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Buitenland Internationale onderwerpen, de politiek van de Europese lidstaten, over de werking van Europa, Europese instellingen, ... politieke en maatschappelijke discussies.

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Oud 6 mei 2012, 21:43   #1
omaplop
Minister-President
 
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Geregistreerd: 8 september 2003
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Standaard Hollande, wie is hij eigenlijk???

Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL., propriétaire de p...lusieurs cliniques) et il militait �* l’extrême-droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS.
...
J’ai passé mon enfance �* Bois-Guillaume, ville résidentielle (sur les hauteurs de Rouen) où habitent les plus riches normands.
...
Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé �* plus de 10 Millions d’€, je ne paye pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs Sci. me rend quasiment introuvable par le Fisc. (français serait un pléonasme)
À la fin des années 70, sortant de l’Ena. je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
Je n’ai jamais dirigé une grande ville.
Je n’ai jamais dirigé une grande région.
Je n’ai jamais été ministre, ni même secrétaire d’État.
Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce �* moi en 4 ans le département le plus endetté de France (+ 25% de dette, soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 �* 1.231).
Pour 2012 dans mon département, j’ai déj�* fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1.000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.

Je ne déjeune pas au Fouquet's, je vais dans un endroit plus discret mais encore plus chic où j'ai fêté ma récente victoire aux primaires socialistes et où dernièrement j'ai été l'invité d'un assez pauvre, Pierre Bergé. Ma cantine, c'est chez Laurent, dans le 8 ème.
J'envisage d'augmenter de 45 milliards d'€ les impôts et taxes en tous genres car c'est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d'ailleurs en embaucher 65.000 de plus ...
Ce qui coûtera 100 milliards �* la France car un fonctionnaire est payé par l’état �* vie, sécurité de l’emploi oblige !
Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4.000 € par mois mais
j'en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois !
Donc 63% de plus que le Président de la République (19.331 € par mois) que j'accuse d'être proche des riches ..
Je m’appelle... François Hollande.
Votez pour moi !
Je vous ruinerai en 5 ans.
Le changement c’est maintenant ... !



Besluit: een socialist????

Ja een echte kaviaarsocialist!!

Laatst gewijzigd door omaplop : 6 mei 2012 om 21:45.
omaplop is offline   Met citaat antwoorden
Oud 6 mei 2012, 22:10   #2
SDX
Secretaris-Generaal VN
 
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Berichten: 25.740
Standaard

Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door omaplop Bekijk bericht
Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL., propriétaire de p...lusieurs cliniques) et il militait �* l’extrême-droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS.
...
J’ai passé mon enfance �* Bois-Guillaume, ville résidentielle (sur les hauteurs de Rouen) où habitent les plus riches normands.
...
Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé �* plus de 10 Millions d’€, je ne paye pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs Sci. me rend quasiment introuvable par le Fisc. (français serait un pléonasme)
À la fin des années 70, sortant de l’Ena. je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
Je n’ai jamais dirigé une grande ville.
Je n’ai jamais dirigé une grande région.
Je n’ai jamais été ministre, ni même secrétaire d’État.
Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce �* moi en 4 ans le département le plus endetté de France (+ 25% de dette, soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 �* 1.231).
Pour 2012 dans mon département, j’ai déj�* fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1.000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.

Je ne déjeune pas au Fouquet's, je vais dans un endroit plus discret mais encore plus chic où j'ai fêté ma récente victoire aux primaires socialistes et où dernièrement j'ai été l'invité d'un assez pauvre, Pierre Bergé. Ma cantine, c'est chez Laurent, dans le 8 ème.
J'envisage d'augmenter de 45 milliards d'€ les impôts et taxes en tous genres car c'est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d'ailleurs en embaucher 65.000 de plus ...
Ce qui coûtera 100 milliards �* la France car un fonctionnaire est payé par l’état �* vie, sécurité de l’emploi oblige !
Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4.000 € par mois mais
j'en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois !
Donc 63% de plus que le Président de la République (19.331 € par mois) que j'accuse d'être proche des riches ..
Je m’appelle... François Hollande.
Votez pour moi !
Je vous ruinerai en 5 ans.
Le changement c’est maintenant ... !



Besluit: een socialist????

Ja een echte kaviaarsocialist!!
Die gaat meteen z'n 'eigen' rijkdom 'herverdelen' sè, en dan komt alles goed.
SDX is offline   Met citaat antwoorden
Oud 6 mei 2012, 22:49   #3
Aligator
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Geregistreerd: 15 april 2012
Locatie: moeras
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Standaard

Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door SDX Bekijk bericht
Die gaat meteen z'n 'eigen' rijkdom 'herverdelen' sè, en dan komt alles goed.
Hier een wat vollediger uitéénzetting :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hollande


François Hollande





Aller �* : Navigation, rechercher


Pour les articles homonymes, voir Hollande (homonymie).



François Hollande




François Hollande, en 2011.

--------------------------------------------------------------------------------



Fonctions



24e président de la République française



En attente d'investiture –



Élection

6 mai 2012



Prédécesseur

Nicolas Sarkozy



Président du conseil général de la Corrèze



En fonction depuis le 20 mars 2008



Prédécesseur

Jean-Pierre Dupont



Député de la 1re circonscription de la Corrèze



En fonction depuis le 12 juin 1997



Prédécesseur

Raymond-Max Aubert



23 juin 1988 – 1er avril 1993



Successeur

Raymond-Max Aubert



39e maire de Tulle



19 mars 2001 – 17 mars 2008



Prédécesseur

Raymond-Max Aubert



Successeur

Bernard Combes



9e Premier secrétaire du Parti socialiste



27 novembre 1997 – 26 novembre 2008



Prédécesseur

Lionel Jospin



Successeur

Martine Aubry



Biographie



Nom de naissance

François Gérard Georges Nicolas Hollande



Date de naissance

12 août 1954 (57 ans)



Lieu de naissance

Rouen, Seine-Maritime (France)



Nationalité

Française



Parti politique

Parti socialiste



Conjoint

Valérie Trierweiler



Diplômé de

HEC Paris
IEP de Paris
ENA



Profession

Magistrat
Avocat



modifier


François Hollande, né le 12 août 1954 �* Rouen, est un homme d'État français.

Premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 �* 2008, pendant la troisième cohabitation, puis dans l'opposition, maire de Tulle de 2001 �* 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 �* 1993 et de nouveau depuis 1997, et il préside le conseil général de la Corrèze depuis 2008.

Désigné candidat du PS et du PRG �* l'élection présidentielle de 2012 �* l'issue d'une primaire, il se qualifie pour le second tour, en arrivant en tête du premier tour, devant le président sortant Nicolas Sarkozy, le 22 avril 2012. Vainqueur au second tour, il est élu 24e président de la République française le 6 mai 2012 (son investiture aura lieu au plus tard le 15 mai 2012).





Sommaire
[masquer] 1 Biographie 1.1 Origines, études et famille
1.2 Vie privée
1.3 Débuts en politique
1.4 Premier secrétaire du Parti socialiste
1.5 Élection présidentielle de 2012 1.5.1 Primaire socialiste
1.5.2 Campagne présidentielle


2 Détail des mandats et fonctions 2.1 Mandats parlementaires
2.2 Mandats locaux
2.3 Fonctions politiques
2.4 Présidence de la République

3 Distinctions et décorations 3.1 Décorations officielles

4 Publications 4.1 Ouvrages de François Hollande
4.2 Préfaces de François Hollande

5 Notes et références
6 Voir aussi 6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes



Biographie

Origines, études et famille

Article détaillé : Famille Hollande.

François Gérard Georges Nicolas Hollande1 est le fils cadet du docteur Georges Gustave Hollande, né le 9 mai 1923, médecin ORL, candidat malheureux sur une liste d'extrême droite aux élections municipales de Rouen en 1959 et 19652. Sa mère, Nicole Frédérique Marguerite Tribert, catholique de gauche2,3 née le 7 septembre 1927 et décédée en 20094, était assistante sociale. Cette dernière figurait en 2008 sur la liste du Parti socialiste pour l'élection municipale de la ville de Cannes5.

Il passe son enfance �* Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, où il est élève au pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, favorable �* l'Algérie française6 et mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l'OAS7, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume et déménage avec sa famille �* Neuilly-sur-Seine, où il se lance dans l'immobilier2. Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, François Hollande poursuit ses études �* la faculté de droit de Paris, où il obtient une licence en droit8, puis �* HEC Paris9 et �* l'Institut d'études politiques de Paris10, où il milite �* l'UNEF-Renouveau, proche du Parti communiste français2. Il sort 7e de l'ENA, dans la promotion Voltaire6.

En 1976, il est exempté de service militaire �* cause de sa myopie lors de ses « trois jours » au fort de Vincennes, mais obtient l'annulation de cette décision. Lors de ses classes �* l'école des officiers de Coëtquidan, en janvier 1977, il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert11.

Vie privée





Avec Ségolène Royal, en 2007.
À Sciences-Po, il a une liaison avec Dominique Robert, nièce de Louis Mexandeau, député du Calvados, proche de François Mitterrand, dont il se rapproche11.

À la fin des années 1970, il fait la connaissance de Ségolène Royal lors d'une soirée de l'ENA (également de la promotion Voltaire). Il se lie avec elle au cours d'un stage réalisé dans une cité HLM de banlieue, « La Noé », �* Chanteloup-les-Vignes11. Le couple Royal-Hollande forme une union libre et a quatre enfants : Thomas (1984), qui est avocat, Clémence (1986), interne en médecine, Julien (1987), cinéaste, et Flora (1992), étudiante en psychologie12.

Leur séparation est annoncée au soir du second tour des élections législatives de 200713. Il officialise alors sa relation avec la journaliste Valérie Trierweiler, née Massonneau, en 201014,15, qui était sa compagne depuis 200616 ; cette relation était restée cachée lors de la campagne de Ségolène Royal17,18.

Débuts en politique

En 1974, il préside la section de l'UNEF �* l'Institut d'études politiques de Paris. Il entre �* HEC Paris, et y préside le comité de soutien �* la candidature de François Mitterrand19.

Il adhère au Parti socialiste en 1979.

Sorti 7e de l'ENA en 1980, il choisit d'être auditeur �* la Cour des comptes8. Il est également, �* cette époque, maître de conférences �* l'IEP de Paris, où il donne des cours d'économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 199120.

