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View Full Version : Une nouvelle taxe sur les transports aériens


b&b
16 maart 2007, 15:30
La baisse du prix des tickets avions pour les moyennes distances,
spécialement dans le ciel européen avec l'apparition de compagnies �* bas
prix (low cost), a un faible impact sur les finances publiques des Etats. En
effet, les taxes d'aéroport sont souvent maintenues, parfois elles sont plus
importantes que le prix du transport lui-même. Il n'y a que la TVA sur
certains services, hors compagnies aériennes exemptées de toutes façons, qui
pourrait être affectée. Néanmoins, la multiplication du nombre de voyageurs
" aériens " permet de compenser ces réductions.


Comment comprendre alors ce projet d'une nouvelle taxe sur les billets
d'avions ? Certes, il est toujours possible de s'arrêter �* l'explication
fournie par nos gouvernants �* savoir qu'il s'agit de contrer la pollution au
CO² ou, en France par exemple, de créer de moyens nouveaux pour financer la
coopération au développement. En clair, nos Etats veulent atteindre leurs
objectifs environnementaux ou de coopération (0,7% du PNB).

Les recettes de nos Etats n'étant pas loin des 50% de ce PNB, il est
difficile de comprendre que dans cette masse, il ne soit pas possible d'y
trouver les 0,35% pour le développement . Peut-être ayant vu les élans de
générosité " naturelle " (non contrainte) de nos concitoyens lors
du TSUNAMI, certains Ministres des Finances européens se sont pris �* rêver !
Quant �* la vieille règle de non affectation des recettes fiscales, il y a
longtemps qu'elle est foulée au pied par ses propres gardiens.

Toutefois, il est �* craindre que, par ce biais fiscal, cette générosité pour
le Tiers-Monde ou la lutte pour un meilleur environnement ne soient plus
aussi bien vues de la population. Voici deux idées que la taxation imposée
risque de noircir dans l'opinion publique. Un peu comme l'idée européenne
qui a été banalisée puis dénaturée par les références �* l'Europe de nos
gouvernants pour faire passer différentes « pilules », avec le résultat que
l'on connaît.

Plutôt que d'accroître les impôts (c'est évidement de cela qu'il s'agit
masqué sous un fatras " jésuitique ") en trouvant de nouvelles formes de
financement, ne serait-il pas temps d'évaluer posément les effets positifs
mais aussi négatifs des différentes politiques d'aides qui, malgré des
milliards d'Euros dépensés, ont réussi (avec l'aide de certains de ses
dirigeants) �* transformer, par exemple, de nombreux pays l'Afrique en plein
développement de 1960 en un continent dévasté, incapable de nourrir, de
soigner ou d'instruire correctement ses habitants.

16 maart 2007, 15:50
On Mar 16, 8:27 pm, "b&b" <[email protected]> wrote:

> En clair, nos Etats veulent atteindre leurs
> objectifs environnementaux ou de coopération (0,7% du PNB).

Le soi-disant tiers-monde n'a pas besoin de projets megalomanes des
NGO ou GO qui prennent 30-50% de cout d'administration pour des
projets qui ne serrent a rien sur place. Trade is Aid. Il suffit
d'abolir les subsides agricoles de l'UE et les barrieres sur
l'importation des produits agricoles du tiers-monde. Le taxe sur les
vols, comme le taxe sur les emballages c'est purement une excuse
pour... plus de bouffe pour un etat boulemique.

H.M.

Fustigator
17 maart 2007, 15:30
Vitae forma vocatur [email protected], die 16 Mar 2007 07:48:12
-0700, in littera
<[email protected] om> in foro
be.politics(et aliis) vere scripsit quod sequitur:

>On Mar 16, 8:27 pm, "b&b" <[email protected]> wrote:
>
>> En clair, nos Etats veulent atteindre leurs
>> objectifs environnementaux ou de coopération (0,7% du PNB).
>
>Le soi-disant tiers-monde n'a pas besoin de projets megalomanes des
>NGO ou GO qui prennent 30-50% de cout d'administration pour des
>projets qui ne servent a rien sur place. Trade is Aid. Il suffit
>d'abolir les subsides agricoles de l'UE et les barrieres sur
>l'importation des produits agricoles du tiers-monde. Le taxe sur les
>vols, comme le taxe sur les emballages c'est purement une excuse
>pour... plus de bouffe pour un etat boulemique.

Voil�* enfin une analyse intelligente sur le problème du Tiers-Monde.

En effet, si au lieu de protégér nos agriculteurs (qui forment en
Belgique �* peine 2 % de la population) on laissait jouer la libre
concurrence agricole avec les pays tropicaux, ceux-ci pourraient nous
vendre leurs produits agricoles et acheter nos technologies avec les
euros gagnés en vendant les-dits produits agricoles.

>H.M.
--
Fusti