"Falloujah mon amour" <
[email protected]> a écrit dans le
message de news:
[email protected]. com
> abourick a écrit :
>> "Falloujah mon amour" <
[email protected]> a écrit dans le
>> message de news:
>>
[email protected]. com
>>
>>> ... Des films bien faits,
>>> divertissants, plusieurs inspirés d'auteurs chrétiens (Tolkien et C.
>>> S. Lewis), voil�* les succès de l'accès.
>>
>>
>>
>>
>>
>> Tolkien le gnostique serait chrétien ! Au fou !
>>
>
> Hmm. Pire catho. Vous avez lu sa correspondance (moi une partie)? Vous
> connaissez Newman ? JRR Tolkien qui se rendait �* la messe matinale
> tous les jours avoue dans sa correspondance vouloir faire une oeuvre
> chrétienne (cf. infra).
>
>
> Au hasard : http://www.alalettre.com/international/tolkien-intro.htm
>
> "On touche l�*, d'emblée, �* une autre clé majeure de l'oeuvre de
> Tolkien : la religion. Tolkien etait fervent catholique, ce qui, en
> Angleterre, n'est pas forcément facile �* porter. Ceci explique
> l'absence apparente de religion dans le SdA (dont des exégètes
> distraits ont pu s'étonner...). Il est vrai qu'on n'y voit pas
> un seul prêtre, pas une seule église... Mais toute l'oeuvre de
> J.R.R Tolkien est imbibée de religion ! Il met en scène Dieu
> Lui-même (re-nommé « Eru », ou « Illuvatar », au gré du texte),
> et le Très-Haut intervient directement dans le script, prononçant et
> effectuant, de but en blanc, la transformation de la terre plate en
> terre sphérique (lors de la submersion de Numénor) !
> "
>
> http://indexfantastique.phpnet.org/essai/ficheessai.php3?key=13&LstCle=,14,19,18,5,17,16,7,15,6,9,1,10,11,2,3,4,13 ,8,12&itemNb=17
>
> Les milieux universitaires anglais et en particulier Cambridge et
> Oxford, ont longtemps maintenu une forte identité catholique,
> favorable �* la restauration des Stuarts. L'Angleterre du XIXème a
> connu un renouveau catholique dont plusieurs universitaires anglais
> ont
> été les théoriciens.
> Tolkien appartient �* cette tradition catholique légitimiste. Son
> biographe, H.Carpenter, a raconté les conditions de sa formation
> catholique. Tolkien a fait partie de plusieurs cercles oxfordiens qui
> étaient également fréquentés par C. S. Lewis (l'auteur de la
> trilogie de S.F. Cette hideuse Puissance), auteur ouvertement
> catholique.
> On sait que les relations de J.R.R. Tolkien avec C.S. Lewis se sont
> trouvées refroidies de ce que J Tolkien reprochait �* Lewis de lui
> avoir piqué des idées
>
> http://www.centreflambeau.com/article.php3?id_article=269
>
>
> Mais sa mère, Mabel, entre dans l'Eglise catholique avec ses deux
> fils deux ans après le décès de son époux. La famille de la jeune
> veuve réagit très durement, coupant toutes relations avec elle.
> Luttant contre la misère avec le soutien des Oratoriens de Birmingham
> (le jeune Ronald sera élève dans l'école fondée quelques
> décennies plus tôt par Newman), elle meurt quelques années plus
> tard. Tolkien a alors douze ans, et il demeurera convaincu toute sa
> vie
> que sa mère était morte en martyre de la foi catholique : « Elle
> s'est tuée au travail et �* la peine pour nous assurer de garder la
> foi. » Son catholicisme fervent et sévère se nourrit de la
> vénération et de la fidélité envers cette mère, et de la
> conviction qui sous-tend son ouvre comme sa vie : les valeurs
> fondamentales valent la peine qu'on sacrifie son existence.
>
>
>
>
> Et de fait, assure son biographe Humphrey Carpenter, c'est la
> religion qui prit la place de sa mère dans sa vie affective, et son
> souvenir et sa vénération pour elle furent toujours profondément
> associés �* sa foi. Hilary et Ronald furent recueillis par le père
> Morgan qui veilla �* leur éducation. Tout au long de sa vie, lui qui
> n'aimait pas se lever tôt, Tolkien allait tous les jours �* la messe
> de 7h30. Il traduisit même dans une des langues qu'il avait inventé
> le Pater et l'Ave Maria ! Son fils John deviendra d'ailleurs
> prêtre. Tolkien était, on le voit, un croyant et pratiquant fervent.
> Cependant, si cela a forcément déteint sur son ouvre, qu'est-ce
> qui prouve que son ouvre l'est ?
>
>
> http://glitteringcaves.free.fr/le_fait_religieux_chez_tolkien.htm
>
> « Une ouvre fondamentalement catholique »
>
> Dans la lettre 142 �* son ami le père Robert Murray, qui
> voyait dans Le Seigneur des Anneaux une « indéniable compatibilité
> avec l'ordre de la grâce », Tolkien écrivit :
>
> « The Lord of the Rings is of course a fundamentally religious and
> Catholic work; unconsciously so at first, but consciously in the
> revision. That is why I have not put in, or have cut out, practically
> all references to anything like 'religion', to cults or practices, in
> the imaginary world. For the religious element is absorbed into the
> story and the symbolism. »
>
> Semble donc apparaître un paradoxe : l'auteur souhaite réaliser une
> ouvre catholique en faisant disparaître toute trace de religion ! On
> verra plus loin de quelle magnifique et subtile manière Tolkien a
> levé cette apparente contradiction, mais il est maintenant acquis que
> ce n'est pas faire de la récupération de texte que d'étudier le
> fait religieux chez cet auteur.
Il n'y a rien de catholique dans l'oeuvre de Tolkien. Par contre les deux
gnoses (la gnose moniste dont elle reprend le drame au sein de l'absolu et
la gnose dualiste dont elle suit le cheminement métaphysique : pureté du
principe du bien et du mal au début séparés, puis assaut du principe du bien
par le principe du mal et mélange des deux principes avant la séparation
finale) y sont omniprésentes. Le livre s'achève par le retour des Elfes (les
êtres les plus purs) dans l'Un. Ajoutons que cette gnose s'articule �* une
théorie raciale proche de celle des nazis (les Scandinaves elfiques, les
Germains humains, les êtres inférieurs ou maléfiques non-aryens ou non
humains...).