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View Full Version : Partout les mails témoignent de la Barbarie du Capitalisme :


wen.kroy
2 september 2006, 19:35
Partout les mails témoignent de la Barbarie du Capitalisme :

Agonisant mais néanmoins meurtrier et il n'est pas inscrit que la révolution
prolétaire triomphera...

Mais, parce que les travailleurs ne voudront pas se laisser détruire, tel le
Phoenix, Octobre 17 renaîtra de ses cendres, les prolétaires se battent
et se battront jusqu'�* la mort en entraînant les autres couches opprimées
de la société :

C'est une loi historique et économique qui n'empêche pas bien au contraire
d'affirmer que le combat pour la révolution prolétarienne est plus que
jamais
�* l'ordre du jour ?

Pourquoi la révolution socialiste, nationale dans sa forme et
internationale sur le fond, est-elle nécessaire ? Pourquoi la
révolution prolétaire d'octobre 1917 devra-t-elle renaître de
ses cendres, en ex. URSS comme ailleurs ?

En 1845, deux ans avant le Manifeste du Parti communiste,
en 1845, Marx écrivait :

«Le développement des forces productives est pratiquement la
condition 1ère absolument nécessaire (du communisme - NDLR)
pour cette raison encore que l'on socialiserait sans lui l'indigence
et que l'indigence ferait recommencer la lutte pour le
nécessaire et par conséquent ressusciter tout le vieux
fatras. »
Hypothèse théorique que Marx n'a que peu développée (dans la
mesure où il imaginait mal cette tentative de développer le
communisme sur le terrain de l'indigence et de l'arriération).

Pourtant, n'est-ce pas l�* la ce qui permet de saisir le
développement de ce qu'a connu l'ex-URSS depuis 1917 ?

L�*, il nous faut poser le problème du rapport entre situation
objective et facteur subjectif :
Dans les dernières pages du chapitre III de La Révolution trahie,
Trotsky écrit :

«Procédant uniquement de la théorie marxiste de la dictature
du prolétariat, Lénine n'a pu, ni dans son ouvrage capital
sur la question (L'Etat et la Révolution), ni dans le programme
du parti, faire, concernant le caractère de l'Etat, toutes les
déductions imposées par la condition arriérée et l'isolement
du pays. Expliquant les résurgences de la bureaucratie par
l'inexpérience administrative des masses et les difficultés
nées de la guerre, le programme du parti prescrit des mesures
purement politiques pour surmonter les "déformations
bureaucratiques" : éligibilité et révocabilité �* tout moment
de tous les mandataires, suppression des privilèges matériels,
contrôle actif des masses. On pensait que, sur cette voie,
le fonctionnaire cesserait d'être un chef pour devenir un
simple agent technique, d'ailleurs provisoire, tandis que l'Etat
quitterait peu �* peu, sans bruit, la scène. Cette sous-estimation
manifeste des difficultés futures s'explique par le fait que le
programme se fondait entièrement, sans réserves, sur une
perspective internationale.
"La révolution d'Octobre a réalisé en Russie la dictature
du prolétariat (...). L'ère de la révolution prolétarienne communiste
universelle s'est ouverte."
Telles sont les premières lignes du programme. »

Plus loin, Trotsky ajoute au sujet de l'après 1ère Guerre Mondiale :

« La crise révolutionnaire d'après-guerre n'a cependant pas amené
la victoire du socialisme en Europe : la social-démocratie a sauvé
la bourgeoisie. La période qui paraissait �* Lénine et �* ses
compagnons d'armes devoir être une courte "trêve" est devenue
toute une époque de l'histoire. La structure sociale contradictoire
de l'URSS et le caractère ultra-bureaucratique de l'Etat soviétique
sont les conséquences directes de cette singulière "difficulté"
historique imprévue, qui a en même temps amené les pays
capitalistes au fascisme ou �* la réaction préfasciste. »

Pour Trotsky (prolongeant Lénine), c'est la crise de la direction
du prolétariat -singulièrement la trahison de la IIe Internationale
en 1914 et après la révolution de 1917 - qui joue le rôle essentiel
dans le processus conduisant �* la dégénérescence de la révolution
russe.

Dégénérescence qui, �* son tour, dresse un nouvel obstacle, et de
taille, devant la révolution prolétarienne : l'appareil international du
stalinisme, définitivement passé du côté de l'ordre bourgeois après
son organisation de la défaite du prolétariat allemand en 1933 sans
qu'aucune voix (en son sein) ne puisse ou ne veuille le reconnaître.

Il en découle aujourd'hui que, face aux tâches extraordinairement
plus complexes du combat pour la préservation et la reconquête des
institutions ouvrières du prolétariat international - incluant les
segments sociaux issus d'Octobre 1917 -, c'est la politique des
appareils bureaucratiques- non plus seulement de la 2°Internationale,
mais aussi de tous les débris issus de l'appareil stalinien, et,
également, jouant un rôle de plus en plus central, de l'appareil
pabliste (LCR et Cie, colonne vertébrale des forums sociaux et de
toute la politique corporatiste �* l'échelle mondiale) - qui est au
coeur du hiatus extraordinaire entre la maturité des conditions
objectives pour la révolution prolétarienne et l'immaturité du
facteur subjectif.

En ce qui concerne les trotskystes, il en découle que :

- depuis qu'a été ouverte la discussion sur la reproclamation de
la IVe Internationale (1986) ;

- depuis que la décision de reproclamer la IVe Internationale a été
formellement avancée par notre instance internationale en 1990
et matérialisée dans la conférence de reproclamation ;

- depuis ces dates, toutes les difficultés de la IVe Internationale
et de ses instances dirigeantes se sont concentrées dans la
capacité �* hisser leur activité au niveau le plus élevé : Par la
décision de reproclamer la IVe Internationale.

Les oscillations sur « la fin de l'URSS » se relient au fait que,
au plus haut niveau de l'Internationale, des camarades considéraient
que la question du pablisme (LCR et Cie) était une question réglée
(discussion du conseil général du printemps 2003).

De ce fait, la lutte contre le centrisme réactionnaire (LCR, LO et
Cie.), comme la lutte contre les appareils bureaucratiques (PC
et PS), passait au second plan.

Ainsi s'exprime une vulnérabilité �* la pression des appareils,
pression qui s'exerce dans une unique direction : la révolution
prolétarienne ne serait plus �* l'ordre du jour, pas plus que la
construction des sections de la IVe Internationale.
Au-del�* de la position même sur la révolution sociale et/ou la
révolution politique en ex-URSS, la discussion (engagée par
les trotskystes) est indispensable pour dégager clairement
l'orientation d'ensemble de la IVe Internationale combattant
pour la révolution internationale du prolétariat.
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