En 1981, �* la suite de l'élection de François Mitterrand �* la présidence de la République, François Hollande devient chargé de mission (toujours �* propos d'économie) pour l'Élysée, �* l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations. Lors des élections législatives de juin 1981, François Hollande est désigné comme candidat socialiste contre Jacques Chirac dans la troisième circonscription de la Corrèze, après le refus de Jacques Delors. Durant la campagne, il se rend �* un meeting de son concurrent, �* Neuvic, et l'interpelle sur le fait qu'il n'a pas répondu �* sa demande écrite de débat. Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat communiste, il lui manque 350 voix pour mettre en ballotage Jacques Chirac, qui l'emporte dès le premier tour21.

De 1983 �* 1984, il est le directeur de cabinet des deux porte-parole successifs du troisième gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. Il participe alors �* une manipulation politique : sur l'instigation de François Mitterrand, Jacques Attali demande �* l'éditeur Fayard de publier un pamphlet contre la droite. La tâche est confiée au journaliste André Bercoff, qui publie un livre nommé De la reconquête, sous le pseudonyme de « Caton », un soi-disant dirigeant de la droite. François Hollande apportera �* André Bercoff des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et le journaliste, dont la notoriété ne lui permet pas d'en assurer lui-même la promotion, lui confiera cette tâche. Dans différentes interviews, François Hollande se fait alors passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite22. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (en Corrèze).

En 1984, il devient conseiller référendaire �* la Cour des comptes8.

En 1986, Claude Allègre l'enrôle dans l'équipe d'experts dont s'entoure Lionel Jospin après la défaite du Parti Socialiste aux élections législatives de 198623.

Aux élections législatives de 1988, qui font suite �* la réélection de François Mitterrand, il se présente une nouvelle fois en Corrèze, mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est élu député de la première circonscription de la Corrèze. À l'Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense8.

Au Parti socialiste, il lance, avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 »8.

De 1988 �* 1991, il enseigne l'économie en 3e année de l'Institut d'études politiques de Paris8.

François Hollande quitte Ussel en 1989, où il est conseiller municipal d'opposition depuis six ans, pour se présenter �* Tulle. Il devient adjoint au maire de la ville, le communiste Jean Combasteil. L'année suivante, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes8.

En 1993, il perd son mandat de député en étant battu par Raymond-Max Aubert (RPR) ; il reconnaîtra avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales24. Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de Jacques Delors, qu'il conserve jusqu'en 1997. Lors des élections municipales de 1995, la gauche perd Tulle, et Raymond-Max Aubert en devient le maire.

Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d'une équivalence (CAPA) lui permettant d'exercer la profession d'avocat : il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard8.

Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées en décembre 19928, il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques en novembre 1994. En 1995, après la renonciation de Jacques Delors, dont il soutenait la candidature �* l'élection présidentielle, il se rapproche de Lionel Jospin, qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle. Après sa défaite face �* Jacques Chirac, Lionel Jospin nomme François Hollande, en octobre 1995, porte-parole du PS8. Selon Serge Raffy, le premier secrétaire du PS cherche alors un homme qui « apaise, apporte sérénité et concorde » pour sortir des conflits suscités par la succession de François Mitterrand25.

Premier secrétaire du Parti socialiste





François Hollande pendant un meeting de soutien �* Ségolène Royal, lors de la campagne présidentielle de 2007.
En 1997, après la victoire de la gauche plurielle aux élections législatives, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54,52 % des suffrages exprimés au deuxième tour face �* Raymond-Max Aubert), et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, en novembre 1997. Il est élu contre Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès de Brest. À ce poste, il conseille notamment �* Lionel Jospin de ne pas réformer le système de retraites avant l'échéance présidentielle de 200226.

Lors des élections européennes de 1999, François Hollande mène la liste PS/PRG/MDC, qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste RPF menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13,05 %) et la liste RPR/DL menée par Nicolas Sarkozy (12,82 %). Il siège au Parlement européen jusqu'au 17 décembre 1999, date �* laquelle il renonce �* son mandat27. Il devient cette même année vice-président de l'Internationale socialiste.

En 2001, il est élu maire de Tulle par le nouveau conseil municipal, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des élections municipales28. À ce poste, il lance notamment une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d'équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en 2002 d'infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l'ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un boulodrome couvert en 2003, la création d'un skatepark en octobre 2002 et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent la volonté de la nouvelle municipalité de promouvoir l'activité sportive. En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France29. Le 24 juin, elle a été désignée première ex-aequo avec Tignes30.

Après le retrait de Lionel Jospin de la vie politique �* la suite de son échec �* la présidentielle le 21 avril 2002, François Hollande est réélu député le 16 juin 2002, avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour31.

Lors de la campagne des élections régionales et cantonales de 2004, il fait un tour de France des régions alors que, des personnalités socialistes de premier plan, seule Ségolène Royal s'est engagée dans la lutte dans le Poitou-Charentes23. Le Parti socialiste remporte 24 des 26 régions françaises et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche), �* un moment où la popularité du gouvernement Raffarin est au plus bas. En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, un record pour ce scrutin.

Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » �* la Constitution européenne et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, Laurent Fabius. Contrairement �* ce qu'il avait promis �* ce dernier32, il décide d'organiser un référendum interne au PS sur la question : le 1er décembre, les militants votent « oui » �* 59 %. Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. Il sort finalement affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Le PS est, dès lors, vu par les médias comme durablement divisé entre partisans du « oui » et partisans du « non », emmenés par Laurent Fabius, �* qui François Hollande retire son poste de numéro deux du parti.

Au congrès du Mans de 2005, la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de Martine Aubry, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Julien Dray et Bertrand Delanoë) obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003). Voulant mettre fin �* un an de discussions et de querelles, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le 24 novembre 2005, seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS, avec 76,96 %. Il est alors considéré par ses détracteurs comme l'homme de la « synthèse molle », « fuyant l'affrontement pour au final ne rien décider »33,34.

En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne Ségolène Royal, il renonce �* se présenter �* l'élection présidentielle de 200735, pour laquelle il a contribué �* l'élaboration du programme socialiste36. Après avoir gagné la primaire organisée par le PS, Ségolène Royal est finalement battue par Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle. Le 17 juin 2007, François Hollande est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés37. D'après un classement effectué en 2010 par lesinfos.com, conduit par Bernard de La Villardière, il occupe la 411e place des députés les plus actifs38.

La liste qu'il conduit l'emporte �* l'élection municipale de Tulle en 2008, au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite39. En application de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l'un de ses proches, Bernard Combes, lui succédant en tant que maire. Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Corrèze dans le canton de Vigeois, au premier tour, le 10 mars 2008, avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat UMP, le maire de Vigeois Albert Chassaing. Il succède le 20 mars suivant �* Jean-Pierre Dupont �* la présidence du conseil général de la Corrèze, détenue par la droite depuis 1970, date �* laquelle Jacques Chirac avait été élu comme successeur d'Élie Rouby, mort quelques jours avant les élections cantonales. À ce poste, il lance notamment l'opération « ordicollège » (financement d'ordinateurs portables pour tous les élèves et enseignants de la 5e �* la 3e �* partir de 2008, �* quoi s'ajoutent en 2010 des iPad en 6e)40. Sa gestion des finances du département, entre 2008 et 2012, est parfois critiquée par ses opposants41,42 ; en réponse �* cette accusation, la porte-parole de campagne de François Hollande, Delphine Batho, souligne que la droite, qui était �* la tête du département entre 2001 et 2008, aurait cumulé une dette de 300 millions d'euros43.

Le 26 novembre 2008, �* la suite du congrès de Reims, Martine Aubry lui succède au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Il n'était pas candidat �* sa propre succession, mais avait soutenu la candidature de Bertrand Delanoë32.

Élection présidentielle de 2012

Élu Président de la République le 6 mai 2012. Il bat Nicolas Sarkozy.

Primaire socialiste

Article détaillé : Primaire présidentielle socialiste de 2011.





Logo utilisé par François Hollande dans le cadre de la primaire socialiste.




François Hollande lors d'un meeting, en août 2011.
Dans les mois qui suivent son départ de la direction du Parti socialiste, François Hollande travaille �* la préparation d'un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l'éducation ; pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre �* gauche » animé par Stéphane Le Foll en 2009 puis l'association « Démocratie2012 » animé par Dominique Villemot et Jean-Marie Cambacérès en 2010. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur en vue de la primaire présidentielle socialiste de 201144. Ayant conditionné sa candidature �* sa reconduction �* la présidence du conseil général de la Corrèze45, il se déclare officiellement candidat �* la primaire �* Tulle, quelques heures après sa réélection, le 31 mars 201146.

Dans le cadre de la pré-campagne de la primaire socialiste, François Hollande apparaît comme le principal rival de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et alors favori des sondages. Les médias le présentent donc comme l'« anti-DSK », du fait de sa volonté de devenir un « président normal »47,48. Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle et arrêté �* New York le 14 mai 2011, ce qui empêche son retour en France avant la clôture des candidatures �* la primaire.

François Hollande, qui était distancé de plus de 20 points dans les sondages par Dominique Strauss-Kahn au premier tour de la primaire, est, dès lors, considéré comme le favori. Mais il doit faire face �* la montée de Martine Aubry dans les enquêtes d'opinion �* la suite de l'annonce de la candidature de cette dernière, le 28 juin 2011. À partir de la mi-juillet, François Hollande est de nouveau en tête49. Durant la campagne, il est notamment critiqué pour son bilan �* la tête du Parti socialiste et �* son manque d'expérience ministérielle50.

En mai 2010, il avait qualifié, conformément au projet socialiste, d'« illusion » un retour du déficit public �* 3 % du PIB en 2013, « sauf �* augmenter drastiquement les impôts »51,52,53,54. Toutefois, face �* la crise de la dette dans la zone euro, il s'engage, dans un entretien accordé au Monde le 16 juillet 2011, �* réaliser cet objectif, jugeant que « nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manœuvre »55. De même, il défend un retour �* l'équilibre des comptes publics en 2017 et, bien que refusant l'inscription de la « règle d'or » sur les déficits dans la Constitution, propose une « loi de programmation » sur la réduction des déficits56. Il déclare que « le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera »57. Il appelle par ailleurs �* « une réforme fiscale ample consistant �* imposer le même barème �* tous les revenus, ceux du travail comme ceux du capital », supprimant « les niches fiscales et les mesures dérogatoires » et fusionnant « l'impôt sur le revenu et la CSG ».

