"Ermite" <
[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
> Le Sat, 8 Oct 2005 13:18:33 +0200, "Jean-Claude®"
> <
[email protected]> a écrit :
>
> >Et on dit merci a qui ??
> >
> >Merci Elio.( Monseigneur )
>
> Pas spécifiquement. Il ne fait que continuer l'oeuvre de ses nombreux
> prédécesseurs.
> --
> Ermite
C'est lui qui lorsqu'il était vice premier et ministre des communication a
élaboré le plan de privatisation de la poste en mm temps que les
consolidations stratégiques de la Sabena, de Belgacom et de la SNCB
Van De Linotte n'a fait que finaliser son rêve avec excés et dans
l'indifférence générale.
Emile Vandervelde doit se retourner plus d'une fois dans sa tombe.
Même Jean Gol ( personnage de droite s'il en était un ) lorsqu'il avait
envisagé ces mesures début des années 90 avait déclenché un mouvement de
grève et avait dut faire marche arrière.
D'accord que les articles ci dessous a été écrits par le PTB, mais je défie
quiconque de démontrer qu'il s'agit la d'un tissus de mensonges.
Dommage que personne n'ose rappeller ces manipulations dans la presse
démocratique et INDEPENDANTE et en faire une analyse plus objective et plus
poussée.
JC
D'abord un petit rappel sur son action dans l'enseignement
--------------------------------------------
La poudre (aux yeux) Di Rupo lave plus rouge
Marco Louvier
29-08-2002
Le PS veut un État modernisé, efficace, qui soit un recours permanent pour
chaque citoyen. C'est que Di Rupo a déclaré en clôturant les «Ateliers du
progrès», ces rencontres ouvertes que le parti tient depuis cinq cents jours
sur une série de thèmes.
Pour prouver �* son auditoire que le drapeau rouge est hissé bien haut, le
président du PS tire même �* la mitrailleuse sur le libéral Louis Michel,
lequel avait critiqué le pôle des gauches (Ecolo-PS) défendu par Di Rupo.
Pour ce dernier, il s'agit de restaurer l'autorité de l'État dans
l'économie. Un exemple: il est fondamental de garantir �* tous le droit et le
libre accès �* l'éducation: «Les enseignants en ont assez des réformes qu'ils
jugent intempestives.»1
Enseignement
Pour juger de la sincérité de ce discours, il est utile de rappeler de ce
que Di Rupo a fait depuis qu'il a reçu son premier maroquin ministériel,
voici dix ans. En 1992, il devient justement ministre de l'Éducation. Et si
les pertes d'emploi qu'il a imposées sont restées moins célèbres que celles
de sa collègue Onkelinx, beaucoup d'enseignants se souviennent pourtant de
la lutte qu'ils ont dû mener contre ce jeune ministre prometteur.
La CEMNL, centrale chrétienne des enseignants, rappelle qu'�* cette époque
«au nom d'une logique qui trouve ses fondements dans les rapports de l'OCDE,
selon lequel l'enseignement en Belgique coûte trop cher pour des résultats
médiocres, 1.635 charges du secondaire seront sacrifiées, 36.000 heures
récupérées! Une fois de plus, l'enseignement fait front, mais «l'effet Di
Rupo» joue �* plein sur l'opinion publique, mystifiée par un discours
beaucoup plus habile que celui de ses prédécesseurs............
----------------------------------
mardi, 18 mai 2004, 10h10
Il faut libéraliser, mais �* un rythme raisonnable»
Avant de devenir président du Parti Socialiste, Elio Di Rupo a fait ses
preuves comme vice-premier ministre avec le portefeuille de l'économie et
des entreprises publiques. C'est durant son mandat ministériel qu'ont été
menées les plus grandes entreprises de privatisation, avec notamment la
cession de participation de la Sabena �* Swissair en 1995 et l'ouverture au
privé de Belgacom.
La grande décision qui fait qu'aujourd'hui la Poste est dans une situation
catastrophique a été prise le 9 juin 1999, lorsqu'un arrêté royal a proclamé
la libéralisation du marché postal, l'ouverture �* la concurrence privée.
