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Anonymous
7 april 2006, 10:30
Les routes de l’esclavages : un héritage non soldé


"Lorsqu’ils (les navigateurs européens) arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent �* Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres : ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habités par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes ! Plus au sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante habillée de soie et de velours, de grands Etats bien ordonnés et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’�* la moelle des os ! Et toute semblable était la condition des pays �* la côte orientale, la Mozambique, par exemple". C’est ainsi que l’ethnologue allemand Léo Frobénius (1873-1938), qui a entrepris près d’une douzaine d’expéditions en Afrique noire (Cf. Histoire de la civilisation africaine - Léo Frobénius - traduit par Back et Ermont, Gallimard, Paris 1938) décrit l’Afrique telle qu’elle fut découverte par les européens au XV siècle. Et ce n’est pas le seul témoignage occidental.

Nos livres d’histoire sont emplis de mensonges. Ils ne racontent pas l’histoire telle qu’elle s’est déroulée mais telle que ceux qui nous dirigent voudraient qu’elle soit connue de tous. On dénigre et on qualifie de révisionniste toute tentative d’enrichir les comptes rendus historiques en présentant une vision élargie des faits. Mais en ce qui concerne la Traite des Noirs, l’ampleur du crime est telle que même les mensonges ne suffisent plus. Alors, on utilise une méthode plus expéditive : on la passe sous silence. Elle ne devient plus qu’un fantôme dans les cours scolaires et une vague rumeur pour les nouvelles générations. Les élèves en ont tous entendu parler mais ne l’ont jamais vue nulle part, encore moins étudiée.

Pourtant, s’il n’y avait qu’un seul crime �* retenir de toute l’Histoire de l’Humanité, ce serait sans aucun doute la Traite des Noirs. Il n’y a pas de mots pour décrire l’indicible mais, il y a des degrés dans la barbarie et au musée des horreurs, la Traite des Noirs occupe la place la moins enviée.

Cependant, même ci l’horreur et le dégoût nous submergent, cela ne justifie pas qu’il lui soit accordé une si petite place dans nos bibliothèques, nos librairies ou nos livres d’histoire. Comment peut-on décemment croire qu’un crime d’une telle ampleur n’ait laissé aucune trace aujourd’hui, si ce n’est un résidu de racisme envers les Noirs ? Comment peut-on décemment croire qu’un crime d’une telle ampleur n’ait eu aucune conséquence d’ampleur équivalente sur l’évolution de l’Europe, de l’Afrique et des deux Amériques jusqu’�* nos jours ? Comment peut-on décemment croire qu’un crime d’une telle ampleur, fait majeur du millénaire écoulé, n’ait pas changé par contrecoup la face du monde �* tout jamais ?

Car il n’en est rien. Les conséquences de la traite négrière dépassent largement le domaine, pourtant déj�* vaste, du racisme. Et disons le tout de suite : on ne peut comprendre pleinement le monde d’aujourd’hui tant que l’on n’a pas compris ce qui s’était passé. Au-del�* la chronologie des faits, analyser la traite �* travers ses causes et ses conséquences peut être grande d’enseignement pour notre présent et notre avenir. Pourtant, c’est un exercice rarement effectué.
Esclavage sans frontières

Les grecs et les romains ont largement pratiqué l’esclavage �* travers l’Europe et le Moyen Orient. Cependant, l’esclavage était vécu comme étant le sort naturel de ceux qui avaient été vaincu �* la guerre. Ainsi, les romains faisaient des esclaves de ceux qu’ils avaient vaincus sur le champ de bataille. Même s’il a revêtu des formes inhumaines (combats de gladiateurs par exemple), l’esclavage romain n’était pas dirigé contre une race ou un peuple en particulier, l’esclave ne l’était pas forcément toute sa vie, et en général ses enfants naissaient citoyens romains. De plus, l’esclave n’était pas écarté de la vie publique, de l’éducation etc. N’est-ce pas Cicéron qui disait que "les hommes diffèrent par leur savoir, mais ils sont tous égaux pour leur aptitude au savoir. Il n’est pas de race qui, guidée par la raison, ne puisse parvenir �* la vertu".

