 100 euros? Par exemple, pour

le Vioxx, Celebrex, Bextra ou Arcoxia que le médecin vous a brusquement
prescrit au lieu des anciens Brufen ou Voltaren, quatre fois moins chers,
pour soigner vos vieilles articulations douloureuses? Et pourquoi, pour
soigner son ulcère �* l'estomac ou son sophagite, votre mari doit-il tout
d'un coup prendre du Nexiam, juste quand le prix de son Losec, sous sa
forme générique (Omeprazole) a diminué de moitié?

N'avez-vous pas sursauté en lisant que l'antidépresseur Seroxat qui,
dernièrement encore était prescrit �* votre nièce, peut mener les enfants
au suicide? Et n'avez-vous pas compris non plus pourquoi l'antidépresseur
Cipramil, après la péremption de son brevet, a été brusquement «rejeté»
par nombre de médecins au profit du Sipralexa, �* peine différent mais
beaucoup plus cher?

Et pourquoi avez-vous dû, des années durant, faire des prises de sang et
remplir des papiers pour obtenir le remboursement de réducteurs de
cholestérol, tels Zocor, Lipitor, Pravasine alors que ce n'est plus
nécessaire aujourd'hui et que, d'un seul coup, le prix du Zocor a été
réduit de moitié?

Dans chaque famille, il y a au moins une personne qui avale l'un de ces
médicaments qui rapportent gros et assurent un rendement de 17% sur le
chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique. C'est pour ça que le
livre peut passionner presque tout le monde. Et peut-être, après l'avoir
lu, serez-vous d'accord avec la postface du livre que j'ai eu l'honneur de

rédiger, en tant que fondateur de Médecine pour le Peuple. En voici
quelques extraits.

Les géants pharmaceutiques sont la première cause du déficit de
l'assurance-maladie
Dans cette postface, j'écris: «Je suis fier parce que Dirk prouve qu'un
médecin peut être engagé socialement et politiquement tout en étant très
compétent sur le plan scientifique. Je lui suis reconnaissant de nous
avoir livré un impressionnant ouvrage de référence sur l'un des acteurs
incontournables de notre système de santé: l'industrie pharmaceutique.
Après la lecture de son livre, personne ne pourra plus l'ignorer: la soif
de profit des géants pharmaceutiques est l'une des causes premières de la
dégringolade de notre système de soins. Naturellement, les nouveaux
médicaments sont des vecteurs de progrès, ne serait-ce que dans le
traitement de l'asthme, des problèmes stomacaux, des maladies
cardiovasculaires Mais en encourageant l'usage abusif ou irréfléchi de
médicaments, l'industrie pharmaceutique est en même temps devenue une
grave menace pour la santé publique.

La soif du profit rend la médecine malade
Dans le top-10 des entreprises les plus rentables du monde figurent cinq
boîtes pharmaceutiques. Ce qu'est le capitalisme, Dirk l'a retrouvé sous
tous ses aspects, dans ce secteur: prix élevés, corruption, fraude,
gaspillage, parasitisme.
'A presque tous les recyclages, je rencontre des confrères qui se
plaignent: "Nous aurons beau tenter d'appliquer les recommandations
scientifiques pour une bonne pratique de la médecine, dans les cliniques
ou chez certains spécialistes, nos patients recevront une fois de plus les

traitements onéreux et injustifiés prônés par les firmes pharmaceutiques."

C'est l'une des raisons du malaise qui règne au sein du corps médical.'

1 En Néerlandais. Traduction française prévue pour fin janvier 2005 ·
2 L'équivalent néerlandophone du Télémoustique


Quelques personnalités �* propos de La guerre du cholestérol. Pourquoi les
médicaments sont si chers
Pr et Dr Josse Van Steenberge, ancien recteur de l'UIA, professeur en
droit relatif �* la sécurité sociale et président de l'Association
Université & Ecoles supérieures �* Anvers. «C'est avec beaucoup d'intérêt
et d'attention que j'ai lu l'ouvrage très engagé, mais en même temps d'une

