[lombas]

Het liberalisme, de liberale stroming, houdt zich juist voor amoreel te zijn en duidelijk een onderscheid te maken tussen de private en de publieke ruimte. Ze is redelijk in haar politiek, maar doet geen uitspraken over religie. Dat is niet altijd gerespecteerd geweest, dat geef ik toe, maar wel in de liberale families waar ik me in bevind.

Anderzijds heb je een boel religieuze groepen die een zeer liberale houding aannemen op politiek vlak, ik denk aan de Amish, doorgaans ook de Quakers, vroeger de Unitariërs, doorgaans (orthodoxe) joden, Tolstoy en andere anarchistische christenen &c. Zij staan juist naast "andere" liberalen omdat hun geloof er toe brengt net hetzelfde te zeggen, en daar is niets mis mee. Dat "pact" is al zeer oud.

Lees Frédéric Bastiat, mijn persoonlijke idool nu en zelf religieus, en je zult weinig uitspraken over religie en het spirituele vinden. Maar we lezen iets zeer sterk bij hem:

Vous dites: « Voil�* des hommes qui manquent de moralité ou de religion, » — et vous vous adressez �* la Loi. Mais la Loi c'est la Force, et ai-je besoin de dire combien c'est une entreprise violente et folle que de faire intervenir la force en ces matières?

(...)

C'est pourquoi, chaque fois que nous ne voulons pas qu'une chose soit faite par le Gouvernement, il en conclut que nous ne voulons pas que cette chose soit faite du tout. Nous repoussons l'instruction par l'État; donc nous ne voulons pas d'instruction. Nous repoussons une religion d'État; donc nous ne voulons pas de religion. Nous repoussons l'égalisation par l'État; donc nous ne voulons pas d'égalité, etc. C'est comme s'il nous accusait de ne vouloir pas que les hommes mangent, parce que nous repoussons la culture du blé par l'État.

(...)

Ils ont posé en fait qu'abandonnée �* ses penchants l'humanité ne s'occuperait de religion que pour aboutir �* l'athéisme, d'enseignement que pour arriver �* l'ignorance, de travail et d'échanges que pour s'éteindre dans la misère.

(BASTIAT, Frédéric, La loi)