Falloujah mon amour
1 september 2006, 08:15
http://fr.news.yahoo.com/31082006/290/une-etude-devoile-l-ampleur-de-la-violence-a-l.html
Une étude dévoile l'ampleur de la violence �* l'école
UN RAPPORT SUR LES VIOLENCES À L'ÉCOLE FAIT DÉBAT
agrandir la photo
PARIS (Reuters) - Les violences graves �* l'école créent une
situation très préoccupante dans plusieurs centaines
d'établissements en France, selon des données officielles publiées
par Le Point cette semaine mais contestées par le ministère de
l'Education.
L'Education nationale a recensé 82.007 faits graves en 2005-2006 dans
7.924 collèges et lycées. Les violences physiques avec armes (29,7%)
sont les événements les plus nombreux, suivis des insultes et menaces
graves (26%).
Viennent ensuite bizutage, dommages aux biens, fausses alarmes, jets de
projectiles, suicides et tentatives, trafics divers. Les violences
sexuelles (1.050 événements recensés) sont relativement rares.
Ces données proviennent d'une base de données officielle du
ministère de l'Education, baptisée Signa, que le Point a obtenu de
consulter après un an et demi de démarches et un recours �* la
commission d'accès aux documents administratifs (Cada).
Ces données étaient jusque-l�* tenues secrètes, même pour les
chercheurs. L'importance du phénomène qu'elles révèlent pourrait
expliquer cette discrétion, d'autant que Signa ne recense que les
faits ayant fait l'objet d'un signalement �* la police, la justice ou
les services sociaux.
En 2005-2006, le nombre de faits recensés était quasi-stable (+1%)
mais l'augmentation était de 12% en 2003-2004. Les lycées
professionnels, avec 15 faits en moyenne par an, sont les plus
touchés, devant les collèges (14,8) et les lycées (10).
En 2005-2006, les violences ont donné suite �* des procédures
internes aux établissements dans 88% des cas et �* des plaintes
pénales dans 23% des cas.
Un spécialiste interrogé par Le Point, l'universitaire Eric
Debardieux, estime que le phénomène est en expansion depuis une
dizaine d'années en France, avec un durcissement du types de
violences.
"Nous sommes face �* une délinquance identificatrice, territoriale
selon l'origine, le quartier, très anti-institutionnelle et
anti-scolaire. on s'attaque aux locaux, aux enseignants mais aussi aux
pompiers, aux médecins, aux transports publics", dit-il.
Le ministre de l'Education Gilles de Robien a critiqué, lors de sa
conférence de presse de rentrée, la présentation de ces chiffres
sous forme de palmarès.
Il a également nié que ces chiffres démontrent une augmentation du
phénomène : "L'analyse des données montre que cette hausse de 1% (en
2005-2006) est due pour moitié �* l'amélioration du taux de
déclarations et pour moitié a l'augmentation du nombre des
violences", a-t-il dit.
Il a estimé que ces études ne devaient pas servir d'"outil pour
stigmatiser tel ou tel établissement".
Une étude dévoile l'ampleur de la violence �* l'école
UN RAPPORT SUR LES VIOLENCES À L'ÉCOLE FAIT DÉBAT
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PARIS (Reuters) - Les violences graves �* l'école créent une
situation très préoccupante dans plusieurs centaines
d'établissements en France, selon des données officielles publiées
par Le Point cette semaine mais contestées par le ministère de
l'Education.
L'Education nationale a recensé 82.007 faits graves en 2005-2006 dans
7.924 collèges et lycées. Les violences physiques avec armes (29,7%)
sont les événements les plus nombreux, suivis des insultes et menaces
graves (26%).
Viennent ensuite bizutage, dommages aux biens, fausses alarmes, jets de
projectiles, suicides et tentatives, trafics divers. Les violences
sexuelles (1.050 événements recensés) sont relativement rares.
Ces données proviennent d'une base de données officielle du
ministère de l'Education, baptisée Signa, que le Point a obtenu de
consulter après un an et demi de démarches et un recours �* la
commission d'accès aux documents administratifs (Cada).
Ces données étaient jusque-l�* tenues secrètes, même pour les
chercheurs. L'importance du phénomène qu'elles révèlent pourrait
expliquer cette discrétion, d'autant que Signa ne recense que les
faits ayant fait l'objet d'un signalement �* la police, la justice ou
les services sociaux.
En 2005-2006, le nombre de faits recensés était quasi-stable (+1%)
mais l'augmentation était de 12% en 2003-2004. Les lycées
professionnels, avec 15 faits en moyenne par an, sont les plus
touchés, devant les collèges (14,8) et les lycées (10).
En 2005-2006, les violences ont donné suite �* des procédures
internes aux établissements dans 88% des cas et �* des plaintes
pénales dans 23% des cas.
Un spécialiste interrogé par Le Point, l'universitaire Eric
Debardieux, estime que le phénomène est en expansion depuis une
dizaine d'années en France, avec un durcissement du types de
violences.
"Nous sommes face �* une délinquance identificatrice, territoriale
selon l'origine, le quartier, très anti-institutionnelle et
anti-scolaire. on s'attaque aux locaux, aux enseignants mais aussi aux
pompiers, aux médecins, aux transports publics", dit-il.
Le ministre de l'Education Gilles de Robien a critiqué, lors de sa
conférence de presse de rentrée, la présentation de ces chiffres
sous forme de palmarès.
Il a également nié que ces chiffres démontrent une augmentation du
phénomène : "L'analyse des données montre que cette hausse de 1% (en
2005-2006) est due pour moitié �* l'amélioration du taux de
déclarations et pour moitié a l'augmentation du nombre des
violences", a-t-il dit.
Il a estimé que ces études ne devaient pas servir d'"outil pour
stigmatiser tel ou tel établissement".