En septembre 2011, sa proposition d'abandonner la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant �* la retraite et de recréer 60 000 �* 70 000 postes dans l'Éducation nationale, soit environ 12 000 postes par an pendant cinq ans, pour un coût annuel de 500 millions d'euros, est critiquée �* droite et �* l'extrême droite, et par sa concurrente Martine Aubry58. L'autre mesure phare qu'il défend durant la campagne des primaires, le « contrat de génération », qui prévoit des dispenses de charges sociales pour les entreprises embauchant un jeune tout un gardant un senior, fait également l'objet de critiques, tant �* droite que par Martine Aubry, pour son coût — estimé �* huit milliards d'euros par an par l'Institut de l'entreprise59 — et pour sa supposée inefficacité dans les pays l'ayant mise en œuvre. Pour ces deux mesures, François Hollande indique que le financement se fait par redéploiement de crédits (« autant de dépenses supplémentaires que d'économies »)60.

Au soir du premier tour de la primaire, le 9 octobre 2011, François Hollande réalise un score de 39,17 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour avec Martine Aubry (30,42 %). Entre les deux tours, les quatre candidats éliminés au premier tour, Manuel Valls (5,63 %), Jean-Michel Baylet (0,64 %), Ségolène Royal (6,95 %) et Arnaud Montebourg (17,19 %) apportent leur soutien �* François Hollande. Le 16 octobre 2011, il l'emporte avec 56,57 % des suffrages, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste et du Parti radical de gauche pour l'élection présidentielle de 2012. Lors de son premier discours consécutif �* sa désignation, il appelle �* un grand rassemblement et affirme : « C'est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis �* des générations, durant toute la République, de croire �* l'égalité et au progrès »61.

Campagne présidentielle

Article détaillé : Élection présidentielle française de 2012.





Logotype utilisé par François Hollande dans le cadre de sa campagne.




François Hollande, lors d'un meeting �* Rennes, le 4 avril 2012.
Sa campagne est organisée par Pierre Moscovici et Stéphane Le Foll, assistés des préfets Nacer Meddah et Chantal Jourdan62, et adjoints de Michel Sapin pour la préparation du projet présidentiel et Manuel Valls �* la tête d'un pôle de communication de quatre porte-parole63.

Le début de sa campagne est marquée par les difficultés entourant l'élaboration de l'accord programmatique et électoral entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts en vue de 2012, notamment en ce qui concerne une éventuelle sortie du nucléaire64. François Hollande intervient dans le cadre de cet accord, revendiquant le retrait du paragraphe sur la « reconversion �* emploi constant » de la filière MOX, puis s'opposant �* la proposition de supprimer le droit de veto de la France au Conseil de sécurité des Nations unies65. En outre, il subit une série de critiques, de ses concurrents de gauche (Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon) et de la droite, qui lui supposent un manque d'autorité et lui reprochent de cultiver l'ambiguïté66,67, dans l'attente de son programme.

Après en avoir esquissé les grandes lignes, lors d'un premier grand meeting au Bourget, le 22 janvier 201268,69, il présente le 26 janvier �* la Maison des Métallos ses « soixante engagements pour la France », qui prévoient :
en politique européenne, la conclusion d'un nouveau contrat de partenariat franco-allemand, la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des services publics ;
face au système financier, la création d'une agence de notation européenne, la séparation des activités de crédit et d'investissement des banques ;
en matière énergétique, la réduction de 75 �* 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d'ici 2025;
concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, la création d'une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires �* 150 000 euros, le plafonnement des niches fiscales �* un maximum de 10 000 euros par an, la remise en cause de l'allègement de l'ISF, mesures qui doivent rapporter 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon lui;
la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A, l'État mettant �* la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans ;
sur l'insertion des jeunes, le recrutement de 60 000 professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui permettrait �* un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en contrepartie d'exonérations de charges, création au total de 150 000 emplois aidés ;
des aides aux PME, avec la création d'une banque publique d'investissement orientée vers les PME et la réduction du taux d'imposition �* 30 % pour les moyennes entreprises et �* 15 % pour les petites ;
le recrutement de 5 000 magistrats, policiers et gendarmes et le rétablissement de la retraite �* 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans.

Il évalue le coût total des nouvelles mesures �* 20 milliards d'euros en cinq ans et �* 29 milliards d'euros les hausses d'impôts nécessaires si le taux de croissance est de 2 % en 2014 puis de 2,5 % les années suivantes70,71,72. Le chiffrage de son programme est contesté par ses opposants et par l'Institut Montaigne, de tendance libérale73, d'autant plus qu'au programme initial s'ajoutent plusieurs mesures, annoncées début mars 2012 (sur l'enseignement supérieur, le droit des femmes, le pouvoir d'achat), pour un coût supplémentaire évalué entre 2,8 et 5,2 milliards par an selon le think tank patronal l'Institut de l'entreprise74.

Avec 28,63 % des voix (10 272 705 voix) au premier tour75, François Hollande se qualifie pour le second tour, arrivant devant Nicolas Sarkozy, avec 27,18 % des suffrages exprimés. Il obtient le plus grand nombre de voix des candidats socialistes au premier tour depuis 1988, se trouvant �* un niveau également supérieur �* celui de François Mitterrand avant son élection en 1981.

Le 6 mai 2012, François Hollande sort vainqueur au second tour face au président sortant Nicolas Sarkozy, avec plus de 51 % des voix, et est élu 24e président de la République française (son investiture aura lieu au plus tard le 15 mai 2012).

Détail des mandats et fonctions

Mandats parlementaires
23 juin 1988 - 1er avril 1993 : député de la première circonscription de la Corrèze.
Depuis le 12 juin 1997 : député de la première circonscription de la Corrèze.
20 juillet 1999 - 17 décembre 1999 : député européen.

Mandats locaux
14 mars 1983 - 16 mars 1989 : conseiller municipal d'Ussel.
17 mars 1989 - 24 juin 1995 : adjoint au maire de Tulle.
23 mars 1992 - 30 mars 1992 : conseiller régional du Limousin.
25 juin 1995 - 18 mars 2001 : conseiller municipal de Tulle.
16 mars 1998 - 2 avril 2001 : conseiller régional du Limousin.
19 mars 2001 - 17 mars 2008 : maire de Tulle.
depuis le 20 mars 2008 : président du conseil général de la Corrèze.

Fonctions politiques
1994 - 1995 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des questions économiques.
1995 - 1997 : porte-parole, secrétaire national du Parti socialiste, chargé de la presse.
1997 - 2008 : membre du bureau national et premier secrétaire du Parti socialiste.

Présidence de la République
6 mai 2012 : élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle (son investiture devant avoir lieu au plus tard le 15 mai 2012).

Distinctions et décorations

Décorations officielles

Publications

Ouvrages de François Hollande
La Gauche bouge, ouvrage collectif écrit sous le pseudonyme de Jean-François Trans, éd. Jean-Claude Lattès, 1985.
L'Heure des choix. Pour une économie politique, avec Pierre Moscovici, 1991, (ISBN 978-2738101464).
L'Idée socialiste aujourd'hui, Omnibus, 2001 (en collaboration) (ISBN 978-2259195843).
Devoirs de vérité, entretiens avec Edwy Plenel, éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2234059344).
Droit d'inventaires, entretiens avec Pierre Favier, Le Seuil, 2009 (ISBN 978-2020979139).
Le rêve français, Éditions Privat, août 2011 (ISBN 978-2708944411).
Un destin pour la France, Fayard, janvier 2012 (ISBN 978-2213662831).
Changer de destin, Robert Laffont, 23 février 2012, (ISBN 978-2221131176), 180 pages.

Préfaces de François Hollande
Le socialisme selon Léon Blum de David Frapet, Créer, 2003.
Le dernier Chirac de Bruno Dive, Jacob-Duvernet, 2009.
Pourquoi pas le socialisme ? de Gerald Cohen, L'Herne, 2010 (ISBN 9782851979216).