Avec le triomphe de la religion chrétienne en occident et de la religion musulmane en orient, il n’est plus possible de réduire en esclavage ses vaincus lorsqu’ils sont coreligionnaires. L’Europe et le Moyen Orient se tournent alors vers les slaves païens (le terme esclave n’étant qu’une déformation du mot slave) et profitant de leur vulnérabilité, les capturent par des rapts dans les Balkans et autour de la mer Noire. Certains d’entre eux sont vendus au Maghreb qui déj�* pratiquait la traite négrière transsaharienne. Venise fut l’une des nombreuses plaques tournantes de ce trafic.

Lorsque les Européens s’intéressent �* l’Afrique sub-saharienne, au XVème siècle, leur expérience esclavagiste est déj�* grande. Dès leurs premiers « contacts » en 1441, les portugais opèrent des razzias sur le Rio de Ouro et ramènent des esclaves �* Lisbonne. Or, c’est précisément �* cette époque qu’un changement géopolitique majeur va avoir lieu en Europe. En 1453, la prise de Constantinople par les Turcs et l’expansion de l’Empire Ottoman vont couper l’approvisionnement en slaves. Immédiatement se pose la question de savoir �* quel substitut recourir. C’est du Vatican que viendra la réponse. Le Pape Nicolas V, considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs de son ordre, va autoriser, par sa bulle Romanus Pontifex en date du 8 janvier 1454, le roi du Portugal Alphonse V dit l’Africain �* pratiquer la traite et l’esclavage des Noirs avec la bénédiction de Dieu, c’est-�*-dire en toute légalité.
Traite des Noirs

Tous les chiffres donnent le vertige.

Cependant, la traite négrière pratiquée par les Européens revêt une double particularité. La première est son caractère productif. C’est en effet la première fois que l’on emploie des esclaves �* grande échelle pour procurer de grandes quantités de produits �* l’Europe et faire fructifier de grandes fortunes : c’est le début de l’exploitation de l’homme par l’homme, dans le but d’assouvir sa cupidité.

Et la seconde son caractère racial.

On entend beaucoup, lorsque l’on parle de la traite des Noirs, des "penseurs" bien (mal) intentionnés nous dire sans vergogne que tous les peuples ont été victimes et coupables d’esclavagisme et que par conséquent, les compteurs sont plus ou moins remis �* zéro. Toutefois, je reprendrai ici ce que j’ai déj�* dit ailleurs. Les Africains n’ont pas été les seuls �* souffrir de l’esclavage au cours des âges. C’est vrai. Aussi vrai que les Juifs n’ont pas été les seuls �* souffrir du génocide nazi. Mais il n’y a que les Juifs qui sont morts par millions dans les fours crématoires. Et il n’y a que les Africains �* avoir été réduits en esclavage par dizaines de millions pendant de longs siècles. On ne peut se permettre tous les raccourcis.

On entend aussi beaucoup dire par ces mêmes "historiens" que ce sont les Noirs qui vendaient leurs semblables. Ce point est important et il faut prendre le temps de l’analyser. Car des générations de noirs aux Etats-unis, aux Antilles, en Amérique du sud et...en Afrique ont été éduquées dans cette version de l’histoire, entretenant une rancoeur aussi profonde que sourde �* l’encontre des Noirs africains ou de leurs ancêtres. Ils les tiennent pour responsable de la Traite car c’est ce qu’on leur a enseigné, le rôle des Européens s’étant limité �* acheter ce que les Africains leur proposaient, de toute façon.

