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D'Iberville
11 oktober 2006, 10:35
.... depuis 1934, le traditionnel serment d'allégeance de l'Armée �*
l'État avait été remplacé par un serment de fidélité �* la personne-même
du Führer.

Pour le soldat allemand, et a fortiori pour l'officier supérieur,
héritier d'une longue tradition d'obéissance aux ordres et heureux
bénéficiaire de primes substantielles destinées �* garantir sa loyauté,
toute idée de sédition était quasiment exclue.

De fait, consciemment ou non, chacun avait plus ou moins fait sien la
devise de la SS - "mon honneur s'appelle fidélité" - et considérait avec
horreur toute idée de renverser un gouvernement - celui de Hitler -
perçu comme le seul légitime même s'il conduisait petit �* petit le pays
�* sa ruine.

Même après Stalingrad, on ne trouva aucun officier de haut rang
véritablement désireux de s'engager personnellement dans un complot
destiné �* renverser ou �* éliminer le Führer. Et ceux-ci, ainsi que la
majorité du peuple allemand, accueillirent avec indignation l'annonce de
l'attentat raté du 20 juillet 1944, mené par le colonel Stauffenberg.

Jusqu'�* la fin, jusqu'�* l'effondrement de l'Allemagne, les conjurés
restèrent donc, au mieux, des colonels ou des généraux de second rang
qui, et c'était bien l�* leur drame, étaient quasiment inconnus du grand
public, et manquaient donc totalement de légitimité.

Dans l'Allemagne nazie, il n'existait en vérité que deux feld-maréchaux
suffisamment populaires que pour être éventuellement capables de
remplacer Hitler et de rallier sous leur bannière les forces armées
ainsi que l'opinion publique allemandes. Tous les deux furent, �*
diverses reprises, approchés par la conjuration.

Le premier d'entre eux, Erich von Manstein, en rejeta l'idée pour des
raisons personnelles - mais n'anticipons pas. Le second, Erwin Rommel
(http://photos1.blogger.com/blogger/5471/452/1600/rommel.jpg), se
réfugia dans une prudente sympathie envers les conjurés. Une sympathie
qui lui valut de devoir se suicider "sur ordres" après l'attentat raté
du 20 juillet 1944.

Faute de véritable chef �* leur tête, et il faut bien le dire aussi grâce
�* la chance insolente dont bénéficia Hitler tout au long de son règne,
les conjurés ne parvinrent jamais �* mettre le régime en péril.
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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".