Notes et références


1.↑ Le Who's Who In France (éd. 2006)
2.↑ a, b, c et d « François Hollande, "Miss Glaçon" et les "nantis" », dans Le Nouvel Observateur, 31 août 2011 [texte intégral [archive]], article citant les bonnes feuilles de François Hollande. Itinéraire secret, biographie de Serge Raffy.
3.↑ [1] [archive]
4.↑ Hollande, l'effort tranquille [archive] sur Libération, 17 octobre 2011
5.↑ Nicole Hollande [archive] sur L'Internaute, consulté le 19 mars 2012
6.↑ a et b Anna Cabana, « Vous avez dit « normal » ? », dans Le Point, 24 février 2011 [texte intégral [archive] (page consultée le 21 janvier 2012)]
7.↑ « Cherchez le père… », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 46.
8.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et j « Qui est François Hollande ? », article citant la notice biographique rédigée par Hortense Paillard dans La république des lettres [archive].
9.↑ HEC Paris - Grande École - FAQ [archive]
10.↑ Site TV5 Monde [archive].
11.↑ a, b et c Pascal Riché, « Douze trucs �* savoir sur la jeunesse de François Hollande », dans Rue89, 16 octobre 2011 [texte intégral [archive]].
12.↑ Émilie Cabot, « Les confidences de Ségolène Royal et sa fille » [archive] sur leJDD.fr, 21 mars 2012
13.↑ « En annonçant sa séparation d'avec M. Hollande, Mme Royal peut afficher ambitions et désaccords » [archive], Le Monde, 17 juin 2007.
14.↑ Royal 'wanted love rival sacked [archive], The Telegraph, 25 juin 2007.
15.↑ « François Hollande officialise sa liaison avec une journaliste » [archive], Le Point, 13 octobre 2010.
16.↑ Marie Guichoux, « De l'ombre �* la lumière », dans Le Nouvel Observateur, no 2450, 20-26 octobre 2011, p. 68-69.
17.↑ François Hollande officialise sa relation avec Valérie Trierweiler [archive] toulouse7.com, 13 octobre 2010.
18.↑ François Hollande officialise sa relation avec une journaliste dans « Gala » [archive] Le Point, 12 décembre 2010.
19.↑ François Hollande, une carrière au parti socialiste [archive] Sur le site leparisien.fr
20.↑ « Hollande François, carte d'identité », sur l'Estrepublicain.fr [archive].
21.↑ François Hollande et Judith Perrignon, « Je me souviens (2). François Hollande en Corrèze, juin 81. "Pour Chirac, j'étais le labrador de Mitterrand" », dans Libération, 8 août 1996 [texte intégral [archive]]
22.↑ C'est avec les vaches sacrées qu'on fait les meilleurs steacks tartares [archive] Sur le site andrebercoff.com
23.↑ a et b Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, éditions Fayard, 2011.
24.↑ « Sept succès, sept erreurs », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 51.
25.↑ Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, éditions Fayard, 2011. p. 163.
26.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, Michel Revol, « Hollande pour les Nuls », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 46.
27.↑ Laurent de Boissieu, « Tous les candidats élus au Parlement européen ne siègeront pas [archive] », La Croix, 9 juin 2009. Consulté le 14 novembre 2010
28.↑ « Municipales 2001 - Tulle » [archive], site d'Ipsos.
29.↑ Vidéo de présentation des clubs tullistes [archive]
30.↑ Une de La Montagne du 25 juin 2008. Voi l'article page 10 « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste »
31.↑ Élections législatives de 2002 - résultats dans la première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur.
32.↑ a et b Michel Revol, « Le chasseur d'éléphants », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 54.
33.↑ Rosalie Lucas, Marion Mourgue, Martine Aubry : les secrets d'une ambition, Éditions Archipel, 2011, p. 113.
34.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, Michel Revol, « Hollande pour les Nuls », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 44.
35.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, « L'homme qui fait peur �* Sarkozy… et �* DSK », Le Point, no 2006, 24 février 2011, p. 33.
36.↑ À la fin du printemps 2006, François Hollande met au point le calendrier d'élaboration du programme du Parti socialiste en vue des élections nationales de 2007. Le texte est soumis aux membres du PS et approuvé le 22 juin 2006. Le projet finalisé est approuvé par le conseil national du Parti le 1er juillet suivant.
37.↑ Élections législatives de 2007 - résultats dans le première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur.
38.↑ « Et le député le plus actif est... » [archive], L'Express, 20 mai 2010.
39.↑ Élections municipales de 2008 - résultats �* Tulle [archive] sur le site du Figaro.
40.↑ Site de l'opération ordicollège [archive]
41.↑ http://www.linternaute.com/actualite...hollande.shtml [archive]
42.↑ http://www.lemonde.fr/election-presi...3_1471069.html [archive]
43.↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/polit...elon-cope.html [archive]
44.↑ « François Hollande, la tortue du PS » [archive], Le Point, 1er mars 2011.
45.↑ « Hollande pas candidat aux primaires s'il est battu aux cantonales » [archive], site de RMC, 20 janvier 2011.
46.↑ « Hollande officiellement en course pour 2012 » [archive], site d'Europe 1, 31 mars 2011.
47.↑ « C'est quoi « un président normal » ? » [archive], site de TF1-LCI, 23 mai 2011.
48.↑ « François Hollande, l'anti-DSK ? » [archive], France Soir, 1er juin 2011.
49.↑ Voir ici l'évolution des divers sondages (avec mention précise des sources) dans l'article Wikipédia consacré �* la primaire.
50.↑ « Pourquoi François Hollande est devenu la nouvelle cible de ses « amis » au PS » [archive], politique.net, 26 mai 2011.
51.↑ Le Grand rendez-vous avec François Hollande - 30/05/10 [archive].
52.↑ G. F. V., « Déficits : Hollande et Aubry sortent des clous du projet PS », dans France-Soir, 17 juillet 2011 [texte intégral [archive]].
53.↑ « Un déficit �* 3% en 2013 est "impossible" », dans Le Figaro, 30 mai 2011 [texte intégral [archive]].
54.↑ Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol, « Peut-il faire mieux que Sarkozy ? », dans Le Point, no 2036, 22 septembre 2011, p. 44.
55.↑ Emmanuel Jarry, « Martine Aubry s'engage �* revenir �* 3% de déficit public en 2013 », dans Reuters France, 17 juillet 2011 [texte intégral [archive]]
56.↑ « Règle d'or : loi « après la présidentielle » » [archive], dépêche AFP reprise par Le Figaro, 20 août 2011.
57.↑ Françoise Fressoz, Sophie Landrin et Thomas Wieder, « François Hollande : "la dette est l'ennemie de la gauche et de la France" », dans Le Monde, 16 juillet 2011 [texte intégral [archive]].
58.↑ « Éducation : François Hollande critiqué sur deux fronts » [archive], Le Figaro, 12 septembre 2011.
59.↑ « Ce que coûterait vraiment la mise en œuvre du programme de François Hollande pour 2012 » [archive], Challenges, 21 octobre 2011.
60.↑ Patrick Bonaza, « Pas de sang, pas de larmes… », dans Le Point, no 2040, 20 octobre 2011, p. 42 [texte intégral [archive]]
61.↑ Primaire PS: revivez la victoire de François Hollande [archive] sur lexpress.fr, L'Express, 16 octobre 2011
62.↑ François Hollande recrute deux préfets pour sa campagne [archive] Sur le site nominations.acteurspublics.com
63.↑ « Hollande s'entoure de fidèles pour sa campagne », Le Monde, 17 novembre 2011, p. 8.
64.↑ « Accord PS-Verts : Hollande assume, Duflot croit “en la parole donnée” » [archive], Le Parisien, 16 novembre 2011.
65.↑ « Nucléaire, droit de veto �* l'ONU : Hollande fait le tri dans l'accord PS-EELV » [archive], LCI-TF1, 28 novembre 2011.
66.↑ Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol, « François Hollande : "J'ai déj�* démontré mon autorité" », dans Le Point, 30 décembre 2011 [texte intégral [archive]].
67.↑ François-Xavier Bourmaud, « François Hollande cultive l'ambiguïté », dans Le Figaro, 5 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
68.↑ Gérard Courtois, « François Hollande �* l'épreuve du Bourget », dans Le Monde, 23 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
69.↑ Sylvain Courage, « Hollande au Bourget : cap �* gauche ! », dans Le Nouvel Observateur, 22 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
70.↑ http://www.impots-economie.com/le-co...de/%7Ctitre=« [archive] Le coûteux programme de Hollande », 5 avril 2012
71.↑ Sylvain Courage, « La leçon d'Hollande le techno », dans Le nouvel Observateur, 26 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
72.↑ « Le projet présidentiel de François Hollande en intégralité », 26 janvier 2012, sur le site du Nouvel Observateur [archive].
73.↑ « Le programme de François Hollande tablerait sur des recettes fiscales surestimées » [archive], Les Échos.
74.↑ « Combien de milliards engagés par François Hollande en une semaine ? » [archive], BFM Business, 16 mars 2012.
75.↑ Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012 [archive], consulté le 26/04/12

Voir aussi


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Bibliographie
François Bachy, François Hollande, un destin tranquille, Plon, 2001.
François Bachy, L'Énigme Hollande, Plon, 2005.
« De la rue de Solférino �* la rue de Varenne ? — Hollande : quand le joker entre dans le jeu », dans Le Nouvel Observateur, 6 décembre 2001.
« François Hollande, l'autre pays du socialisme », dans Le Monde, 12 juin 2003.
« François Hollande — En situation, enfin », dans Challenges, 24 juin 2004.
« La consultation au PS sur l'Europe est une victoire personnelle de M. Hollande », dans Année politique, économique et sociale 2004, éditions Événements et tendances, 2005.
Claude Estier, Un combat centenaire. 1905-2005. Histoire des socialistes français, Le Cherche-midi éditeur, 2005.
Marie-Ève Malouines et Carl Meeus, La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande, Fayard, 2006 (ISBN 2-213-62354-6).
Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, Fayard, 2011 (ISBN 978-2-213-63520-0).

Articles connexes
L'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), dont il fut administrateur.
Valérie Trierweiler, sa compagne.
Ségolène Royal, la mère de ses enfants.
René Teulade, son ancien suppléant �* l'Assemblée nationale.

Liens externes
Blog de François Hollande.
Son site de député.
Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale.




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François Hollande





Aller �* : Navigation, rechercher


Pour les articles homonymes, voir Hollande (homonymie).



François Hollande




François Hollande, en 2011.

--------------------------------------------------------------------------------



Fonctions



24e président de la République française



En attente d'investiture –



Élection

6 mai 2012



Prédécesseur

Nicolas Sarkozy



Président du conseil général de la Corrèze



En fonction depuis le 20 mars 2008



Prédécesseur

Jean-Pierre Dupont



Député de la 1re circonscription de la Corrèze



En fonction depuis le 12 juin 1997



Prédécesseur

Raymond-Max Aubert



23 juin 1988 – 1er avril 1993



Successeur

Raymond-Max Aubert



39e maire de Tulle



19 mars 2001 – 17 mars 2008



Prédécesseur

Raymond-Max Aubert



Successeur

Bernard Combes



9e Premier secrétaire du Parti socialiste



27 novembre 1997 – 26 novembre 2008



Prédécesseur

Lionel Jospin



Successeur

Martine Aubry



Biographie



Nom de naissance

François Gérard Georges Nicolas Hollande



Date de naissance

12 août 1954 (57 ans)



Lieu de naissance

Rouen, Seine-Maritime (France)



Nationalité

Française



Parti politique

Parti socialiste



Conjoint

Valérie Trierweiler



Diplômé de

HEC Paris
IEP de Paris
ENA



Profession

Magistrat
Avocat



modifier


François Hollande, né le 12 août 1954 �* Rouen, est un homme d'État français.

Premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 �* 2008, pendant la troisième cohabitation, puis dans l'opposition, maire de Tulle de 2001 �* 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 �* 1993 et de nouveau depuis 1997, et il préside le conseil général de la Corrèze depuis 2008.

Désigné candidat du PS et du PRG �* l'élection présidentielle de 2012 �* l'issue d'une primaire, il se qualifie pour le second tour, en arrivant en tête du premier tour, devant le président sortant Nicolas Sarkozy, le 22 avril 2012. Vainqueur au second tour, il est élu 24e président de la République française le 6 mai 2012 (son investiture aura lieu au plus tard le 15 mai 2012).





Sommaire
[masquer] 1 Biographie 1.1 Origines, études et famille
1.2 Vie privée
1.3 Débuts en politique
1.4 Premier secrétaire du Parti socialiste
1.5 Élection présidentielle de 2012 1.5.1 Primaire socialiste
1.5.2 Campagne présidentielle


2 Détail des mandats et fonctions 2.1 Mandats parlementaires
2.2 Mandats locaux
2.3 Fonctions politiques
2.4 Présidence de la République

3 Distinctions et décorations 3.1 Décorations officielles

4 Publications 4.1 Ouvrages de François Hollande
4.2 Préfaces de François Hollande

5 Notes et références
6 Voir aussi 6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes



Biographie

Origines, études et famille

Article détaillé : Famille Hollande.