Voici ce qu’en dit Olivier Pétré-Grenouilleau professeur �* l’université de Bretagne-sud : "C’est parce que la traite était profitable, dans le contexte africain, que des négriers noirs offrirent �* leurs homologues occidentaux et orientaux, les captifs que ceux-l�* ne souhaitaient ni ne pouvaient forcer les marchands africains �* leur vendre (...) Cet infâme trafic n’aurait pu être mis en place s’il n’avait rencontré l’intérêt de négriers africains disposant d’une réserve d’esclaves, fruit de guerres inter-africaines incessantes �* certaines époques"( Cf. La Documentation Française, Les traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau). Il est intéressant de noter que personne n’a jamais prouvé l’existence de négriers africains avant l’arrivée des Européens. En fait, il n’a jamais été établi que l’esclavage ait un jour existé en Afrique précoloniale [1]. Il faut bien saisir que si l’on peut parler aujourd’hui de la Traite des Noirs, c’est parce qu’il y a des preuves, des documents authentifiés. D’ailleurs combien d’européens y auraient cru autrement ? Comment peut-on dès lors se permettre autant de légèreté en annonçant comme vérité l’esclavage (et donc des négriers noirs) existait déj�* en Afrique sans preuve ? Mais en supposant que les négriers n’existaient pas avant l’arrivée des européens, d’où ont-ils pu « surgir » tout �* coup pour faire du commerce d’esclaves avec ces derniers ? En fait, les Européens arrivent littéralement avec une arme de destruction massive : l’arme �* feu. Celle-ci leur a permis de s’assurer de deux choses fondamentales. La première est leur supériorité militaire sur les Africains (comme sur les peuples indiens du nouveau monde). Mais la seconde est plus redoutable encore : l’approvisionnement illimité d’une main d’œuvre gratuite pour exploiter les ressources des Amériques.

Après la découverte du nouveau monde, les Européens tentèrent sans succès de réduire en esclavage les peuples précolombiens. Ces derniers, souvent habitués aux hauts plateaux, souffrent du climat insalubre des plaines, sont victimes des massacres européens, des conditions inhumaines de l’esclavage et des maladies importées par les colonisateurs disparaissent presque complètement �* grande échelle.

la livraison massive d’esclaves noirs pour s’occuper de leur « nouveau monde »

Car il ne s’agissait pas encore aux XVIème siècle de conquérir l’Afrique par la force (ce qu’ils feront plus tard) En effet, en apportant l’arme �* feu

Contrairement �* ce que l’on enseigne, il n’y avait pas plus de "sauvages" en Afrique qu’en Europe �* la même époque.

On se demande alors comment ces négriers africains ont pu avec les Européens. Pourtant, Liliane Crété, auteur de "La traite des nègres sous l’ancien régime" (éd. Perrin), va même plus loin en ajoutant que : "Il faut reconnaître que les Africains furent en partie responsable de leurs malheurs".

Même Mme Crété le confirme : "La prolifération des armes �* feu facilita l’incorporation forcée des petits Etats dans les grands. L’expansion territoriale par la force devint le moyen par excellence d’accaparer le pouvoir économique de l’ordre nouveau". Pour se rendre compte de l’importance de ce phénomène, il vous suffit d’analyser la courbe exponentielle de la production d’armes �* feu en Europe �* cette époque. Pour le Golfe du Bénin par exemple, J. B. Inikori avance le chiffre de 283 000 armes �* feux introduites entre 1750 et 1807. Selon Richardson, c’est près de 180 000 fusils qui furent introduits par an durant les années 1730 sur la côte des esclaves. Pour beaucoup, ces estimations sont encore en dessous de la vérité. Mais je voudrais encore vous donner cet autre exemple. M. Poncet alors Gouverneur de Gorée en mai 1764, a averti le ministre des Colonies français de ses intentions qui visaient �* entraîner le Damel Madior et le Buurba Dyolof, deux royaumes africains, dans une guerre intestinale farouche, afin d’affaiblir les deux souverains pour qu’ils ne soient pas en mesure de s’opposer �* la pénétration française (Cf. Becker (Charles) et Martin (Victor), Kayor et Baol : royaumes sénégalais et traite des esclaves au XVIIIème siècle, Revue française d’histoire d’outre-mer, tome LXII, 1975). Que dit alors M. Poncet, je vous laisse apprécier : "Kayor appartient �* Damel dont je suis sûr, nous sommes entièrement liés d’intérêts... Pour celui d’Yoloff dont le roy se nomme Bourba-Yolof, je ne sçai s’il me fera quelques difficultés, mais s’il ne veut pas s’arranger avec moy, je luy ferai faire la guerre par Damel. Les Roys de Cayore et de Yoloff sont ennemis dès l’instant qu’ils sont Roys, Bourbayoloff ayant intérêt de l’affoiblir. Je leur ferai assez bien sentir leur intérêt et je donnerai �* Damel des Présents de poudre et de balles afin de l’engager �* attaquer Bourbayoloff, je pourrois même lui fournir un détachement et du canon de campagne".

