D'Iberville
9 augustus 2005, 10:25
.... puisque rien n'avait été prévu pour affronter une guerre longue, les
industriels japonais se retrouvèrent confrontés �* une demande massive de
l'armée pour des armements qu'ils n'étaient pas en mesure de fabriquer.
"Bien avant la guerre, les usines avaient été aménagées dans des zones
fortement urbanisées, ce qui rendit difficile leur extension et accrut
le recours �* la sous-traitance de petits artisans locaux : de petits
ateliers familiaux, voire les innombrables petites échoppes, ne
pouvaient concilier quantité et qualité (...) Des dizaines de milliers
de pièces demandées d'urgence durent être détruites parce que totalement
impropres �* l'usage, ou durent être renvoyées pour complément d'usinage,
d'où de sérieux ralentissements de production".
Isolés sur leur île, et ne craignant aucune puissance industrielle �*
proximité immédiate de leurs côtes, les responsables japonais n'avaient
jamais voulu développer de bombardiers stratégiques �* long rayon
d'action, préférant - tout comme leurs alliés allemands - consacrer
leurs efforts �* la construction de petits bimoteurs comme le Mitsubishi
Ki-21 (http://www.ijaafpics.com/JB&W3/Ki-21-34s.jpg), jugés plus
polyvalents et surtout plus aptes �* épauler les armées dans leur
progression.
Mais lorsque l'avancée inexorable des Américains plaça le Japon �* portée
des bombardiers B29, ces mêmes responsables durent affronter une menace
contre laquelle rien n'avait été prévu.
(...) la concentration des usines et des ateliers de sous-traitance
autour des grands centres urbains, que les B29 prirent pour cibles dès
l'automne 1944. Dans ce domaine, le Japon paya durement l'imprévoyance
générale tant des autorités trop confiantes que des constructeurs trop
peu concernés par les problèmes de sécurité. Les grands centres
industriels connus des Américains constituèrent de véritables
invitations au bombardement
(...) Une fois de plus, la prise de conscience fut trop tardive. Les
déplacements d'usines furent entrepris dans la plus grande
précipitation, sous les bombes. En 1945, il résulta de ce chaos une
chute sensible de la production" (Le Fana de l'Aviation, Hors Série no
3, page 88)
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"It's not having what you want, it's wanting what you've got"
industriels japonais se retrouvèrent confrontés �* une demande massive de
l'armée pour des armements qu'ils n'étaient pas en mesure de fabriquer.
"Bien avant la guerre, les usines avaient été aménagées dans des zones
fortement urbanisées, ce qui rendit difficile leur extension et accrut
le recours �* la sous-traitance de petits artisans locaux : de petits
ateliers familiaux, voire les innombrables petites échoppes, ne
pouvaient concilier quantité et qualité (...) Des dizaines de milliers
de pièces demandées d'urgence durent être détruites parce que totalement
impropres �* l'usage, ou durent être renvoyées pour complément d'usinage,
d'où de sérieux ralentissements de production".
Isolés sur leur île, et ne craignant aucune puissance industrielle �*
proximité immédiate de leurs côtes, les responsables japonais n'avaient
jamais voulu développer de bombardiers stratégiques �* long rayon
d'action, préférant - tout comme leurs alliés allemands - consacrer
leurs efforts �* la construction de petits bimoteurs comme le Mitsubishi
Ki-21 (http://www.ijaafpics.com/JB&W3/Ki-21-34s.jpg), jugés plus
polyvalents et surtout plus aptes �* épauler les armées dans leur
progression.
Mais lorsque l'avancée inexorable des Américains plaça le Japon �* portée
des bombardiers B29, ces mêmes responsables durent affronter une menace
contre laquelle rien n'avait été prévu.
(...) la concentration des usines et des ateliers de sous-traitance
autour des grands centres urbains, que les B29 prirent pour cibles dès
l'automne 1944. Dans ce domaine, le Japon paya durement l'imprévoyance
générale tant des autorités trop confiantes que des constructeurs trop
peu concernés par les problèmes de sécurité. Les grands centres
industriels connus des Américains constituèrent de véritables
invitations au bombardement
(...) Une fois de plus, la prise de conscience fut trop tardive. Les
déplacements d'usines furent entrepris dans la plus grande
précipitation, sous les bombes. En 1945, il résulta de ce chaos une
chute sensible de la production" (Le Fana de l'Aviation, Hors Série no
3, page 88)
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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"It's not having what you want, it's wanting what you've got"