François Gérard Georges Nicolas Hollande1 est le fils cadet du docteur Georges Gustave Hollande, né le 9 mai 1923, médecin ORL, candidat malheureux sur une liste d'extrême droite aux élections municipales de Rouen en 1959 et 19652. Sa mère, Nicole Frédérique Marguerite Tribert, catholique de gauche2,3 née le 7 septembre 1927 et décédée en 20094, était assistante sociale. Cette dernière figurait en 2008 sur la liste du Parti socialiste pour l'élection municipale de la ville de Cannes5.

Il passe son enfance �* Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, où il est élève au pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, favorable �* l'Algérie française6 et mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l'OAS7, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume et déménage avec sa famille �* Neuilly-sur-Seine, où il se lance dans l'immobilier2. Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, François Hollande poursuit ses études �* la faculté de droit de Paris, où il obtient une licence en droit8, puis �* HEC Paris9 et �* l'Institut d'études politiques de Paris10, où il milite �* l'UNEF-Renouveau, proche du Parti communiste français2. Il sort 7e de l'ENA, dans la promotion Voltaire6.

En 1976, il est exempté de service militaire �* cause de sa myopie lors de ses « trois jours » au fort de Vincennes, mais obtient l'annulation de cette décision. Lors de ses classes �* l'école des officiers de Coëtquidan, en janvier 1977, il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert11.

Vie privée





Avec Ségolène Royal, en 2007.
À Sciences-Po, il a une liaison avec Dominique Robert, nièce de Louis Mexandeau, député du Calvados, proche de François Mitterrand, dont il se rapproche11.

À la fin des années 1970, il fait la connaissance de Ségolène Royal lors d'une soirée de l'ENA (également de la promotion Voltaire). Il se lie avec elle au cours d'un stage réalisé dans une cité HLM de banlieue, « La Noé », �* Chanteloup-les-Vignes11. Le couple Royal-Hollande forme une union libre et a quatre enfants : Thomas (1984), qui est avocat, Clémence (1986), interne en médecine, Julien (1987), cinéaste, et Flora (1992), étudiante en psychologie12.

Leur séparation est annoncée au soir du second tour des élections législatives de 200713. Il officialise alors sa relation avec la journaliste Valérie Trierweiler, née Massonneau, en 201014,15, qui était sa compagne depuis 200616 ; cette relation était restée cachée lors de la campagne de Ségolène Royal17,18.

Débuts en politique

En 1974, il préside la section de l'UNEF �* l'Institut d'études politiques de Paris. Il entre �* HEC Paris, et y préside le comité de soutien �* la candidature de François Mitterrand19.

Il adhère au Parti socialiste en 1979.

Sorti 7e de l'ENA en 1980, il choisit d'être auditeur �* la Cour des comptes8. Il est également, �* cette époque, maître de conférences �* l'IEP de Paris, où il donne des cours d'économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 199120.

En 1981, �* la suite de l'élection de François Mitterrand �* la présidence de la République, François Hollande devient chargé de mission (toujours �* propos d'économie) pour l'Élysée, �* l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations. Lors des élections législatives de juin 1981, François Hollande est désigné comme candidat socialiste contre Jacques Chirac dans la troisième circonscription de la Corrèze, après le refus de Jacques Delors. Durant la campagne, il se rend �* un meeting de son concurrent, �* Neuvic, et l'interpelle sur le fait qu'il n'a pas répondu �* sa demande écrite de débat. Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat communiste, il lui manque 350 voix pour mettre en ballotage Jacques Chirac, qui l'emporte dès le premier tour21.

De 1983 �* 1984, il est le directeur de cabinet des deux porte-parole successifs du troisième gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. Il participe alors �* une manipulation politique : sur l'instigation de François Mitterrand, Jacques Attali demande �* l'éditeur Fayard de publier un pamphlet contre la droite. La tâche est confiée au journaliste André Bercoff, qui publie un livre nommé De la reconquête, sous le pseudonyme de « Caton », un soi-disant dirigeant de la droite. François Hollande apportera �* André Bercoff des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et le journaliste, dont la notoriété ne lui permet pas d'en assurer lui-même la promotion, lui confiera cette tâche. Dans différentes interviews, François Hollande se fait alors passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite22. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (en Corrèze).

En 1984, il devient conseiller référendaire �* la Cour des comptes8.

En 1986, Claude Allègre l'enrôle dans l'équipe d'experts dont s'entoure Lionel Jospin après la défaite du Parti Socialiste aux élections législatives de 198623.

Aux élections législatives de 1988, qui font suite �* la réélection de François Mitterrand, il se présente une nouvelle fois en Corrèze, mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est élu député de la première circonscription de la Corrèze. À l'Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense8.

Au Parti socialiste, il lance, avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 »8.

De 1988 �* 1991, il enseigne l'économie en 3e année de l'Institut d'études politiques de Paris8.

François Hollande quitte Ussel en 1989, où il est conseiller municipal d'opposition depuis six ans, pour se présenter �* Tulle. Il devient adjoint au maire de la ville, le communiste Jean Combasteil. L'année suivante, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes8.

En 1993, il perd son mandat de député en étant battu par Raymond-Max Aubert (RPR) ; il reconnaîtra avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales24. Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de Jacques Delors, qu'il conserve jusqu'en 1997. Lors des élections municipales de 1995, la gauche perd Tulle, et Raymond-Max Aubert en devient le maire.

Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d'une équivalence (CAPA) lui permettant d'exercer la profession d'avocat : il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard8.

Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées en décembre 19928, il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques en novembre 1994. En 1995, après la renonciation de Jacques Delors, dont il soutenait la candidature �* l'élection présidentielle, il se rapproche de Lionel Jospin, qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle. Après sa défaite face �* Jacques Chirac, Lionel Jospin nomme François Hollande, en octobre 1995, porte-parole du PS8. Selon Serge Raffy, le premier secrétaire du PS cherche alors un homme qui « apaise, apporte sérénité et concorde » pour sortir des conflits suscités par la succession de François Mitterrand25.

Premier secrétaire du Parti socialiste





François Hollande pendant un meeting de soutien �* Ségolène Royal, lors de la campagne présidentielle de 2007.
En 1997, après la victoire de la gauche plurielle aux élections législatives, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54,52 % des suffrages exprimés au deuxième tour face �* Raymond-Max Aubert), et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, en novembre 1997. Il est élu contre Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès de Brest. À ce poste, il conseille notamment �* Lionel Jospin de ne pas réformer le système de retraites avant l'échéance présidentielle de 200226.

Lors des élections européennes de 1999, François Hollande mène la liste PS/PRG/MDC, qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste RPF menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13,05 %) et la liste RPR/DL menée par Nicolas Sarkozy (12,82 %). Il siège au Parlement européen jusqu'au 17 décembre 1999, date �* laquelle il renonce �* son mandat27. Il devient cette même année vice-président de l'Internationale socialiste.

En 2001, il est élu maire de Tulle par le nouveau conseil municipal, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des élections municipales28. À ce poste, il lance notamment une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d'équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en 2002 d'infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l'ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un boulodrome couvert en 2003, la création d'un skatepark en octobre 2002 et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent la volonté de la nouvelle municipalité de promouvoir l'activité sportive. En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France29. Le 24 juin, elle a été désignée première ex-aequo avec Tignes30.

Après le retrait de Lionel Jospin de la vie politique �* la suite de son échec �* la présidentielle le 21 avril 2002, François Hollande est réélu député le 16 juin 2002, avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour31.

Lors de la campagne des élections régionales et cantonales de 2004, il fait un tour de France des régions alors que, des personnalités socialistes de premier plan, seule Ségolène Royal s'est engagée dans la lutte dans le Poitou-Charentes23. Le Parti socialiste remporte 24 des 26 régions françaises et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche), �* un moment où la popularité du gouvernement Raffarin est au plus bas. En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, un record pour ce scrutin.

Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » �* la Constitution européenne et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, Laurent Fabius. Contrairement �* ce qu'il avait promis �* ce dernier32, il décide d'organiser un référendum interne au PS sur la question : le 1er décembre, les militants votent « oui » �* 59 %. Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. Il sort finalement affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Le PS est, dès lors, vu par les médias comme durablement divisé entre partisans du « oui » et partisans du « non », emmenés par Laurent Fabius, �* qui François Hollande retire son poste de numéro deux du parti.

Au congrès du Mans de 2005, la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de Martine Aubry, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Julien Dray et Bertrand Delanoë) obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003). Voulant mettre fin �* un an de discussions et de querelles, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le 24 novembre 2005, seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS, avec 76,96 %. Il est alors considéré par ses détracteurs comme l'homme de la « synthèse molle », « fuyant l'affrontement pour au final ne rien décider »33,34.

En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne Ségolène Royal, il renonce �* se présenter �* l'élection présidentielle de 200735, pour laquelle il a contribué �* l'élaboration du programme socialiste36. Après avoir gagné la primaire organisée par le PS, Ségolène Royal est finalement battue par Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle. Le 17 juin 2007, François Hollande est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés37. D'après un classement effectué en 2010 par lesinfos.com, conduit par Bernard de La Villardière, il occupe la 411e place des députés les plus actifs38.

La liste qu'il conduit l'emporte �* l'élection municipale de Tulle en 2008, au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite39. En application de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l'un de ses proches, Bernard Combes, lui succédant en tant que maire. Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Corrèze dans le canton de Vigeois, au premier tour, le 10 mars 2008, avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat UMP, le maire de Vigeois Albert Chassaing. Il succède le 20 mars suivant �* Jean-Pierre Dupont �* la présidence du conseil général de la Corrèze, détenue par la droite depuis 1970, date �* laquelle Jacques Chirac avait été élu comme successeur d'Élie Rouby, mort quelques jours avant les élections cantonales. À ce poste, il lance notamment l'opération « ordicollège » (financement d'ordinateurs portables pour tous les élèves et enseignants de la 5e �* la 3e �* partir de 2008, �* quoi s'ajoutent en 2010 des iPad en 6e)40. Sa gestion des finances du département, entre 2008 et 2012, est parfois critiquée par ses opposants41,42 ; en réponse �* cette accusation, la porte-parole de campagne de François Hollande, Delphine Batho, souligne que la droite, qui était �* la tête du département entre 2001 et 2008, aurait cumulé une dette de 300 millions d'euros43.

Le 26 novembre 2008, �* la suite du congrès de Reims, Martine Aubry lui succède au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Il n'était pas candidat �* sa propre succession, mais avait soutenu la candidature de Bertrand Delanoë32.

Élection présidentielle de 2012

Élu Président de la République le 6 mai 2012. Il bat Nicolas Sarkozy.

Primaire socialiste

Article détaillé : Primaire présidentielle socialiste de 2011.