Pire, que la plupart des historiens (presque toujours occidentaux) soient si enclin �* déformer la vérité

Il y a toujours plusieurs versions dans le mensonge mais il n’y a qu’une seule vérité.

Il y a un point commun �* ces historiens qu’ils soient noirs ou blancs. Ils adoptent tous le point de vue européen de la Traite. Or, quand on sait que c’est avant tout l’Europe qui en a profité, on a le devoir de rechercher un autre point de vue. Mais la recherche de la vérité n’est pas leur souci. La plupart d’entre eux sont obsédés par la question des réparations. Sylvie Brunel de l’université Paul Valéry �* Montpellier ne s’en cache pas : "Beaucoup d’africains ont tiré parti du commerce de leurs semblables (...) le continent noir incarne aujourd’hui toute la misère du monde (...) Qu’il faille coopérer avec l’Afrique l’aider �* sortir de la pauvreté et du sous-développement ne doit pas pour autant s’exercer au nom d’une prétendue "réparation" d’un passé pour le moins trouble" (Cf. Revue, L’histoire n° 280 S, P. 79).

Je ne reviendrai pas sur les propos d’un certain Max Gallo mais j’insiste sur le fait que cette vision fausse est largement véhiculée aujourd’hui.

De l’aveu même de l’abbé de Castelli, alors préfet de la Martinique en 1844 qui dresse un constat cinglant 4 ans avant l’abolition définitive de l’esclavage en 1848, il n’y a jamais eu d’enseignement religieux destiné aux esclaves. Voil�* d’ailleurs ce qu’il écrit lui-même :

"Le mouvement de la propagation religieuse est NUL OU PRESQUE NUL, en comparaison de ce qu’il devrait être dans la situation actuelle".

Et pour la Guadeloupe, il poursuit :

"Osons le dire, l’instruction religieuse et morale des esclaves, si fortement recommandée par les ordonnances royales et les prescriptions ministérielles, si impérieusement prescrite surtout par les divins préceptes de l’évangile, est NULLE �* la Guadeloupe" (Cf. M. L’abbé de Castelli, De l’esclavage en général et de l’émancipation des Noirs. Les mots en lettres capitales, le sont dans le texte original).
Origine du racisme

Fondamentalement, le racisme est une vision du monde qui refuse d’admettre l’unité de l’espèce humaine et qui prétend que cette espèce est et sera toujours divisée en races supérieures et en races inférieures. Le mécanisme �* l’œuvre dans le racisme consiste �* mettre au compte de la nature des situations d’inégalité résultant de l’histoire.

Nous avons énormément de mal, aujourd’hui, �* nous en rendre compte, car c’est ainsi qu’il nous est présenté, mais le racisme n’a rien de naturel. Il est vrai que dans les sociétés primitives et les premières civilisations, l’"autre" a toujours été l’objet de préjugés. En général, il s’agissait de préjugés culturels ou religieux. Mais ces préjugés étaient valables étaient indifféremment positifs et négatifs. On dépréciait mais aussi on valorisait les autres cultures et parfois, au gré des échanges, on adoptait de nouveaux dieux. Cette conception de l’autre a longtemps prédominé.

Mais tout a changé avec l’affirmation en Europe du catholicisme et au Moyen Orient de l’islam. Le catholicisme européen a justifié la persécution des juifs et des protestants [2], puis il est parti en croisade contre l’islam, �* l’appel du Pape. C’est un changement majeur dans la mesure où pour la première fois on a justifié les massacres et les guerres �* partir de préjugés religieux. Pour échapper �* leur bourreau, beaucoup de juifs ou de protestants ont fui ou accepté de se convertir. Mais il ne s’agissait pas encore de racisme.

