=?ISO-8859-15?Q?R=E9jean_Laflamme?=
6 april 2006, 19:10
Will Coyote a écrit :
> Du bout des griffes, Réjean Laflamme tapotait sur son clavier:
>
>
>>Vous êtes hilarant.
>
>
> Merci. l'humour est une arme terrible!... irresistible!
Une arme quand elle est volontaire, dans votre cas, c'est plutôt
involontaire.
[charcutage du propos désagréable sur le "révisionnisme québécois"]
>
>>Ce genre de petit commentaire géographique
>>(xénophobe ?) mesquin est très facile �* retourner...
>
>
> Ah bon. Je suis peut-être nul en géographie.
Vous le faites exprès ?
Ma remarque visait votre remarque désobligeante (supprimée opportunément
par vous) sur le révisionnisme historique québécois.
>Mais quand �* l'annonce
> de l'attaque allemande, le BEF s'enfonça en Belgique vers la Hollande.
>Je ne peut m'empêcher de penser que les combats ques les Britanniques
>livrairent en Hollande,
Vous auriez dû vous en empêcher car les Alliés atteignirent le 14 mai
l'Escaut et les Britanniques n'iront jamais plus loin en nombre
qu'Anvers et la rive sud de l'Escaut.
La disposition des forces alliées au 14 mai est celui-ci :
-- de la Mer du Nord en s'appuyant sur les Néerlandais jusqu'�* Anvers :
la 7e armée française
-- entre Anvers et Louvain, l'armée belge
-- entre Louvain et Wavre, la BEF (le corps expéditionnaire britannique)
-- de Louvain �* Namur, la 1ère armée française
-- de Namur vers la frontière française, la 2e et 9e armées françaises
La BEF : 20 km de front...
> Mais bon!... ;-) [Il s'emble que vous ayez oublié quelques passages
> dans l'histoire du BEF sur le continent...]
Pas du tout.
>
> Vous dites que le BEF a fui honteusement �* la place de combattre?
Je n'ai pas dit honteusement mais simplement qu'elle n'a guère combattu
et s'est surtout replié au lieu d'attaquer alors que les lignes
allemandes étaient très étirées et en saillie.
> Les civils hollandais et belges témoins de leur combat risquent de
> ne pas être d'accord avec votre point de vue.
Pfff. C'est vraiment du n'importe quoi.
>
>
>>Justement, vous avez remarqué que c'est exactement ce que je dis :
>>retrait sur les côtes
>
>
> Oui. Vous vous contredisez vous même.
????
> Vous dites "retraite vers les
> côtes".
La Dyle (entre Louvain et Wavre) que vous mentionniez c'est pas sur la
côte vous savez...
> Lorsque le BEF réalisa qu'il s'était jetté dans le piège de la
> "Nasse belge"
Ce n'était pas un piège, c'est un moment décisif : l'attaquant qui
s'enfonce dans un saillant est aussi vulnérable, plus peut-être, tout
dépend de l'ordre et l'état d'esprit que l'on peut maintenir dans ses
troupes qui étaient encore largement intactes.
>et se retrouva encercler dans les Flandres, l'objectif
> primordial devint de sauver le maximum de troupes britanniques.
Avant d'être une nasse, il y eut un saillant allemand périlleusement
ténu. Il fallait attaquer et encercler les Allemands trop avancés, c'est
ce que craignaient les généraux allemands, au lieu de quoi justement les
Anglais se replièrent comme je l'ai dit en partie parce que les
autorités françaises paniquèrent après Sedan alors que la partie était
loin d'être perdue, ce manque de ressort des autorités françaises fit
craindre aux Britanniques que la sort en était scellé.
>
> Retraite qui se fit au contact de l'ennemi, progressivement, et non
> "en fuyant honteusement, sans combattre"
Je n'ai jamais écrit "en fuyant honteusement". Vous déformez et mentez �*
nouveau. Le problème c'est la retraite plutôt que l'attaque sur le
saillant allemand.
>
>>alors que le Corps devait être engagé bien plus loin des côtes).
>
>
> Ce qu'il fit... Il entra en Belgique, se déploya sur la Meuse et la Dyle
> Et même pénétra en Hollande.
jamais plus loin que l'Escaut, une minuscule partie des Alliés (pas sûr
que ce soit la BEF, presque sûr que non) en Zélande du Sud (sur la côte).
> Avec les conséquences que l'on sait...
Justement, c'est sans rapport.
>
>
>>En passant beaucoup de Français sont morts pour protéger
>>le rembarquement des Anglais.
>
>
> Et inversement...
Combien (on parle de mémoire de 100 000 Français) ?
>
> Je vous rappelle tout de même que sur les 3800000 soldats alliés
> sauvés dans la poche de Dunkerque, le tier (120000 hommes) était
> français.
C'est peu.
>
>>Mais bien sûr, je suis un peu pressé maintenant, mais je vais vous
>>revenir.
>
>
> J'attend avec impatience...
Vous avez manqué mon autre message, mais je vais me faire un plaisir de
vous le renvoyer, mon cher Guillaume le rigolo.
>
>>Entretemps rappelez-nous les grands faits du corps expéditionnaire
>>britannique loin des plages, les pertes dans ces batailles,
>
>
> Je me souviens des combats sur la Meuse, la Dyle, la bataille de
> Louvain, dans les Flandres, sur la Lys, l'Yser, ...
COMBIEN ? Quelles pertes subies, quelles pertes infligées %
>
>
>>des engagements, et comparez aux armées française et même belge.
>
>
> L'armée belge se battit magnifiquement. L'armée française aussi
> (dommage qu'elle ait eut un corps d'officier parfaitement inefficace
> qui pensait toujours avec une guerre de retard)
Vous ne comparez pas les pertes subies et infligées, Coyote.
