PDA

View Full Version : Quitter la scientologie. Un calvaire ?


11 november 2006, 07:05
Quitter la scientologie. Un calvaire ?

http://www.spcm.org/Journal/article.php?id_article=4202

Les scientologues prétendent défendre la famille. Un témoin nous
rapporte combien il a vécu le contraire. Il évoque aussi les
pressions exercées contre ceux qui veulent s'enfuir... et
l'endoctrinement.
RÉCIT

Si cela peut aider quelqu'un... C'est dans ce seul espoir que je
veux témoigner », commence Philippe en nous faisant le récit d'une
partie de sa vie. Et de celle de son frère Marc (*), ex-scientologue
et ex-époux de scientologue.

C'est qu'il a le sens de la famille, Philippe. Et que, après le
mariage « scientologue » d'un des fils de Marc, samedi 15 juillet
dernier, les souvenirs se font �* nouveau lourds. « Tu n'es pas le
bienvenu. Voil�* ce que le futur marié m'a dit une dizaine de jours
avant la cérémonie ». Motif de cette peu sympathique déclaration
téléphonique du neveu : Philippe aurait « attaqué sa foi et sa
religion » en parlant, quelques années plus tôt, �* la presse,
déj�*. Philippe a quand même été au mariage. S'il n'avait pas
pu, les 19 membres de sa famille, présents, se seraient retirés.
Marc, lui, y a découvert les parents de la mariée, qu'il n'avait
jamais rencontrés avant.

L'anecdote est symptomatique de ce que Philippe avance et veut faire
savoir - avec mesure : « Que Marc ait été scientologue ne nous
inquiétait pas. Le problème n'est pas l�* : les gens peuvent bien
croire ce qu'ils veulent. Et Marc y a peut-être même gagné de
bonnes choses. Mais il y a au moins deux grands dangers : ils font tout
pour casser les liens familiaux et, quand quelqu'un veut s'évader
de la scientologie, ils exercent des pressions anormales ». Et
d'insister : « Si on doit respecter le silence dans certains
monastères, et bien chacun le sait et les moines ne prétendent pas le
contraire. Mais les scientologues affirment qu'ils respectent la
famille, alors qu'ils ne le font vraiment pas. Ils pourrissent la vie
des gens ! ». Même dans la secte : « Quand la femme de Marc a
accouché de leur premier enfant, il avait été envoyé au Danemark.
Pour le second, c'est elle qui y avait été envoyée ! », chaque
fois l'un sans l'autre.

Parfois comme un roman

Idem, côté liberté : « Ils évoquent leur liberté, mais ne sont
pas libres. Lorsque mon frère s'est enfui en septembre 2000, il a
fallu qu'il quitte l'Angleterre sans papiers et en cachette. Il
s'est réfugié dans notre maison d'enfance, �* Bruxelles. Le
lendemain de son arrivée, deux « amis » anglais la surveillaient !
» S'ils n'ont fait aucune violence, ils sont restés longtemps...

Le témoignage de Philippe peut prendre l'allure d'un roman,
reconnaît-il lui même. Par exemple quand il raconte la fuite en plein
Bruxelles, pour échapper �* ces « amis » et ainsi permettre �* Marc
de rejoindre une discrète bâtisse, �* la frontière française. Pas
de chance : c'était en septembre 2000, lors de la grève des
camionneurs. Tout Bruxelles était bloqué. Alors, profiter d'un
relâchement de la surveillance, faire la course, dans les rues, le
tram, le métro... « avec peut-être un brin de paranoïa », admet
Philippe.

S'il y en a eu, elle a été alimentée par des épisodes bien
réels. Comme lors du dépôt d'une enveloppe chez Philippe, �*
l'adresse pourtant alors très discrète. C'est la pharmacienne du
coin qui avait été questionnée, sans se rendre compte. Ou comme
lorsque Marc, revenu de sa « planque » campagnarde vers Bruxelles,
trois semaines plus tard, avait été retrouvé aussitôt « par les «
amis », alors qu'il se rendait �* la banque ». Et hop, reparti au
centre anglais des scientologues, le Marc !

Les économies

Une autre « évasion », comme dit Philippe, avait avorté aux
Etats-Unis, où Marc était en « stage » de « redressement ». «Je
suis dans la rue. Je n'ai pas de papiers et pas d'argent.
Qu'est-ce que je fais ? », avait demandé Marc par téléphone �*
son frère, en mai 2001 �* Los Angeles. En peu de temps, le consulat
belge avait trouvé une solution. Les scientologues, aussi. Ils
attendaient Marc au consulat et l'avaient encore repris...

« Cela se fait sans violence physique », précise Philippe. « Des
mots, rien que ça. Ils ne lui ont même pas touché l'épaule ».

Mais le portefeuille, oui : les petites économies que Marc avait pu
réaliser se sont bizarrement volatilisées peu avant qu'il quitte
définitivement la secte. A la différence, il est vrai, des versements
pour la pension, scrupuleusement versés en France et au Royaume-Uni,
pour le travail de Marc (jusqu'�* 18 heures par jour en tant
qu'opérateur d'« auditions » - comprendre confessions - pour un
bénéfice réel très menu puisqu'il faut participer �* des «
séminaires » payants...).

Philippe aimerait remercier « tous ces inconnus qui nous ont aidés
», ces policiers spécialisés qui ont « si bien » protégé sa
famille trop souvent stressée, �* certaines occasions, le CIAOSN
(Centre d'information et d'avis sur les organisations sectaires
nuisibles) pour ses informations. Il estime que son frère est vraiment
un « ex », qu'il ne « rechutera pas ». Mais il prend, en disant
cela, un air songeur. « On ne quitte pas près de 30 ans de sa vie
comme ça », dit-il savoir. Des années d'endoctrinement (« On lui
avait même fait croire qu'une loi punit les anciens scientologues,
en France ! ») et de déstructuration de la famille (« Je n'ai pas
dû voir ma belle-soeur 10 fois » en autant de temps)...

Marc, 55 ans, ingénieur civil, n'avait plus le temps de rien, quand
il était scientologue. Surtout pour ses proches. Le voil�* revenu �*
la vie civile. Sans sa femme. Sans ses enfants. Il a trouvé du
travail, comme informaticien. Mais après une « parenthèse » ouverte
en 1977...

(*) Prénom d'emprunt

eraK
11 november 2006, 11:45
<[email protected]> wrote in message
news:[email protected] ps.com...


> Marc, 55 ans, ingénieur civil

(*) Prénom d'emprunt

Marc, étais surtout un con

Sal Khalbar
11 november 2006, 14:25
<[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected] ps.com...
Quitter la scientologie. Un calvaire ?
..........SNIP.........
=========

Supporter les jérémiades de stopsciento. Un calvaire !!
(pas de point d'interrogation : c'EST un calvaire).

Anne
11 november 2006, 17:55
[email protected] wrote:
> Quitter la scientologie. Un calvaire ?

Vous commencez �* nous les pomper avec votre spam.

12 november 2006, 15:05
Anne a écrit :

> [email protected] wrote:
> > Quitter la scientologie. Un calvaire ?
>
> Vous commencez �* nous les pomper avec votre spam.

Vous n'êtes pas obligée de lire les informations qui dénoncent la
secte criminelle de scientologie.

Pour ceux que cela intéresse des témoignages de victimes de la
scientologie sont ici :
http://www.anti-scientologie.ch/temoignages-index.htm

Bonne lecture

Anti-scientologie