très grande rigueur scientifique, du Dr Van Duppen sur (l'absence de) la
politique belge en matière de médicaments. Il nous emmène �* travers
l'historique de nombre de médicaments connus et moins connus, les
législations internationales et les prix de fabrication, la politique des
grands holdings pharmaceutiques et les réactions du personnel médical, des

patients et des pouvoirs publics. Avec le scalpel précis du médecin, il
met en évidence systématiquement tous les points douloureux et, �* la fin
de son histoire, il émet des propositions concrètes pour une politique
saine et ouverte et amorce ainsi un large débat de société. En espérant
qu'il se trouvera également ce qui ne manquera pas de bons arguments
susceptibles de contredire quelque peu ses points de vue.»

Koen Steel, président de la KWB (Equipes Populaires): «Ce livre choque. Il

révèle comment les grands holdings pharmaceutiques avec la collaboration
des pouvoirs publics escroquent massivement et systématiquement
l'assurance-maladie, incitent �* agir de façon irresponsable sur le plan
médical et laissent sur le carreau les gens dénués de pouvoir d'achat. Ce
livre débarque �* temps. Il montre qu'il existe une autre politique, en
Nouvelle-Zélande, par exemple. Pour les mutualités et tous les gens de
terrains, cet ouvrage constitue un instrument important pour aider �*
obtenir une politique honnête et juste en matière de médicaments.»

Pr et Dr Marc De Meyere, unité d'enseignement de médecine générale,
Université de Gand, rédacteur en chef de la revue médicale Minerva:
«Ouvrage excellemment documenté et qui fait également des propositions
importantes: un système d'adjudication publique pour les médicaments, et
un plaidoyer en faveur d'un débat public et parlementaire afin de briser
un tabou. Il n'est pas nécessaire d'être toujours d'accord avec l'auteur.
Les "petites histoires" des chapitres 1 �* 3 auraient plutôt leur place
dans d'autres publications. Elles sont toutefois révélatrices de la
détermination et de l'honnêteté foncière de l'auteur. En espérant que les
décideurs et les politiques auront enfin le courage, suite �* la lecture du

présent livre, de traiter ces problèmes en priorité absolue.»

Walter Cornelis, secrétaire national LBC-NVK (syndicat chrétien
néerlandophone du non-marchand).
«Dans certains milieux autorisés, le mouvement professionnel du
non-marchand est désigné comme coupable de la hausse des dépenses santé
dans le budget national. Une étude comparative des salaires réalisée par
HIVA-KUL révèle toutefois que les salaires des travailleurs (para)
médicaux, aujourd'hui, ont 10,5% de retard sur la moyenne des autres
secteurs et que la poursuite de l'amélioration des conditions de salaire
et de travail constitue une nécessité afin d'accroître l'attirance du
secteur dans le cadre de l'afflux d'un personnel indispensable pour
pouvoir répondre aux besoins de la population.

L'étude du Dr Van Duppen constate de douloureuse façon le pillage de notre

assurance maladie basée sur la solidarité par l'industrie pharmaceutique
et ses profits délirants. Sous la pression des déficits récurrents de
l'assurance maladie, banques et compagnies d'assurance convainquent de
plus en plus de monde dans les milieux politiques qu'il faudrait
abandonner le système de l'assurance solidaire. Aussi, en tant que piliers

de notre assurance maladie solidaire, le mouvement professionnel et les
mutualités doivent-ils exiger que soit mis un terme �* ce "pillage" en
règle par l'industrie pharmaceutique.»

Le Pr et Dr Frank Buntinx, président du Centre belge de Médecine reposant
sur l'évidence (CEBAM), professeur en épidémiologie clinique et médecine
générale �* l'Université de Maastricht et �* la KUL. «Dirk Van Duppen prouve

avec cet ouvrage qu'il est un médecin engagé et un scientifique �* la plume

acérée et au style limpide. L'ouvrage contient un très grand nombre de
choses qui méritent d'être lues et plus encore par tous ceux qui,
professionnellement, s'occupent de santé publique.»