Logo utilisé par François Hollande dans le cadre de la primaire socialiste.




François Hollande lors d'un meeting, en août 2011.
Dans les mois qui suivent son départ de la direction du Parti socialiste, François Hollande travaille �* la préparation d'un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l'éducation ; pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre �* gauche » animé par Stéphane Le Foll en 2009 puis l'association « Démocratie2012 » animé par Dominique Villemot et Jean-Marie Cambacérès en 2010. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur en vue de la primaire présidentielle socialiste de 201144. Ayant conditionné sa candidature �* sa reconduction �* la présidence du conseil général de la Corrèze45, il se déclare officiellement candidat �* la primaire �* Tulle, quelques heures après sa réélection, le 31 mars 201146.

Dans le cadre de la pré-campagne de la primaire socialiste, François Hollande apparaît comme le principal rival de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et alors favori des sondages. Les médias le présentent donc comme l'« anti-DSK », du fait de sa volonté de devenir un « président normal »47,48. Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle et arrêté �* New York le 14 mai 2011, ce qui empêche son retour en France avant la clôture des candidatures �* la primaire.

François Hollande, qui était distancé de plus de 20 points dans les sondages par Dominique Strauss-Kahn au premier tour de la primaire, est, dès lors, considéré comme le favori. Mais il doit faire face �* la montée de Martine Aubry dans les enquêtes d'opinion �* la suite de l'annonce de la candidature de cette dernière, le 28 juin 2011. À partir de la mi-juillet, François Hollande est de nouveau en tête49. Durant la campagne, il est notamment critiqué pour son bilan �* la tête du Parti socialiste et �* son manque d'expérience ministérielle50.

En mai 2010, il avait qualifié, conformément au projet socialiste, d'« illusion » un retour du déficit public �* 3 % du PIB en 2013, « sauf �* augmenter drastiquement les impôts »51,52,53,54. Toutefois, face �* la crise de la dette dans la zone euro, il s'engage, dans un entretien accordé au Monde le 16 juillet 2011, �* réaliser cet objectif, jugeant que « nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manœuvre »55. De même, il défend un retour �* l'équilibre des comptes publics en 2017 et, bien que refusant l'inscription de la « règle d'or » sur les déficits dans la Constitution, propose une « loi de programmation » sur la réduction des déficits56. Il déclare que « le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera »57. Il appelle par ailleurs �* « une réforme fiscale ample consistant �* imposer le même barème �* tous les revenus, ceux du travail comme ceux du capital », supprimant « les niches fiscales et les mesures dérogatoires » et fusionnant « l'impôt sur le revenu et la CSG ».

En septembre 2011, sa proposition d'abandonner la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant �* la retraite et de recréer 60 000 �* 70 000 postes dans l'Éducation nationale, soit environ 12 000 postes par an pendant cinq ans, pour un coût annuel de 500 millions d'euros, est critiquée �* droite et �* l'extrême droite, et par sa concurrente Martine Aubry58. L'autre mesure phare qu'il défend durant la campagne des primaires, le « contrat de génération », qui prévoit des dispenses de charges sociales pour les entreprises embauchant un jeune tout un gardant un senior, fait également l'objet de critiques, tant �* droite que par Martine Aubry, pour son coût — estimé �* huit milliards d'euros par an par l'Institut de l'entreprise59 — et pour sa supposée inefficacité dans les pays l'ayant mise en œuvre. Pour ces deux mesures, François Hollande indique que le financement se fait par redéploiement de crédits (« autant de dépenses supplémentaires que d'économies »)60.

Au soir du premier tour de la primaire, le 9 octobre 2011, François Hollande réalise un score de 39,17 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour avec Martine Aubry (30,42 %). Entre les deux tours, les quatre candidats éliminés au premier tour, Manuel Valls (5,63 %), Jean-Michel Baylet (0,64 %), Ségolène Royal (6,95 %) et Arnaud Montebourg (17,19 %) apportent leur soutien �* François Hollande. Le 16 octobre 2011, il l'emporte avec 56,57 % des suffrages, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste et du Parti radical de gauche pour l'élection présidentielle de 2012. Lors de son premier discours consécutif �* sa désignation, il appelle �* un grand rassemblement et affirme : « C'est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis �* des générations, durant toute la République, de croire �* l'égalité et au progrès »61.

Campagne présidentielle

Article détaillé : Élection présidentielle française de 2012.





Logotype utilisé par François Hollande dans le cadre de sa campagne.




François Hollande, lors d'un meeting �* Rennes, le 4 avril 2012.
Sa campagne est organisée par Pierre Moscovici et Stéphane Le Foll, assistés des préfets Nacer Meddah et Chantal Jourdan62, et adjoints de Michel Sapin pour la préparation du projet présidentiel et Manuel Valls �* la tête d'un pôle de communication de quatre porte-parole63.

Le début de sa campagne est marquée par les difficultés entourant l'élaboration de l'accord programmatique et électoral entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts en vue de 2012, notamment en ce qui concerne une éventuelle sortie du nucléaire64. François Hollande intervient dans le cadre de cet accord, revendiquant le retrait du paragraphe sur la « reconversion �* emploi constant » de la filière MOX, puis s'opposant �* la proposition de supprimer le droit de veto de la France au Conseil de sécurité des Nations unies65. En outre, il subit une série de critiques, de ses concurrents de gauche (Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon) et de la droite, qui lui supposent un manque d'autorité et lui reprochent de cultiver l'ambiguïté66,67, dans l'attente de son programme.

Après en avoir esquissé les grandes lignes, lors d'un premier grand meeting au Bourget, le 22 janvier 201268,69, il présente le 26 janvier �* la Maison des Métallos ses « soixante engagements pour la France », qui prévoient :
en politique européenne, la conclusion d'un nouveau contrat de partenariat franco-allemand, la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des services publics ;
face au système financier, la création d'une agence de notation européenne, la séparation des activités de crédit et d'investissement des banques ;
en matière énergétique, la réduction de 75 �* 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d'ici 2025;
concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, la création d'une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires �* 150 000 euros, le plafonnement des niches fiscales �* un maximum de 10 000 euros par an, la remise en cause de l'allègement de l'ISF, mesures qui doivent rapporter 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon lui;
la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A, l'État mettant �* la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans ;
sur l'insertion des jeunes, le recrutement de 60 000 professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui permettrait �* un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en contrepartie d'exonérations de charges, création au total de 150 000 emplois aidés ;
des aides aux PME, avec la création d'une banque publique d'investissement orientée vers les PME et la réduction du taux d'imposition �* 30 % pour les moyennes entreprises et �* 15 % pour les petites ;
le recrutement de 5 000 magistrats, policiers et gendarmes et le rétablissement de la retraite �* 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans.

Il évalue le coût total des nouvelles mesures �* 20 milliards d'euros en cinq ans et �* 29 milliards d'euros les hausses d'impôts nécessaires si le taux de croissance est de 2 % en 2014 puis de 2,5 % les années suivantes70,71,72.
Le chiffrage de son programme est contesté par ses opposants et par l'Institut Montaigne, de tendance libérale73, d'autant plus qu'au programme initial s'ajoutent plusieurs mesures, annoncées début mars 2012 (sur l'enseignement supérieur, le droit des femmes, le pouvoir d'achat), pour un coût supplémentaire évalué entre 2,8 et 5,2 milliards par an selon le think tank patronal l'Institut de l'entreprise74.

Avec 28,63 % des voix (10 272 705 voix) au premier tour75, François Hollande se qualifie pour le second tour, arrivant devant Nicolas Sarkozy, avec 27,18 % des suffrages exprimés. Il obtient le plus grand nombre de voix des candidats socialistes au premier tour depuis 1988, se trouvant �* un niveau également supérieur �* celui de François Mitterrand avant son élection en 1981.

Le 6 mai 2012, François Hollande sort vainqueur au second tour face au président sortant Nicolas Sarkozy, avec plus de 51 % des voix, et est élu 24e président de la République française (son investiture aura lieu au plus tard le 15 mai 2012).

Détail des mandats et fonctions

Mandats parlementaires
23 juin 1988 - 1er avril 1993 : député de la première circonscription de la Corrèze.
Depuis le 12 juin 1997 : député de la première circonscription de la Corrèze.
20 juillet 1999 - 17 décembre 1999 : député européen.

Mandats locaux
14 mars 1983 - 16 mars 1989 : conseiller municipal d'Ussel.
17 mars 1989 - 24 juin 1995 : adjoint au maire de Tulle.
23 mars 1992 - 30 mars 1992 : conseiller régional du Limousin.
25 juin 1995 - 18 mars 2001 : conseiller municipal de Tulle.
16 mars 1998 - 2 avril 2001 : conseiller régional du Limousin.
19 mars 2001 - 17 mars 2008 : maire de Tulle.
depuis le 20 mars 2008 : président du conseil général de la Corrèze.

Fonctions politiques
1994 - 1995 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des questions économiques.
1995 - 1997 : porte-parole, secrétaire national du Parti socialiste, chargé de la presse.
1997 - 2008 : membre du bureau national et premier secrétaire du Parti socialiste.

Présidence de la République
6 mai 2012 : élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle (son investiture devant avoir lieu au plus tard le 15 mai 2012
).

Distinctions et décorations

Décorations officielles

Publications

Ouvrages de François Hollande
La Gauche bouge, ouvrage collectif écrit sous le pseudonyme de Jean-François Trans, éd. Jean-Claude Lattès, 1985.
L'Heure des choix. Pour une économie politique, avec Pierre Moscovici, 1991, (ISBN 978-2738101464).
L'Idée socialiste aujourd'hui, Omnibus, 2001 (en collaboration) (ISBN 978-2259195843).
Devoirs de vérité, entretiens avec Edwy Plenel, éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2234059344).
Droit d'inventaires, entretiens avec Pierre Favier, Le Seuil, 2009 (ISBN 978-2020979139).
Le rêve français, Éditions Privat, août 2011 (ISBN 978-2708944411).
Un destin pour la France, Fayard, janvier 2012 (ISBN 978-2213662831).
Changer de destin, Robert Laffont, 23 février 2012, (ISBN 978-2221131176), 180 pages.

Préfaces de François Hollande
Le socialisme selon Léon Blum de David Frapet, Créer, 2003.
Le dernier Chirac de Bruno Dive, Jacob-Duvernet, 2009.
Pourquoi pas le socialisme ? de Gerald Cohen, L'Herne, 2010 (ISBN 9782851979216).

