eno2
3 september 2011, 11:10
Vakbonden moeten zich meer met de organisatie van het werk zelf bemoeien, dat hebben ze maar al te lang verwaarloosd ten gunste van looneisen.
Een tekst die actie van de CGT in die richting aankondigt in Frankrijk is deze:
Citaat:
Ce n’est pas le travail qui rend malade mais le mal-travail. Ce qui crée la souffrance, c’est que tous les jours on empêche les salariés de bien travailler. Quand une aide-soignante, dans un service de gériatrie, doit faire la toilette de dix personnes en une heure, elle se trouve en conflit éthique avec elle-même, ses valeurs, le sens même de son travail. Et le drame est que, du fait de l’éclatement des collectifs de travail, elle ne peut en parler ni avec ses collègues ni avec sa hiérarchie.
C’est ainsi que les méthodes managériales mises en place depuis vingt ans portent atteinte �* la santé des salariés des entreprises du public comme du privé. On décide d’en haut �* partir des seuls critères financiers, d’objectifs inatteignables, de normes inadaptées au travail réel. Il n’y a aucune fatalité �* ce que cela perdure. Il n’y a pas �* attendre pour changer le travail et son organisation. De la même façon que les salariés peuvent espérer gagner par la lutte syndicale des augmentations de salaires, ils peuvent ensemble changer le travail et ses organisations. La CGT est décidée �* s’appuyer sur la volonté de tous les salariés de faire du bon travail pour agir pour la qualité du travail et le changer. La CGT, c’est la Confédération générale du travail, et ça a un sens !
Bernard Thibault
L'Humanité vandaag
Een voorbeeld om te volgen!
Een tekst die actie van de CGT in die richting aankondigt in Frankrijk is deze:
Citaat:
Ce n’est pas le travail qui rend malade mais le mal-travail. Ce qui crée la souffrance, c’est que tous les jours on empêche les salariés de bien travailler. Quand une aide-soignante, dans un service de gériatrie, doit faire la toilette de dix personnes en une heure, elle se trouve en conflit éthique avec elle-même, ses valeurs, le sens même de son travail. Et le drame est que, du fait de l’éclatement des collectifs de travail, elle ne peut en parler ni avec ses collègues ni avec sa hiérarchie.
C’est ainsi que les méthodes managériales mises en place depuis vingt ans portent atteinte �* la santé des salariés des entreprises du public comme du privé. On décide d’en haut �* partir des seuls critères financiers, d’objectifs inatteignables, de normes inadaptées au travail réel. Il n’y a aucune fatalité �* ce que cela perdure. Il n’y a pas �* attendre pour changer le travail et son organisation. De la même façon que les salariés peuvent espérer gagner par la lutte syndicale des augmentations de salaires, ils peuvent ensemble changer le travail et ses organisations. La CGT est décidée �* s’appuyer sur la volonté de tous les salariés de faire du bon travail pour agir pour la qualité du travail et le changer. La CGT, c’est la Confédération générale du travail, et ça a un sens !
Bernard Thibault
L'Humanité vandaag
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