Débat entre Dirk Van Duppen et le ministre Rudy Demotte
A l'occasion de la foire aux livres «Het Andere Boek» �* Anvers, le
dimanche 3 octobre · Débat «La guerre du cholestérol», entre Dirk Van
Duppen (auteur de La guerre du cholestérol. Pourquoi les médicaments sont
si chers), et le ministre fédéral de la Santé, Rudy Demotte. Modérateur:
Steven Dierckx (VRT-Radio).

A 13h, auditoire 5, Plantijn Hogeschool, Meistraat 5, Anvers. Info: www.
hetandereboek.com

--
Knock

Looping
30 september 2004, 18:45
"Knock" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
>
>
> le Vioxx, Celebrex, Bextra ou Arcoxia que le médecin vous a brusquement
> prescrit au lieu des anciens Brufen ou Voltaren, quatre fois moins chers,
> pour soigner vos vieilles articulations douloureuses? Et pourquoi, pour
> soigner son ulcère �* l'estomac ou son sophagite, votre mari doit-il tout
> d'un coup prendre du Nexiam, juste quand le prix de son Losec, sous sa
> forme générique (Omeprazole) a diminué de moitié?
>


parce qu'il n'a pas pris de Vioxx !
qui contrairement aux Brufen et Voltaren ne pose aucun problème d'estomac
:-)



> N'avez-vous pas sursauté en lisant que l'antidépresseur Seroxat qui,
> dernièrement encore était prescrit �* votre nièce, peut mener les enfants
> au suicide?
>


et ça arrive souvent que des enfants prennent ce truc l�* ???



>
> Dans chaque famille, il y a au moins une personne qui avale l'un de ces
> médicaments qui rapportent gros et assurent un rendement de 17% sur le
> chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique. C'est pour ça que le
> livre peut passionner presque tout le monde. Et peut-être, après l'avoir
> lu, serez-vous d'accord avec la postface du livre que j'ai eu l'honneur de
>


note qu'en y pensant bien si ces 17% étaient supprimés tu crois que
l'industrie aurait encore les moyens de financer la recherche ?



> Les géants pharmaceutiques sont la première cause du déficit de
> l'assurance-maladie


Moi j'aurais dit que ce sont plutôt les fraudeurs et l'exagératin sociale
qui forment la première cause.



> 'A presque tous les recyclages, je rencontre des confrères qui se
> plaignent: "Nous aurons beau tenter d'appliquer les recommandations
> scientifiques pour une bonne pratique de la médecine, dans les cliniques
> ou chez certains spécialistes, nos patients recevront une fois de plus les
> traitements onéreux et injustifiés prônés par les firmes pharmaceutiques."
>
> C'est l'une des raisons du malaise qui règne au sein du corps médical.'
>


et n'est-ce pas aussi une des raisons qui font qu'on vit de plus en plus
vieux et de mieux en mieux ?




>
> Le Pr et Dr Frank Buntinx, président du Centre belge de Médecine reposant
> sur l'évidence (CEBAM), professeur en épidémiologie clinique et médecine
> générale �* l'Université de Maastricht et �* la KUL. «Dirk Van Duppen prouve
>
> avec cet ouvrage qu'il est un médecin engagé et un scientifique �* la plume
> acérée et au style limpide. L'ouvrage contient un très grand nombre de
> choses qui méritent d'être lues et plus encore par tous ceux qui,
> professionnellement, s'occupent de santé publique.»
>
>


Ce que je me demande c'est comment des médecins proches des malades et
connaissant bien le terrain par pratique et non par théorie, ont encore le
temps de faire de gros travaux d'enquête et d'écriture pareils.

Note que c'est vrai que le docteur Fusti a écrit des milliers de pages dans
son ouvrage "Soeur Bernadette, enceinte et séropositive �* cause de la
capote".



