D'Iberville
25 augustus 2005, 23:05
"A l’approche du premier anniversaire de la sanglante prise d’otages de
l’école de Beslan, dans le sud de la Russie, les mères endeuillées ont
reçu l’ordre, sans explication, de se rendre au cimetière où sont
enterrés leurs enfants. L�*, sous leurs yeux, une ambulance a déchargé un
cercueil rempli de restes humains.
Ces morceaux de chair non identifiés reposaient depuis près de dix mois
dans un laboratoire. Pourtant, aucun responsable n’était disponible pour
se justifier ou, au moins, leur apporter du réconfort aux familles
pendant qu’elles pleuraient ou s’évanouissaient. On leur a simplement
fait savoir que les autorités étaient trop occupées.
Pour ces parents éplorés, toujours traumatisés par le souvenir de la
prise d’otages de 1.128 enfants, parents et enseignants de l’école de
Beslan, en Ossétie du Nord, cet incident n’est que le reflet de
l’indifférence et des tentatives d’étouffement de l’affaire qui
prévalent depuis l’attaque terroriste, qui s’est déroulée du 1er au 3
septembre 2004. Au moins 330 personnes, dont 186 enfants, avaient été
tués dans l’assaut.
"Nous étions scandalisés qu’aucun responsable ne soit venu (...) alors
qu’ils sont responsables de ce qui s’est passé. Ces morceaux de chair
sont aussi nos enfants", se lamentait Susanna Dudiyeva, une des femmes
présentes au moment de l’incident.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=236234
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"It's not having what you want, it's wanting what you've got"
l’école de Beslan, dans le sud de la Russie, les mères endeuillées ont
reçu l’ordre, sans explication, de se rendre au cimetière où sont
enterrés leurs enfants. L�*, sous leurs yeux, une ambulance a déchargé un
cercueil rempli de restes humains.
Ces morceaux de chair non identifiés reposaient depuis près de dix mois
dans un laboratoire. Pourtant, aucun responsable n’était disponible pour
se justifier ou, au moins, leur apporter du réconfort aux familles
pendant qu’elles pleuraient ou s’évanouissaient. On leur a simplement
fait savoir que les autorités étaient trop occupées.
Pour ces parents éplorés, toujours traumatisés par le souvenir de la
prise d’otages de 1.128 enfants, parents et enseignants de l’école de
Beslan, en Ossétie du Nord, cet incident n’est que le reflet de
l’indifférence et des tentatives d’étouffement de l’affaire qui
prévalent depuis l’attaque terroriste, qui s’est déroulée du 1er au 3
septembre 2004. Au moins 330 personnes, dont 186 enfants, avaient été
tués dans l’assaut.
"Nous étions scandalisés qu’aucun responsable ne soit venu (...) alors
qu’ils sont responsables de ce qui s’est passé. Ces morceaux de chair
sont aussi nos enfants", se lamentait Susanna Dudiyeva, une des femmes
présentes au moment de l’incident.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=236234
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