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View Full Version : Le 25e anniversaire du coup d=?ISO-8859-1?B?uek=?=tat du 12septembre 1980


INFO-TURK
13 september 2005, 15:05
> Le 25e anniversaire du coup d¹état du 12 septembre 1980
>
> Les héritages honteux
> de la dictature militaire persistent
> au seuil de l'UE
>
> Le 12 septembre 1980...�* Les généraux de l¹Armée turque ont effectué un coup
> d¹état militaire pour empêcher le progrès des forces civiles défendant les
> droits sociaux et économiques des travailleurs et les droits nationaux du
> peuple kurde. Le processus de démocratisation et d¹adhésion �* la Communauté
> économique européenne (actuellement l¹Union européenne) a été arrêté par force
> et le pays a été transformé en un immense camp de concentration.
>
> En effet, le coup d¹état du 12 septembre 1980 était la deuxième phase d¹un
> processus de militarisation dans tous les domaines du pays.
>
> Auparavant, le coup d'état du 12 mars 1971 avait déj�* aboli ou détruit
> plusieurs droits et institutions démocratiques par l'application d'une
> répression sans précédente.
>
> Nous allons évoquer le bilan honteux du putsch du 12 mars 1971 �* son 35e
> anniversaire en 2006.
>
> Aujourd'hui, au 25e anniversaire, nous rappelons une fois de plus les crimes
> commis par les putschistes du coup d'état du 12 septembre.
>
> Les crimes commis par les putschistes du coup d'état du 12 septembre:
>
> * La Constitution imposée en 1982 par la junte militaire a aboli les derniers
> vestiges des libertés reconnues par la Constitution de 1961.
> * Cette constitution nie les droits fondamentaux du peuple kurde et des
> minorités arménienne, assyrienne et grecque de la Turquie.
> * La domination de l'Armée sur la vie politique, économique et sociale du pays
> a été rendue intouchable par les privilèges reconnus par cette constitution au
> Conseil de la sûreté nationale (MGK).
> * En deux ans, plus de 650.000 personnes ont été arrêtées et soumises �* la
> torture.
> * 500 personnes ont perdu la vie durant leur détention.
> * Des milliers de personnes ont été rendues handicapées.
> * 210.000 procès politiques ont été ouverts devant les cours militaires.
> * Un total de 98.404 personnes a été jugé en raison de leurs opinions.
> * 6.353 personnes ont été jugées sous la menace de peine capitale.
> * 21.764 personnes ont été condamnées aux lourdes peines de prison.
> * Cinquante personnes ont été exécutées �* l'issu des procès politiques.
> * Des fichiers ont été ouverts sur 1.683.000 personnes.
> * 348.000 personnes se sont vues refusées l'obtention de passeports.
> * Les universités ont été placées sous l'autorité du Conseil suprême de
> l'Education (YOK), dépendant du pouvoir politique.
> * 15.509 personnes ont été chassées de leurs postes universitaires sous la loi
> N°1402.
> * 18.000 fonctionnaires, 2.000 juges et procureurs, 4.000 officiers de police,
> 2.000 officiers de l'Armée et 5.000 enseignants ont été forcés de
> démissionner.
> * Tous les parties politiques ont été fermés.
> * Les activités des 23.667 associations ont été arrêtées.
> * La presse a été soumise �* la censure.
> * 4.509 personnes ont été déportées par les commandants de la loi martiale.
> * Plusieurs condamnés ont perdu la vie en prison en raison de mauvais
> traitement ou lors de la grève da faim en protestation contre ce mauvais
> traitement.
> * 113.607 livres ont été brûlés.
> * 39 tonnes de livres, de magasines et de journaux ont été détruites par des
> usines de papier de l'Etat.
> * 937 films ont été interdits.
> * 2.792 auteurs, traducteurs et journalistes ont été traduits devant les
> tribunaux.
> * Le total des peines de prison prononcées contre les journalistes et
> écrivains s'élevaient �* 3.315 ans et 3 mois.
> *
> 25 ans après le coup d'état du 12 september 1980:
>
>> 1. Les généraux putschistes sont toujours protégés par le gouvernement et la
>> demande des victimes pour les traduire devant des tribunaux est toujours
>> refusée. Une démonstration organisée �* cette fin le 11 septembre 2005 a été
>> interdite par le gouverneur d'Istanbul. Des écrivains et journalistes
>> critiquant les généraux putschistes sont toujours jugés même sous le nouveau
>> code pénal.
>> �*
>> 2. La constitution anti-démocratique prônant la supériorité et le monopole de
>> la race et de la langue turques (Articles 3, 42 et 66), imposée en 1982 par
>> la junte militaire, est toujours en vigueur. L'article 4 déclare que