Notes et références


1.↑ Le Who's Who In France (éd. 2006)
2.↑ a, b, c et d « François Hollande, "Miss Glaçon" et les "nantis" », dans Le Nouvel Observateur, 31 août 2011 [texte intégral [archive]], article citant les bonnes feuilles de François Hollande. Itinéraire secret, biographie de Serge Raffy.
3.↑ [1] [archive]
4.↑ Hollande, l'effort tranquille [archive] sur Libération, 17 octobre 2011
5.↑ Nicole Hollande [archive] sur L'Internaute, consulté le 19 mars 2012
6.↑ a et b Anna Cabana, « Vous avez dit « normal » ? », dans Le Point, 24 février 2011 [texte intégral [archive] (page consultée le 21 janvier 2012)]
7.↑ « Cherchez le père… », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 46.
8.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et j « Qui est François Hollande ? », article citant la notice biographique rédigée par Hortense Paillard dans La république des lettres [archive].
9.↑ HEC Paris - Grande École - FAQ [archive]
10.↑ Site TV5 Monde [archive].
11.↑ a, b et c Pascal Riché, « Douze trucs �* savoir sur la jeunesse de François Hollande », dans Rue89, 16 octobre 2011 [texte intégral [archive]].
12.↑ Émilie Cabot, « Les confidences de Ségolène Royal et sa fille » [archive] sur leJDD.fr, 21 mars 2012
13.↑ « En annonçant sa séparation d'avec M. Hollande, Mme Royal peut afficher ambitions et désaccords » [archive], Le Monde, 17 juin 2007.
14.↑ Royal 'wanted love rival sacked [archive], The Telegraph, 25 juin 2007.
15.↑ « François Hollande officialise sa liaison avec une journaliste » [archive], Le Point, 13 octobre 2010.
16.↑ Marie Guichoux, « De l'ombre �* la lumière », dans Le Nouvel Observateur, no 2450, 20-26 octobre 2011, p. 68-69.
17.↑ François Hollande officialise sa relation avec Valérie Trierweiler [archive] toulouse7.com, 13 octobre 2010.
18.↑ François Hollande officialise sa relation avec une journaliste dans « Gala » [archive] Le Point, 12 décembre 2010.
19.↑ François Hollande, une carrière au parti socialiste [archive] Sur le site leparisien.fr
20.↑ « Hollande François, carte d'identité », sur l'Estrepublicain.fr [archive].
21.↑ François Hollande et Judith Perrignon, « Je me souviens (2). François Hollande en Corrèze, juin 81. "Pour Chirac, j'étais le labrador de Mitterrand" », dans Libération, 8 août 1996 [texte intégral [archive]]
22.↑ C'est avec les vaches sacrées qu'on fait les meilleurs steacks tartares [archive] Sur le site andrebercoff.com
23.↑ a et b Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, éditions Fayard, 2011.
24.↑ « Sept succès, sept erreurs », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 51.
25.↑ Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, éditions Fayard, 2011. p. 163.
26.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, Michel Revol, « Hollande pour les Nuls », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 46.
27.↑ Laurent de Boissieu, « Tous les candidats élus au Parlement européen ne siègeront pas [archive] », La Croix, 9 juin 2009. Consulté le 14 novembre 2010
28.↑ « Municipales 2001 - Tulle » [archive], site d'Ipsos.
29.↑ Vidéo de présentation des clubs tullistes [archive]
30.↑ Une de La Montagne du 25 juin 2008. Voi l'article page 10 « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste »
31.↑ Élections législatives de 2002 - résultats dans la première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur.
32.↑ a et b Michel Revol, « Le chasseur d'éléphants », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 54.
33.↑ Rosalie Lucas, Marion Mourgue, Martine Aubry : les secrets d'une ambition, Éditions Archipel, 2011, p. 113.
34.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, Michel Revol, « Hollande pour les Nuls », Le Point, 20 octobre 2011, no 2040, p. 44.
35.↑ Sylvie Pierre-Brossolette, « L'homme qui fait peur �* Sarkozy… et �* DSK », Le Point, no 2006, 24 février 2011, p. 33.
36.↑ À la fin du printemps 2006, François Hollande met au point le calendrier d'élaboration du programme du Parti socialiste en vue des élections nationales de 2007. Le texte est soumis aux membres du PS et approuvé le 22 juin 2006. Le projet finalisé est approuvé par le conseil national du Parti le 1er juillet suivant.
37.↑ Élections législatives de 2007 - résultats dans le première circonscription de la Corrèze [archive] sur le site du ministère de l'Intérieur.
38.↑ « Et le député le plus actif est... » [archive], L'Express, 20 mai 2010.
39.↑ Élections municipales de 2008 - résultats �* Tulle [archive] sur le site du Figaro.
40.↑ Site de l'opération ordicollège [archive]
41.↑ http://www.linternaute.com/actualite...hollande.shtml [archive]
42.↑ http://www.lemonde.fr/election-presi...3_1471069.html [archive]
43.↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/polit...elon-cope.html [archive]
44.↑ « François Hollande, la tortue du PS » [archive], Le Point, 1er mars 2011.
45.↑ « Hollande pas candidat aux primaires s'il est battu aux cantonales » [archive], site de RMC, 20 janvier 2011.
46.↑ « Hollande officiellement en course pour 2012 » [archive], site d'Europe 1, 31 mars 2011.
47.↑ « C'est quoi « un président normal » ? » [archive], site de TF1-LCI, 23 mai 2011.
48.↑ « François Hollande, l'anti-DSK ? » [archive], France Soir, 1er juin 2011.
49.↑ Voir ici l'évolution des divers sondages (avec mention précise des sources) dans l'article Wikipédia consacré �* la primaire.
50.↑ « Pourquoi François Hollande est devenu la nouvelle cible de ses « amis » au PS » [archive], politique.net, 26 mai 2011.
51.↑ Le Grand rendez-vous avec François Hollande - 30/05/10 [archive].
52.↑ G. F. V., « Déficits : Hollande et Aubry sortent des clous du projet PS », dans France-Soir, 17 juillet 2011 [texte intégral [archive]].
53.↑ « Un déficit �* 3% en 2013 est "impossible" », dans Le Figaro, 30 mai 2011 [texte intégral [archive]].
54.↑ Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol, « Peut-il faire mieux que Sarkozy ? », dans Le Point, no 2036, 22 septembre 2011, p. 44.
55.↑ Emmanuel Jarry, « Martine Aubry s'engage �* revenir �* 3% de déficit public en 2013 », dans Reuters France, 17 juillet 2011 [texte intégral [archive]]
56.↑ « Règle d'or : loi « après la présidentielle » » [archive], dépêche AFP reprise par Le Figaro, 20 août 2011.
57.↑ Françoise Fressoz, Sophie Landrin et Thomas Wieder, « François Hollande : "la dette est l'ennemie de la gauche et de la France" », dans Le Monde, 16 juillet 2011 [texte intégral [archive]].
58.↑ « Éducation : François Hollande critiqué sur deux fronts » [archive], Le Figaro, 12 septembre 2011.
59.↑ « Ce que coûterait vraiment la mise en œuvre du programme de François Hollande pour 2012 » [archive], Challenges, 21 octobre 2011.
60.↑ Patrick Bonaza, « Pas de sang, pas de larmes… », dans Le Point, no 2040, 20 octobre 2011, p. 42 [texte intégral [archive]]
61.↑ Primaire PS: revivez la victoire de François Hollande [archive] sur lexpress.fr, L'Express, 16 octobre 2011
62.↑ François Hollande recrute deux préfets pour sa campagne [archive] Sur le site nominations.acteurspublics.com
63.↑ « Hollande s'entoure de fidèles pour sa campagne », Le Monde, 17 novembre 2011, p. 8.
64.↑ « Accord PS-Verts : Hollande assume, Duflot croit “en la parole donnée” » [archive], Le Parisien, 16 novembre 2011.
65.↑ « Nucléaire, droit de veto �* l'ONU : Hollande fait le tri dans l'accord PS-EELV » [archive], LCI-TF1, 28 novembre 2011.
66.↑ Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol, « François Hollande : "J'ai déj�* démontré mon autorité" », dans Le Point, 30 décembre 2011 [texte intégral [archive]].
67.↑ François-Xavier Bourmaud, « François Hollande cultive l'ambiguïté », dans Le Figaro, 5 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
68.↑ Gérard Courtois, « François Hollande �* l'épreuve du Bourget », dans Le Monde, 23 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
69.↑ Sylvain Courage, « Hollande au Bourget : cap �* gauche ! », dans Le Nouvel Observateur, 22 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
70.↑ http://www.impots-economie.com/le-co...de/%7Ctitre=« [archive] Le coûteux programme de Hollande », 5 avril 2012
71.↑ Sylvain Courage, « La leçon d'Hollande le techno », dans Le nouvel Observateur, 26 janvier 2012 [texte intégral [archive]].
72.↑ « Le projet présidentiel de François Hollande en intégralité », 26 janvier 2012, sur le site du Nouvel Observateur [archive].
73.↑ « Le programme de François Hollande tablerait sur des recettes fiscales surestimées » [archive], Les Échos.
74.↑ « Combien de milliards engagés par François Hollande en une semaine ? » [archive], BFM Business, 16 mars 2012.
75.↑ Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012 [archive], consulté le 26/04/12

Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :
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Bibliographie
François Bachy, François Hollande, un destin tranquille, Plon, 2001.
François Bachy, L'Énigme Hollande, Plon, 2005.
« De la rue de Solférino �* la rue de Varenne ? — Hollande : quand le joker entre dans le jeu », dans Le Nouvel Observateur, 6 décembre 2001.
« François Hollande, l'autre pays du socialisme », dans Le Monde, 12 juin 2003.
« François Hollande — En situation, enfin », dans Challenges, 24 juin 2004.
« La consultation au PS sur l'Europe est une victoire personnelle de M. Hollande », dans Année politique, économique et sociale 2004, éditions Événements et tendances, 2005.
Claude Estier, Un combat centenaire. 1905-2005. Histoire des socialistes français, Le Cherche-midi éditeur, 2005.
Marie-Ève Malouines et Carl Meeus, La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande, Fayard, 2006 (ISBN 2-213-62354-6).
Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, Fayard, 2011 (ISBN 978-2-213-63520-0).

Articles connexes
L'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), dont il fut administrateur.
Valérie Trierweiler, sa compagne.
Ségolène Royal, la mère de ses enfants.
René Teulade, son ancien suppléant �* l'Assemblée nationale.