Lorsque la religion s’est affirmée en Europe, vers le XI me siècle, ce fut le tour.
Esclavage et capitalisme

Les premiers soubresauts capitalistes datent du moyen âge.

La Traite des Noirs a assuré l’émergence puis le triomphe et la domination idéologique du capitalisme comme formule économique en Europe et aux Amériques. Et ceci en lui fournissant au moins deux points d’appui

Le premier est un appui direct. La Traite était très rentable pour les Européens et ce �* toutes ses étapes. Elle a enrichi les négriers, les planteurs et les états esclavagistes. Ces derniers ont utilisé ces profits dans la recherche, l’industrie et la banque, en tant que client ou propriétaire, ce qui a permis puis soutenu les énormes investissements nécessaires plus tard �* la première révolution industrielle.

C’est avec le sang de l’Afrique et le continent des pris aux indiens que l’Europe a bâtit sa fortune. A partir de l�*, elle avait pris le dessus, économiquement et militairement, sur toutes les autres civilisations du monde. Dés lors, la civilisation occidentale put coloniser tous les autres continents, en commençant par l’Afrique qui fortement affaiblie et désorganisée n’était plus en mesure d’offrir une véritable résistance. Mais ce fut bientôt le tour du Moyen Orient, de l’Asie toute entière et des aborigènes d’Australie.

La situation n’était plus tenable lorsque la résistance sur le continent africain devint de plus en plus forte et que les conditions de vie dans les plantations conduisaient de plus en plus souvent les esclaves �* se rebeller quitte �* mourir. C’est le salariat qui offrit une porte de sortie. Il est intéressant de le noter car le salariat pratiqué dans les états américains du nord �* pendant quelques temps « concurrencé » l’esclavage pratiqué dans les états américains du sud.
Les mille maux de l’Afrique
Réparations

Aujourd’hui, l’occident et le monde arabe doivent reconnaître que ce n’est pas l’Afrique qui est endetté face �* eux mais eux qui le sont face �* l’Afrique. Car c’est avec le sang de l’Afrique, son énergie vitale, ses générations d’hommes jeunes et en bonne santé que c’est constitué la fortune de l’Occident.

conclusion

Car �* fermer les yeux sur notre passé, on s’interdit la réconciliation entre peuples. Pire, on autorise l’histoire �* se répéter. Réconciliation ou répétition ? Nous demeurons entre deux eaux et le "racisme ordinaire" en est le rappel constant. Nous ne pouvons nous permettre de répéter les erreurs du passé. Mais vouloir ignorer notre passé c’est fermer les yeux en face d’un soleil éblouissant et affirmer que le soleil n’existe plus. Puis chercher �* les rouvrir en croyant qu’il a effectivement disparu.

Il y a quelques années, un pasteur noir américain avait un rêve. Il s’appelait Martin Luther King et il a donné sa vie pour la réconciliation entre Blancs et Noirs. Dans sa grande sagesse, il avait compris le danger d’un héritage non soldé et nous a lancé un avertissement clair : "Nous devons apprendre �* vivre comme des frères ou périr comme des idiots" ("We must learn to live together as brothers or perish together as fools ").

P.S.

Cet article est volontairement dense. Je conseille au lecteur qui s’y intéresse de le lire plus d’une fois.

La traite négrière européenne : vérité & mensonges, JP Omotunde, éditions Menaibuc.

Les routes de l’esclavage,Claude Fauque - Marie-Josée Thiel,

[1] Depuis peu, on sait que l’Egypte et la Nubie des Pharaons, dont nombre de Royaumes africains furent les héritiers, n’ont pas pratiqué l’esclavage. Leurs pyramides étaient construites par des bâtisseurs qui travaillaient librement, non sous les claquements du fouet mais sous les regards bienveillants des medecins du chantier. De Toute évidence, les égyptiens n’avaient pas la même conception de la vie que nous.