--

Looping

Faelan
30 september 2004, 20:15
"Looping" <[email protected]> a écrit dans le message de
news: [email protected]...
>
>
> parce qu'il n'a pas pris de Vioxx !
> qui contrairement aux Brufen et Voltaren ne pose aucun problème d'estomac
> :-)

En voil�* un bon conseil :-) Il y a trop de monde �* ton goût sur le forum ?
:-))))

Retrait du médicament Vioxx, qui double le risque d'infarctus
30/09/2004 19:21
(Belga) L'entreprise pharmaceutique américaine Merck Sharp & Dohme (MSD) a
annoncé jeudi qu'elle retirait du marché son médicament anti-inflammatoire
Vioxx. Le médicament, prescrit pour l'arthrose, l'arthrite rhumatoïde et les
douleurs aiguës, double en effet, après une consommation de longue durée, le
risque d'infarctus et d'attaque cérébrale, a indiqué jeudi MSD lors d'une
conférence de presse. En Belgique, 30 �* 35.000 personnes sont soignées avec
le Vioxx.
Merck justifie le retrait par les résultats d'une étude qui ont mis pour la
première fois en lumière les effets �* long terme du Vioxx. Lancée en 2000,
cette étude a duré trois ans. Au total, 2.600 personnes y ont participé. La
moitié d'entre elles recevait du Vioxx, l'autre un placebo. Aucun effet
indésirable n'a été détecté au cours des 18 premiers mois. Après 18 mois par
contre, 45 personnes qui prenaient le Vioxx ont souffert d'une crise
cardiaque ou d'une attaque cérébrale, 25 dans le groupe placebo. Cinq
personnes en tout sont décédées. Vioxx était présent sur le marché belge
depuis 1999. (MPA)

Looping
1 oktober 2004, 00:45
"Faelan" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
> "Looping" <[email protected]> a écrit dans le message
de
> news: [email protected]...
> >
> >
> > parce qu'il n'a pas pris de Vioxx !
> > qui contrairement aux Brufen et Voltaren ne pose aucun problème
d'estomac
> > :-)
>
> En voil�* un bon conseil :-) Il y a trop de monde �* ton goût sur le forum ?
> :-))))
>
> Retrait du médicament Vioxx, qui double le risque d'infarctus
> 30/09/2004 19:21
> (Belga) L'entreprise pharmaceutique américaine Merck Sharp & Dohme (MSD) a
> annoncé jeudi qu'elle retirait du marché son médicament anti-inflammatoire
> Vioxx. Le médicament, prescrit pour l'arthrose, l'arthrite rhumatoïde et
les
> douleurs aiguës, double en effet, après une consommation de longue durée,
le
> risque d'infarctus et d'attaque cérébrale, a indiqué jeudi MSD lors d'une
> conférence de presse. En Belgique, 30 �* 35.000 personnes sont soignées
avec
> le Vioxx.
> Merck justifie le retrait par les résultats d'une étude qui ont mis pour
la
> première fois en lumière les effets �* long terme du Vioxx. Lancée en 2000,
> cette étude a duré trois ans. Au total, 2.600 personnes y ont participé.
La
> moitié d'entre elles recevait du Vioxx, l'autre un placebo. Aucun effet
> indésirable n'a été détecté au cours des 18 premiers mois. Après 18 mois
par
> contre, 45 personnes qui prenaient le Vioxx ont souffert d'une crise
> cardiaque ou d'une attaque cérébrale, 25 dans le groupe placebo. Cinq
> personnes en tout sont décédées. Vioxx était présent sur le marché belge
> depuis 1999. (MPA)
>
>

et bien, s'il était décédé d'un infar il n'aurait plus mal �* l'estomac et
puis pense un peu aux caisses de pensions :-)

--

Looping

MH
2 oktober 2004, 10:05
"Looping" a écrit dans le message de news:
>
> "Knock" a écrit dans le message de news:
> >
> > Dans chaque famille, il y a au moins une personne qui avale l'un de ces
> > médicaments qui rapportent gros et assurent un rendement de 17% sur le
> > chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique. C'est pour ça que le
> > livre peut passionner presque tout le monde. Et peut-être, après l'avoir
> > lu, serez-vous d'accord avec la postface du livre que j'ai eu l'honneur
de
>
> note qu'en y pensant bien si ces 17% étaient supprimés tu crois que
> l'industrie aurait encore les moyens de financer la recherche ?

C'est la quadrature du cercle. Faut-il une recherche publique ou
privée?... Les uns planqués dans le ventre de la déesse mère état et les
autres devant construire leur revenu eux-même mois après moi.
MH