Cet arrêté royal «réduit le service postal universel �* la levée, le tri et
la distribution des envois dont le poids est inférieur �* 350g.» Au-del�* de
ce poids, tout peut être distribué par le privé. Avant, le monopole de la
Poste était total. Cet arrêté a été la première étape pour la libéralisation
du marché postal. Il prévoit mêmeque «la poste peut confier �* un tiers par
voie contractuelle (en sous-traitance, donc) une partie dudit service
universel». Bref, tous les instruments légaux sont l�* pour privatiser une
partie des activités postales et sous-traiter une partie de l'autre au
privé!
Qui était ministre des Communications lorsque cette décision a été prise?
Eh oui... Di Rupo. Le même qui déclarait encore �* la RTBf le 8 février 2001:
«Il faut libéraliser mais sous conditions et �* un rythme raisonnable». Il
est directement responsable du fait que 400 bureaux «non rentables» ont été
fermés, ne pouvant être financés par les activités rentables de la Poste.
Si Di Rupo pensait ce qu'il dit, il exigerait qu'on revienne �* une Poste
100% publique. Il exigerait qu'on abolisse les lois qui libéralisent le
secteur, tant au niveau européen (les articles 87�* 89 du traité européen)
qu'au niveau belge (son propre arrêté royal de juin 99, par exemple).
Pendant la campagne électorale de l'année passée, Di Rupo déclarait encore
«qu'il ferait tout pour maintenir les 42.000 emplois �* la SNCB». Mais le 23
octobre, il «prend acte de la volonté de la SNCB de supprimer 4.524 emplois
en 2 ans.»4
Consolidation stratégique, joli nom pour une privatisation
Entendons bien, Di Rupo parle toujours de ses privatisations sous les termes
de «consolidation stratégique». Vous trouvez que cela ne veut rien dire?
Vous n'êtes pas les seuls, le patronat aussi trouve qu'il faut laisser
tomber les tabous et parler clairement de privatisation.5 Mais le président
du PS tient �* ce terme de consolidation stratégique Une leçon apprise sans
doute auprès Philippe Delusinne, un autre de ses amis.
Delusinne, un proche d'Albert Frère, est aujourd'hui le patron de RTL-TVI,
mais il est aussi l'ex-patron de Young & Rubicam, une des plus grosses
agences publicitaires du pays6. Depuis la nomination de Delusinne, tout
l''audiovisuel francophone belge est sous l'influence PS, puisqu'un autre
socialiste, Philippot, dirige la RTBF.
C'est sans doute pour cette raison que nous n'aprendrons pas qu'avec
l'entrée en Bourse de Belgacom, ce 22 mars, les actionnaires privés de la
société auront encaissé en tout 334% de leur investissement de 1996. Ce qui
leur fait un profit 4,25 milliards d'euros (171 milliards de FB). Six
capitalistes ont ainsi encaissé 15 fois plus que les mesures sociales
décidées �* Ostende par le gouvernement pour toute la population du pays.
En clair, face �* un ministre socialiste, mieux vaut être un capitaliste en
bonne santé qui licencie �* tour de bras qu'un travailleur malade du stress
en passe de perdre son emploi. Car la consolidation stratégique des
effectifs a été en sens inverse de celle des profits. A Belgacom, l'emploi
est passé de 25.600 en 1996 �* 18.500 aujourd'hui. Merci Elio.
Garantir l'avenir de chacun... des capitalistes
Comment oser affirmer que «les services publics constituent un pilier
indispensable de notre système social»7, alors que les barons socialistes
ont été les pionniers de la transformation d'un service public en véritable
usine �* stress?
Ces prochaines années, la qualité d'entreprise publique de La Poste et de la
SNCB est directement menacée. La décision d'un éventuel désengagement total
de l'Etat au sein de Belgacom sera aussi soumis �* la discussion. Le PS se
déclare a priori contre cette option. Mais on peut faire confiance aux
spécialistes de la communication conseillant Di Rupo et Vande Lanotte, les
pères de la privatisation partielle et de la mise en Bourse de Belgacom,
pour nous inventer une de ces expressions capables de masquer la réalité de
cette privatisation totale.
Bref, quand Di Rupo avance son slogan «Garantir l'avenir pour chacun», c'est
surtout chacun des capitalistes profitant de ses privatisations dont
l'avenir est garanti. A l'inverse d'un PTB qui défend «Les gens d'abord, pas
le profit», le président du PS pourrait lancer: «L'argent d'abord, par le
profit».