D'Iberville
9 november 2006, 12:55
"De 1997 �* 1999, le veilleur de nuit d’un refuge animal dans le Limbourg
a abusé sexuellement de dizaines de chiens abandonnés. Des films et des
photos ont été diffusés sur Internet.
Hier, la cour d’appel d’Anvers a acquitté Pascal R. jugé pour
maltraitance. Aux yeux de la justice, pratiquer le sexe oral et anal sur
un chien ne tombe pas sous le coup de la loi sur la protection des
animaux. Et Gaia, qui voulait se constituer partie civile, est déboutée.
L’asbl étudie la possibilité d’un pourvoi en cassation. Pour son
président Michel Vandenbosch, la preuve est faite que cette loi vieille
de vingt ans mérite d’urgence un reliftage complet. “Dans le Michigan,
dit-il, un violeur de chien encourt jusqu’�* 15 ans d’emprisonnement.”
Pour Gaia, les animaux seraient victimes, bien plus qu’on ne le croit,
d’abus sexuels en Belgique. Mais aucune loi ne les protège. Violer un
chien n’est pas une maltraitance et le rapport explicite d’un
vétérinaire, le Dr Lily Laenen, n’y change rien : pour l’expert
vétérinaire, pourtant, de tels actes sexuels occasionnent des troubles
du comportement, des lésions et risques d’infection du sexe et des
intestins chez le chien qui en est la victime.
La cour d’appel d’Anvers admet qu’on puisse qualifier de tels actes de
moralement répugnants, mais la morale n’est pas le droit. Au fond, la
justice a décidé hier que la zoophilie ne tombait pas sous le coup de la
loi de 1986 sur le bien-être animal.
Pascal R., 37 ans, n’était pas en manque d’arguments. Pour lui, il
serait beaucoup moins grave pour un chien d’être violé par un homme que
par une femme (sic). Il explique aussi, pour sa défense, qu’il ne
s’attaquait qu’�* des mâles. Ses préférences allaient aux dalmatiens, aux
rottweilers et aux bergers allemands.
Des milliers de photos avaient été prises et diffusées sur l’Internet.
Pour ce dernier fait (outrage public, NdlR), Pascal voit sa peine de 3
mois et 2.500 € avec sursis en première instance ramenée �* 500 €, qui
iront aux victimes – humaines, pas animales – d’actes de violence".
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=159831
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".
a abusé sexuellement de dizaines de chiens abandonnés. Des films et des
photos ont été diffusés sur Internet.
Hier, la cour d’appel d’Anvers a acquitté Pascal R. jugé pour
maltraitance. Aux yeux de la justice, pratiquer le sexe oral et anal sur
un chien ne tombe pas sous le coup de la loi sur la protection des
animaux. Et Gaia, qui voulait se constituer partie civile, est déboutée.
L’asbl étudie la possibilité d’un pourvoi en cassation. Pour son
président Michel Vandenbosch, la preuve est faite que cette loi vieille
de vingt ans mérite d’urgence un reliftage complet. “Dans le Michigan,
dit-il, un violeur de chien encourt jusqu’�* 15 ans d’emprisonnement.”
Pour Gaia, les animaux seraient victimes, bien plus qu’on ne le croit,
d’abus sexuels en Belgique. Mais aucune loi ne les protège. Violer un
chien n’est pas une maltraitance et le rapport explicite d’un
vétérinaire, le Dr Lily Laenen, n’y change rien : pour l’expert
vétérinaire, pourtant, de tels actes sexuels occasionnent des troubles
du comportement, des lésions et risques d’infection du sexe et des
intestins chez le chien qui en est la victime.
La cour d’appel d’Anvers admet qu’on puisse qualifier de tels actes de
moralement répugnants, mais la morale n’est pas le droit. Au fond, la
justice a décidé hier que la zoophilie ne tombait pas sous le coup de la
loi de 1986 sur le bien-être animal.
Pascal R., 37 ans, n’était pas en manque d’arguments. Pour lui, il
serait beaucoup moins grave pour un chien d’être violé par un homme que
par une femme (sic). Il explique aussi, pour sa défense, qu’il ne
s’attaquait qu’�* des mâles. Ses préférences allaient aux dalmatiens, aux
rottweilers et aux bergers allemands.
Des milliers de photos avaient été prises et diffusées sur l’Internet.
Pour ce dernier fait (outrage public, NdlR), Pascal voit sa peine de 3
mois et 2.500 € avec sursis en première instance ramenée �* 500 €, qui
iront aux victimes – humaines, pas animales – d’actes de violence".
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=159831
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".