> Du bout des griffes, Réjean Laflamme tapotait sur son clavier:
>
>
>>Vous êtes hilarant.
>
>
> Merci. l'humour est une arme terrible!... irresistible!
Une arme quand elle est volontaire, dans votre cas, c'est plutôt
involontaire.
[charcutage du propos désagréable sur le "révisionnisme québécois"]
>
>>Ce genre de petit commentaire géographique
>>(xénophobe ?) mesquin est très facile �* retourner...
>
>
> Ah bon. Je suis peut-être nul en géographie.
Vous le faites exprès ?
Ma remarque visait votre remarque désobligeante (supprimée opportunément
par vous) sur le révisionnisme historique québécois.
>Mais quand �* l'annonce
> de l'attaque allemande, le BEF s'enfonça en Belgique vers la Hollande.
>Je ne peut m'empêcher de penser que les combats ques les Britanniques
>livrairent en Hollande,
Vous auriez dû vous en empêcher car les Alliés atteignirent le 14 mai
l'Escaut et les Britanniques n'iront jamais plus loin en nombre
qu'Anvers et la rive sud de l'Escaut.
La disposition des forces alliées au 14 mai est celui-ci :
-- de la Mer du Nord en s'appuyant sur les Néerlandais jusqu'�* Anvers :
la 7e armée française
-- entre Anvers et Louvain, l'armée belge
-- entre Louvain et Wavre, la BEF (le corps expéditionnaire britannique)
-- de Louvain �* Namur, la 1ère armée française
-- de Namur vers la frontière française, la 2e et 9e armées françaises
La BEF : 20 km de front...
> Mais bon!... ;-) [Il s'emble que vous ayez oublié quelques passages
> dans l'histoire du BEF sur le continent...]
Pas du tout.
>
> Vous dites que le BEF a fui honteusement �* la place de combattre?
Je n'ai pas dit honteusement mais simplement qu'elle n'a guère combattu
et s'est surtout replié au lieu d'attaquer alors que les lignes
allemandes étaient très étirées et en saillie.
> Les civils hollandais et belges témoins de leur combat risquent de
> ne pas être d'accord avec votre point de vue.
Pfff. C'est vraiment du n'importe quoi.
>
>
>>Justement, vous avez remarqué que c'est exactement ce que je dis :
>>retrait sur les côtes
>
>
> Oui. Vous vous contredisez vous même.
????
> Vous dites "retraite vers les
> côtes".
La Dyle (entre Louvain et Wavre) que vous mentionniez c'est pas sur la
côte vous savez...
> Lorsque le BEF réalisa qu'il s'était jetté dans le piège de la
> "Nasse belge"
Ce n'était pas un piège, c'est un moment décisif : l'attaquant qui
s'enfonce dans un saillant est aussi vulnérable, plus peut-être, tout
dépend de l'ordre et l'état d'esprit que l'on peut maintenir dans ses
troupes qui étaient encore largement intactes.
>et se retrouva encercler dans les Flandres, l'objectif
> primordial devint de sauver le maximum de troupes britanniques.
Avant d'être une nasse, il y eut un saillant allemand périlleusement
ténu. Il fallait attaquer et encercler les Allemands trop avancés, c'est
ce que craignaient les généraux allemands, au lieu de quoi justement les
Anglais se replièrent comme je l'ai dit en partie parce que les
autorités françaises paniquèrent après Sedan alors que la partie était
loin d'être perdue, ce manque de ressort des autorités françaises fit
craindre aux Britanniques que la sort en était scellé.
>
> Retraite qui se fit au contact de l'ennemi, progressivement, et non
> "en fuyant honteusement, sans combattre"
Je n'ai jamais écrit "en fuyant honteusement". Vous déformez et mentez �*
nouveau. Le problème c'est la retraite plutôt que l'attaque sur le
saillant allemand.
>
>>alors que le Corps devait être engagé bien plus loin des côtes).
>
>
> Ce qu'il fit... Il entra en Belgique, se déploya sur la Meuse et la Dyle
> Et même pénétra en Hollande.
jamais plus loin que l'Escaut, une minuscule partie des Alliés (pas sûr
que ce soit la BEF, presque sûr que non) en Zélande du Sud (sur la côte).
> Avec les conséquences que l'on sait...
Justement, c'est sans rapport.
>
>
>>En passant beaucoup de Français sont morts pour protéger
>>le rembarquement des Anglais.
>
>
> Et inversement...
Combien (on parle de mémoire de 100 000 Français) ?
>
> Je vous rappelle tout de même que sur les 3800000 soldats alliés
> sauvés dans la poche de Dunkerque, le tier (120000 hommes) était
> français.
C'est peu.
>
>>Mais bien sûr, je suis un peu pressé maintenant, mais je vais vous
>>revenir.
>
>
> J'attend avec impatience...
Vous avez manqué mon autre message, mais je vais me faire un plaisir de
vous le renvoyer, mon cher Guillaume le rigolo.
>
>>Entretemps rappelez-nous les grands faits du corps expéditionnaire
>>britannique loin des plages, les pertes dans ces batailles,
>
>
> Je me souviens des combats sur la Meuse, la Dyle, la bataille de
> Louvain, dans les Flandres, sur la Lys, l'Yser, ...
COMBIEN ? Quelles pertes subies, quelles pertes infligées %
>
>
>>des engagements, et comparez aux armées française et même belge.
>
>
> L'armée belge se battit magnifiquement. L'armée française aussi
> (dommage qu'elle ait eut un corps d'officier parfaitement inefficace
> qui pensait toujours avec une guerre de retard)
Vous ne comparez pas les pertes subies et infligées, Coyote.