"john" <
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[email protected]...
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> "Kaskooye" <
[email protected]> a écrit dans le message de news:
>
[email protected] om...
>
> <Le Monde du 14/09/2006:
> <
> <Un Jean Paul II recherchait le "dialogue" avec l'islam. Benoît XVI,
> <lui, préfère la confrontation intellectuelle.
>
> Le dialogue inter-religieux avec l'islam n'existe que dans les pays
> ou l'islam est très minoritaire comme en Europe.
>
> Dans les pays musulmans, il n'y a pas de dialogue inter-religieux.
> Les non musulmans rasent les murs et craignent �* chaque instant
> les agressions et les persécutions.
>
> Tout le problème est l�*.
>
> Le dialogue avec l'islam pourra reprendre lorsque les musulmans
> accepteront ce que Benoît XVI appelle la réciprocité.
Et il est loin d'être réglé. Les Musulmans pensent que parler du Jihad qui
motive les terroristes est une insulte �* leur prophète!
Et, si je me fie �* un de ces comptes rendus de la réaction de l'Islam dans
les médias �* ses propos, le pape n'y est pas allé tout �* fait avec le dos de
la cuiller... Voici l'article:
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l'Humanité
Monde, vendredi 15 septembre 2006, p. 14
Le pape crée la polémique sur l'islam
Paul Falzon
Religion . Benoît XVI décrit la foi musulmane comme une religion violente
d'où « la raison » est absente. Réactions indignées dans le monde
confessionnel.
Les réactions se sont multipliées hier �* travers le monde musulman après les
propos tenus sur l'islam par le pape Benoît XVI mardi lors d'une conférence
sur les « maladies mortelles » de la religion et prononcée lors de son
voyage dans son Allemagne natale. Rompant avec la stratégie de dialogue
interreligieux de son prédécesseur Jean-Paul II, le souverain pontife a fait
naître la polémique en jugeant que « pour la doctrine musulmane, Dieu est
absolument transcendant. Sa volonté n'est liée �* aucune de nos catégories,
pas même celle de la raison. »
Il y a opposé la pensée chrétienne qu'il a estimée nourrie de la philosophie
grecque et qui refuse selon lui de « ne pas agir selon la raison ». À propos
du prophète de l'islam, Benoît XVI a été plus critique encore : « Montre-moi
ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses
méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de
l'épée la foi qu'il professait », a-t-il affirmé, reprenant en fait une
citation attribuée �* un empereur byzantin sur la violence supposée de la
religion musulmane depuis sa naissance.
Dénonçant �* plusieurs reprises le concept de « guerre sainte », le pape s'en
est pris �* ceux qui « détruisent » l'image de Dieu « par la haine et le
fanatisme ». Il a parallèlement attaqué « l'athéisme moderne » et les
Lumières �* cause desquelles « Dieu devient superflu ». Son discours se
voulait une incitation �* diffuser une religion « de l'amour », une foi �* «
visage humain ».
Si l'entourage du pape assurait que ses propos visaient les seuls
extrémistes islamistes, les réactions ont été nombreuses et négatives de la
part d'organisations musulmanes �* travers le monde. « Le fait d'établir une
connexion explicite entre l'islam et une religion au cours de laquelle
existe la violence est inexact », a affirmé l'Association des musulmans
d'Amérique du Nord, pour qui le pape « prend avantage de l'actuel contexte
politique pour tenter de marquer des points religieux ». Le Conseil central
des musulmans d'Allemagne a estimé que ce type de propos était mal venu vu
le passé de l'Église, de « la sanglante colonisation forcée de l'Amérique du
Sud » aux croisades. Il a rappelé que le mot de « guerre sainte » avait été
« employé pour la première fois par le pape Urbain II » au XIe siècle. «
J'espère que ces propos ne seront pas utilisés par les fondamentalistes
islamistes », se désolait pour sa part le représentant de la communauté
pakistanaise en Italie. « Le pape a négligé dans son discours le fait que le
berceau de la science a été l'islam et que les philosophes grecs ont d'abord
été traduits par des musulmans avant d'entrer dans l'histoire européenne »,
a-t-il souligné.
© 2006 l'Humanité
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C'est ce qu'il faut, pour les réveiller, et leur réponse, parler du passé
pour le fustiger, quoique typique de leur part, ne concerne pas le présent.
Ne le concernera jamais.
J.