Tyl du miroir aux hibous
2 oktober 2004, 14:45
Un récent sondage �* paraître en faveur du Pape commandité par un journal
"catholique" tendrait �* montrer qu'une majorité de Français reconnaissent
dans son très saint machin un homme de bien.
Le Pape, c'est quoi ?
C'est un vieil homme n'ayant jamais connu l'amour et le trésor qui dort
entre leurs fesses.
C'est un vieux donneur de leçons, et sans doute pas un spécialiste de la
matière.
C'est l'homme qui dit aux Africains, du haut de la fraîcheur des murs trop
épais du Vatican : "Baisez sans capote, Dieu vous le rendra".
Grandeur d'âme. Bonté divine.
Pourquoi, alors que tout , A L'ÉVIDENCE, prouve que le pape, du haut de
son hélas responsabilité symbolique, a tort, pourquoi des millions
d'imbéciles continuent �* voir en lui un homme de bien ?
Sur l'échelle de l'humanisme Nelson Mandela, qui, comme pour les
tremblements de terre ou les nains de Blanche-Neige, en compte sept, le
Pape obtient le modeste score de 2. On n'ose pas mettre zéro �* une
personne âgée, la canicule de l'année dernière a déj�* fait le plein.
C'est que du point de vue français, le pape est inoffensif.
On baise, on fume, on boit. On va �* l'église pour le mariage en faisant
plaisir aux grands-parents, ça leur laisse un souvenir.
Mais grosso modo, la chance nous a souri et nous sommes sortis de
l'obscurité de la domination catholique.
Pour s'en souvenir un peu, il suffit de lire les bandes dessinées de
Carlos Gimenez.
Va pour l'Espagne.
De revoir les "Magdalene sisters".
Va pour l'Irlande.
De voir "Just a kiss", de Ken Loach.
Va pour l'Écosse.
Ce ne sont que de minuscules exemples de ce qu'est la morale quand elle
est prêchée par des morts, des inaptes au bonheur, des voeux de pénitence,
de repentance, de débandade et de ventres mous.
Il faut dire du mal de l'Eglise, et le dire très haut.
Je fais de mon mieux.
Pendant ce temps-l�*, les catholiques africains meurent en rêvant de dieu,
le tout-petit dieu des impuissants de la vérité révélée, celui qui
n'existe pas.
"catholique" tendrait �* montrer qu'une majorité de Français reconnaissent
dans son très saint machin un homme de bien.
Le Pape, c'est quoi ?
C'est un vieil homme n'ayant jamais connu l'amour et le trésor qui dort
entre leurs fesses.
C'est un vieux donneur de leçons, et sans doute pas un spécialiste de la
matière.
C'est l'homme qui dit aux Africains, du haut de la fraîcheur des murs trop
épais du Vatican : "Baisez sans capote, Dieu vous le rendra".
Grandeur d'âme. Bonté divine.
Pourquoi, alors que tout , A L'ÉVIDENCE, prouve que le pape, du haut de
son hélas responsabilité symbolique, a tort, pourquoi des millions
d'imbéciles continuent �* voir en lui un homme de bien ?
Sur l'échelle de l'humanisme Nelson Mandela, qui, comme pour les
tremblements de terre ou les nains de Blanche-Neige, en compte sept, le
Pape obtient le modeste score de 2. On n'ose pas mettre zéro �* une
personne âgée, la canicule de l'année dernière a déj�* fait le plein.
C'est que du point de vue français, le pape est inoffensif.
On baise, on fume, on boit. On va �* l'église pour le mariage en faisant
plaisir aux grands-parents, ça leur laisse un souvenir.
Mais grosso modo, la chance nous a souri et nous sommes sortis de
l'obscurité de la domination catholique.
Pour s'en souvenir un peu, il suffit de lire les bandes dessinées de
Carlos Gimenez.
Va pour l'Espagne.
De revoir les "Magdalene sisters".
Va pour l'Irlande.
De voir "Just a kiss", de Ken Loach.
Va pour l'Écosse.
Ce ne sont que de minuscules exemples de ce qu'est la morale quand elle
est prêchée par des morts, des inaptes au bonheur, des voeux de pénitence,
de repentance, de débandade et de ventres mous.
Il faut dire du mal de l'Eglise, et le dire très haut.
Je fais de mon mieux.
Pendant ce temps-l�*, les catholiques africains meurent en rêvant de dieu,
le tout-petit dieu des impuissants de la vérité révélée, celui qui
n'existe pas.