[2] Alors même qu’au début de notre ère, les chrétiens ont eux-mêmes été persécutés pour leur culte

Natty
7 april 2006, 10:31
"Anonymous" >
> Cet article est volontairement dense. Je conseille au lecteur qui s'y
> intéresse de le lire plus d'une fois.
>
> La traite négrière européenne : vérité & mensonges, JP Omotunde, éditions
> Menaibuc.
>
> Les routes de l'esclavage,Claude Fauque - Marie-Josée Thiel,
>
> [1] Depuis peu, on sait que l'Egypte et la Nubie des Pharaons, dont nombre
> de Royaumes africains furent les héritiers, n'ont pas pratiqué
> l'esclavage. Leurs pyramides étaient construites par des bâtisseurs qui
> travaillaient librement, non sous les claquements du fouet mais sous les
> regards bienveillants des medecins du chantier. De Toute évidence, les
> égyptiens n'avaient pas la même conception de la vie que nous.
>
> [2] Alors même qu'au début de notre ère, les chrétiens ont eux-mêmes été
> persécutés pour leur culte

"Les Européens amènent en Afrique des produits convoités par les roitelets
africains,"
source : http://www.ac-versailles.fr

"Amnesty International a appelé ce vendredi 28 octobre le gouvernement
japonais �* reconnaître son entière responsabilité pour les crimes commis
contre les «femmes de réconfort», ces femmes transformées en esclaves
sexuelles par leurs ravisseurs japonais "
source : http://web.amnesty.org/library/Index/FRAASA220132005

"Les Saoudiens importent des esclaves en Amérique"
source : http://fr.danielpipes.org/article/2688

"Il s'agit de jeunes garçons et jeunes filles soit placées dans des familles
d'accueil soit déplacées dans les pays limitrophes car leurs parents sont
trop pauvres pour assurer leur subsistance"
source : http://www.devernon.org/Esclavesfrontieres.html

"Elle se souvient du jour où une cousine de son père a débarqué �* la maison"
source : http://www.afrik.com/article764.html

Je vous conseille particulièrement la lecture de ce dernier article ! Et de
remettre vos pendules �* l'heure...

Je vous l'accorde, l'Egypte était �* l'époque bien loin de tout ça... Mais
pour la culpabilisation occidentale, repassez un autre jour.

Cette réponse est volontairement concise, je conseille au lecteur de
consulter les liens plus d'une fois.
Quel style orgueilleux et alambiqué que le vôtre... Vous voulez donner
quelle leçon au juste ? Que l'être humain est vil, cupide ? On le savait
déj�*, merci, et ceci, toutes races confondues.


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Natty

Looping
7 april 2006, 10:31
"Anonymous" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected] xmin.net...
>
>
> On entend aussi beaucoup dire par ces mêmes "historiens" que ce sont les
> Noirs qui vendaient leurs semblables. Ce point est important et il faut
> prendre le temps de l’analyser. Car des générations de noirs aux
> Etats-unis, aux Antilles, en Amérique du sud et...en Afrique ont été
> éduquées dans cette version de l’histoire, entretenant une rancoeur aussi
> profonde que sourde �* l’encontre des Noirs africains ou de leurs ancêtres.
> Ils les tiennent pour responsable de la Traite car c’est ce qu’on leur a
> enseigné, le rôle des Européens s’étant limité �* acheter ce que les
> Africains leur proposaient, de toute façon.
>
>

C'est curieux que ces mêmes générations de noirs aux USA, aux Antilles
etc... aient de la haine �* l'encontre de ceux qui ont vendu leurs ancêtres
car c'est pourtant �* cause de cela qu'ils sont ce qu'ils sont aujourdh'ui,
leurs frères restés en Afrique n'ont pas eu la même destinée.
Bien entendu ceci n'excuse ni ne justifie l'esclavage, c'est juste le
constat que dans toute situation il existe des aspects positifs que les gens
oublient quand ça les arrange bien.


--

Looping

Lucille
7 april 2006, 10:31
"Anonymous"


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trop long et pas assez personnel!