Liens externes
Blog de François Hollande.
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Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale.
Catégories : Premier secrétaire du Parti socialiste (France)
Député de la Corrèze
Député européen élu en France 1999-2004
Conseiller général de la Corrèze
Président de conseil général
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Maire de Tulle
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Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
Élève de l'École des hautes études commerciales de Paris
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Naissance en 1954
Naissance �* Rouen
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Laatst gewijzigd door Aligator : 6 mei 2012 om 23:00.
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Oud 6 mei 2012, 23:38   #5
SDX
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Hier een wat vollediger uitéénzetting :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hollande
Goh, wat 'n prachtig ... euh ... socialistisch palmares!
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Oud 6 mei 2012, 23:46   #6
Aligator
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Goh, wat 'n prachtig ... euh ... socialistisch palmares!
Was den deze beter ?
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Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler3 sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973.

Étudiant �* l'université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Deux ans plus tard, au terme de ses études universitaires, il obtient un certificat d'aptitude �* la profession d'avocat4 avec la note de 10/20. Il a par ailleurs obtenu un DEA en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 19695,6.

En septembre 1979, il entre �* l'Institut d'études politiques de Paris section Pol.Eco.Soc. dont il sort, en 19817, non diplômé5. Selon Catherine Nay, cet échec est probablement dû �* une note éliminatoire en anglais8.

Il effectue son service militaire en 1978, �* la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage9.

Il a exercé la profession de jardinier durant deux ans
10[réf. insuffisante].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy

Een middelmatige leerling, een zittenblijver, die 2 jaar bladeren gekeerd heeft in het leger...
Geluk dat ze er vanaf zijn, de Fransen.
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Oud 7 mei 2012, 00:09   #7
SDX
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Was den deze beter ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy

Een middelmatige leerling, een zittenblijver, die 2 jaar bladeren gekeerd heeft in het leger...
Geluk dat ze er vanaf zijn, de Fransen.
De toekomst zal 't uitwijzen.
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Oud 7 mei 2012, 00:34   #8
Kallikles
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Citaat:
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Was den deze beter ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy

Een middelmatige leerling, een zittenblijver, die 2 jaar bladeren gekeerd heeft in het leger...
Geluk dat ze er vanaf zijn, de Fransen.
Inderdaad.
__________________
islamophobie et bêtise ordinaire:
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Zipper
de bruine pest is de islam. Het is de meest boosaardige ideologie sinds het nazisme.
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Pericles
Mogelijk zijn het hebben van verbale kwaliteiten niet uw grootste talent.
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Andev
Waarom zou ik moeten weten wat "multivariaatanalyse" betekent???
De mensen, steeds meer en meer, hebben lak aan dat soort gelul.
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Mike Godwin
By all means, compare these shitheads to Nazis.
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Gipsy
Ja ik heb gezegd dat ik de moord op duizenden Nigerianen, omdat het zwarten zijn, goedpraat.
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Gipsy over Europa's moslims
Naft er over en een stekske.
Kallikles is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 02:34   #9
Robinus V
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door omaplop Bekijk bericht
Besluit: een socialist????

Ja een echte kaviaarsocialist!!
Waarom moet een socialist arm zijn?

Je kiest een mens voor het beleid dat die gaat voeren, m.i., niet voor de persoon wie die is. En als een president toevallig uit een rijke familie komt, dan maakt dat hem geen minder goede president.

Laatst gewijzigd door Robinus V : 7 mei 2012 om 02:35.
Robinus V is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 04:15   #10
patrickve
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Oorspronkelijk geplaatst door Robinus V Bekijk bericht
Waarom moet een socialist arm zijn?
Omdat zijn ideologie rijke mensen haat, en natuurlijk omdat zijn economisch nirvana uit exclusief armen bestaat.

Waarom moet een socialist arm zijn ? Omdat de voorzitter van de Kukuxclub geen zwarte kan zijn.
patrickve is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 07:40   #11
vlijmscherp
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door patrickve Bekijk bericht
Omdat zijn ideologie rijke mensen haat, en natuurlijk omdat zijn economisch nirvana uit exclusief armen bestaat.

Waarom moet een socialist arm zijn ? Omdat de voorzitter van de Kukuxclub geen zwarte kan zijn.
waar haal jij dat in feite dat een socialist rijke mensen haat? en hij is helemaal geen socialist hé
__________________
multiculturele samenleving: de vrijheid van elk individu om zijn cultuur te beleven binnen de grenzen van de wetten van het land.
We moeten blijven hopen, blijven geloven in het goede in de mens. Anders lopen we ons vast in een cynisch, zelfdestructief wereldbeeld waar een wit-zwart denken regeert.
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Oud 7 mei 2012, 07:43   #12
Cynara Cardunculus
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Hij heeft natuurlijk wel chance gehad dat DSK zijn piemeltje in de weg zat.
Cynara Cardunculus is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 07:54   #13
andy.v
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door vlijmscherp Bekijk bericht
en hij is helemaal geen socialist hé
Was een zin uit zijn speech van gisteravond niet letterlijk "je suis un socialiste..."?

Ik heb geen goede hoop in de toekomst voor Frankrijk, maar laten we hem uit respect het voordeel van de twijfel geven
__________________
~ Klaag en zaag niet over wat een ander doet zonder te motiveren hoe je het zelf beter zou doen ~

Laatst gewijzigd door andy.v : 7 mei 2012 om 07:55.
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Oud 7 mei 2012, 08:03   #14
Zenit
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Robinus V Bekijk bericht
Waarom moet een socialist arm zijn?

Je kiest een mens voor het beleid dat die gaat voeren, m.i., niet voor de persoon wie die is. En als een president toevallig uit een rijke familie komt, dan maakt dat hem geen minder goede president.
Als socialistisch presidentskandidaat moet je de massa's dan ook niet opzetten tegen de andere kandidaat met praatjes dat hij voor les riches is en zijn tijd op jachten doorbrengt.


Een socialist moet niet arm zijn, maar moet minstens gevoel hebben voor de klasse mensen waarvoor hij opkomt.
Zowel Hollande als DSK zijn kaviaarsocialisten, zoals de meeste bekende sossen. Wat weten die van het leven van mensen die de eindjes moeten aan elkaar knopen?

Vind je het etisch verantwoord dat een 'socialist' als DSK pakken van 10.000 euro rondloopt en een garage vol luxewagens heeft? Vind je het geloofwaardig als hij vervolgens komt zeggen wat goed voor le petit peuple?
Zenit is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 11:47   #15
Bert Deckers
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door andy.v Bekijk bericht
Was een zin uit zijn speech van gisteravond niet letterlijk "je suis un socialiste..."?

Ik heb geen goede hoop in de toekomst voor Frankrijk, maar laten we hem uit respect het voordeel van de twijfel geven
Er is maar weinig positieve hoop voor de autochtone Fransen...
__________________
Bert Deckers is offline   Met citaat antwoorden
Oud 7 mei 2012, 12:18   #16
andy.v
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Bert Deckers Bekijk bericht
Het presidentschap gaat over zoveel meer dan het immigratieprobleem, maar dit is blijkbaar het enige wat men onthouden heeft, dat Sarko de immigratie wilde beperken.
__________________
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Oud 7 mei 2012, 12:22   #17
patrickve
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door vlijmscherp Bekijk bericht
waar haal jij dat in feite dat een socialist rijke mensen haat? en hij is helemaal geen socialist hé


Ge hebt die gasten nog niet goed bezig gehoord blijkbaar.

http://www.lexpress.fr/actualite/pol...s_1087428.html

Citaat:
François Hollande a-t-il un problème avec les riches? Depuis sa petite phrase "je n'aime pas les riches" prononcée en 2006, le candidat socialiste entretient des rapports ambigus avec les plus fortunés.
Citaat:
L'été dernier lors de l'université d'été du PS, il joue ce qui va devenir l'un de ses sketchs les plus connus, celui de la "manif de riches". Il ironise sur les grands patrons français, �* l'instar de Maurice Lévy, qui désirent être davantage taxé. "Qu'ils nous attendent, nous arrivons", leur promet-il alors.

Laatst gewijzigd door patrickve : 7 mei 2012 om 12:23.
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Oud 7 mei 2012, 12:28   #18
andy.v
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Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door Zenit Bekijk bericht
Als socialistisch presidentskandidaat moet je de massa's dan ook niet opzetten tegen de andere kandidaat met praatjes dat hij voor les riches is en zijn tijd op jachten doorbrengt.


Een socialist moet niet arm zijn, maar moet minstens gevoel hebben voor de klasse mensen waarvoor hij opkomt.
Zowel Hollande als DSK zijn kaviaarsocialisten, zoals de meeste bekende sossen. Wat weten die van het leven van mensen die de eindjes moeten aan elkaar knopen?

Vind je het etisch verantwoord dat een 'socialist' als DSK pakken van 10.000 euro rondloopt en een garage vol luxewagens heeft? Vind je het geloofwaardig als hij vervolgens komt zeggen wat goed voor le petit peuple?
Zou je het normaal vinden dat iemand die het politiek gezien zo ver geschopt heeft, dé machtspositie in een land bemachtigd heeft en alle lasten van het land op zijn schouders genomen heeft, bereid gevonden wordt om dit allemaal voor een "normaal" loon te doen, enkel en alleen omdat hij een socialist is?

En wat moet hij met zijn centen doen? Op een boekske zetten en doen alsof ze niet bestaan?

Neen, een goede leider kan perfect steenrijk zijn en gaat voor mijn part elke avond met een nieuwe luxewagen naar seksfeestjes. Zolang hij uiteindelijk maar de juiste beslissingen neemt om alle klassen uit de bevolking goede vooruitzichten te bieden en de economie van het land op peil te houden.
__________________
~ Klaag en zaag niet over wat een ander doet zonder te motiveren hoe je het zelf beter zou doen ~
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Oud 7 mei 2012, 15:05   #19
cheverrant
Partijlid
 
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Links in Frankrijk gaat het dragen van de hoofddoek voor Moslims weer toelaten, de pensioengrens voor oudere werknemers stabiliseren of zelfs (liefst) optrekken en dan kan de nieuwe regering weer 6 jaar op lauweren rusten tot aan de nieuwe verkiezingen. Recht is geschied !
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Oud 7 mei 2012, 15:30   #20
Steben
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Mag ik vragen waarom de achtergrond van Hollande enkele uren na z'n verkiezing zo belangrijk wordt? Er is een wekenlange campagne geweest.
__________________
Baarle Werkgroep
Citaat:
Oorspronkelijk geplaatst door duupje
Steben is nen goeie kerel
leve de manmanman club
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