>> l'Article 3 ne pourra jamais être modifié, même la modification de cet
>> article ne pourra jamais être proposée. En plus, un système électoral
>> imposant un seuil national de 10% est toujours maintenu au détriment des
>> partis politiques représentant des opinions différentes, notamment pro kurde
>> ou de gauche, afin que le parti islamiste reste au pouvoir avec une majorité
>> absolue dans le parlement malgré un score électoral moins de 50%.
>>
>> �*3. Malgré la soi-disant "démilitarisation" du Conseil national de la Sûreté
>> (MGK), les militaires continuent �* dicter leurs choix militaristes�* par les
>> déclarations médiatisées du chef de l'Etat-major ou des commandants des
>> forces terrestres, aériennes ou navales. De plus, le Haut�* Conseil militaire
>> (YAS), chargé de gérer le fonctionnement interne de l'Armée, continue �*
>> radier certains officiers considérés "anti-laïques" malgré l'opposition du
>> gouvernement. Les militaires exercent leur contrôle sur la vie économique du
>> pays par le biais de leur holding financier sui generis OYAK et d'une série
>> d'industries de guerre.
>>
>> �*4. Il y a toujours milliers de détenus politiques dans les prisons turques.
>> Le ministère de la Justice�* a annoncé le 12 août 2005 que le nombre des
>> détenus pour "des délits de terreur" s'élève actuellement �* 3.788 et qu'ils
>> se trouvent dans 73 grandes prisons du pays dont 11 prisons de type-F.
>>
>> �*5. L'exécution sommaire et la torture lors de l'arrestation se pratiquent
>> toujours. Tout récemment, des manifestants kurdes ont été abattus par les
>> forces de sécurité. En plus, les groupes ultra-nationalistes sont encouragés
>> �* lyncher ceux qui se manifestent pour défendre les droits du peuple kurde ou
>> pour protester contre les conditions carcérales des prisonniers politiques..
>>
>> 6. Le nouveau code pénal turc, applaudi par l'Union européenne, constitue
>> toujours une menace sur la liberté de presse. Plusieurs journalistes sont
>> toujours jugés pour insulte �* l'Armée, au gouvernement ou aux forces de
>> sécurité en raison de leurs critiques, en vertu de l'article 302 (l'ancien
>> article 159) du CPT. Récemment, le romancier Orhan Pamuk a été inculpé sous
>> l'article 301 du même code pénal pour avoir insulté la nation turque car il
>> avait parlé du massacre des Arméniens et des Kurdes.
>>
>> 7. Malgré quelques réformes cosmétiques, les droits égaux (enseignement,
>> expression audio-visuel, association) ne sont toujours pas reconnus pour le
>> peuple kurde ainsi que pour les minorités ethniques ou religieuses du pays,
>> notamment�* arméniennes, assyriennes, grecques et alévites. Toutes les
>> initiatives pacifiques du mouvement national kurde en vue d'arriver �* une
>> solution pacifique sont systématiquement déclinée et les opérations
>> militaires se poursuivent afin de satisfaire la voracité de l'Armée et de
>> l'industrie de guerre.
>>
>> 8. Ankara ne montre aucune intention de reconnaître les injustices et
>> atrocités commises dans l'histoire de Turquie et poursuit une politique
>> absolument négationniste. Selon le motif de l'Article 305, les citoyens qui
>> demandent le retrait des militaires turcs de Chypre ou déclarent que le
>> génocide arménien a effectivement eu lieu pendant la première guerre
>> mondiale, pourront être poursuivis en justice. En plus, les missions
>> diplomatiques d'Ankara�* incitent souvent les ressortissants turcs et même les
>> élus ou candidats d'origine turque des partis politiques européens
>> (socialistes, libéraux, écolos ou chrétiens) �* participer aux manifestations
>> négationnistes.
>
> En dépit de ces faits, les porte-parole de la Commission européenne, soumis
> aux chantages d'Ankara, affirment que la Turquie a déj�* rempli toutes les
> conditions pour relancer les négociations d'adhésion �* partir du 3 octobre
> 2005. Pour eux, le seul problème qui demeure est le refus turc de reconnaître
> la République de Chypre.
>
> Est-ce vraiement le seul problème qui demeure?
>
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Walter B.
13 september 2005, 17:15
On Tue, 13 Sep 2005 16:04:36 +0200, INFO-TURK <[email protected]>
wrote:

<snip - html, whatever>

et pour poster en goret tu gagnes une place gratuite dans ma boitakon.

=?iso-8859-1?Q?Jean-Claude=AE?=
17 september 2005, 11:55
Le 25e anniversaire du coup d'état du 12 septembre 1980http://www.175-25.be/FR/homepage/

JC