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View Full Version : Driss ? plus riche que riche ,


Nomen Nescio
26 november 2006, 11:15
Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des
grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s'ils sont
rap-portés aux salaires moyens de leurs employés. Mais il existe des
salariés qui, primes et bonus aidant, s'enrichissent parfois plus et plus
vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la
finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les
obli-gations, les taux d'intérêt, les monnaies, sur les quatre plus
grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris, Tokyo,
et demain Shanghai. Ils sont quelques milliers dans chacune d'entre elles.
Un métier qui réclame des nerfs, des compétences et parfois de la chance.
Les plus talentueux d'entre eux cache-tonnent �* plusieurs dizaines de
millions d'euros au titre de leur bonus... annuel. Recordman toute
catégorie, un Anglo--Marocain chef du département« produits dérivés «
exotiques» de Goldman Sachs, la banque d'affaires new-yorkaise. Driss ben
Brahim aurait reçu près de 45 mil-lions d'euros en 2004. Une année qui n'a
rien d'extraordinaire. Alors pour les grands millésimes... « L'année 2006
s'an-nonce particulièrement bonne en raison des nombreuses fusions et
acquisitions et une hausse du Dow Jones », selon Traders Magazine,
succédant �* 2005 qui fut également excellente. L'an passé, les firmes de
Wall Street ont distribué 21,5 milliards de dollars de bonus �* leurs
employés. En comptant les petites mains, qui reçoivent une partie de la
manne, la moyenne s' éta-blit �* 125000 dollars par employé. Les cadeaux
bonus qui seront distri-bués pour partie �* Noël vont, cette année encore,
faire le bonheur des ven-deurs de Porsche et des palaces où se fête, �*
coups de grands crus �* 3.000 euros la bouteille, la tombée de la manne. Le
phénomène a pris une telle ampleur que le monde de la finance, qui occupe
moins de 5 % des emplois �* New York, représente plus de 20 % des revenus
de la Grosse Pomme. On connaissait les « travailleurs pauvres », voici
maintenant qu'il faut compter avec ces « travailleurs riches », selon
l'expression du sociologue des mar-chés Olivier Godechot*.

Des travailleurs riches... c'est peu de le dire. Le métier est sacrément
rémunérateur. « En moins de dix ans, on a grosso modo conservé le même
chiffre pour les remu-nérations. Sauf que main-tenant elles sont facturées
non plus en francs mais en euros. Soit une multipli-cation par 6 ou 7 »,
assure Thierry Carlier, un chas-seur de têtes de la société Humblot -Grant
Alexander. Et argent vite gagné, argent vite dépensé. On ne compte plus
les histoires de beu-veries londoniennes post-distribution de bonus. Et
elles n'ont rien �* envier aux extravagances des nouveaux riches rus-ses de
la Côte d'Azur. Ainsi la presse bri-tannique a publié en 2005 la facture
de la folle soirée d'un trader de la City qui a terminé sa nuit en
repeignant les murs d'une boîte de nuit �* coups de Dom Péri-gnon.
Résultats: 38.000 euros de champagne et 27.000 euros de frais de
nettoyage. Encore devait-il s'agir d'un novice peu habitué aux bonus, qui
aura cramé en un soir son pécule. Confirmation de notre chasseur de têtes:
« Un jeune trader performant �* Londres se paye 100000 euros, plus 50 % en
moyenne de bonus. Puis on monte de 1 �* 3 millions d'euros pour un chef de
desk. Pour Paris, il faut en moyenne retrancher 50 %, et pour New York
ajouter 50 %. » Et puis il y a les stars, ceux qui sont arrivés tout en
haut de la pyramide, de mœurs plus rigoureuses, comme souvent chez ces
magiciens des chiffres. C'est le cas de Driss ben Brahim ou de son
collègue Lau-rent Bouaziz, que Goldman a récemment piqué �* BNP- Paribas.
Mais l�*, impossible de connaître les conditions exactes de rémunération,
clause de confidentialité oblige. Une disposition qui d'ailleurs
s'ap-plique uniformément �* l'ensemble de la profession, tant �* Londres
qu'�* Paris. Du coup, difficile de trouver des estimations mais « ils
seraient entre 1 000 et 1 500 �* taper dans le million d'euros sur la place
de Paris. Et une vingtaine �* voir la lumière, autrement dit les 10
millions d'euros », estime un autre chasseur de têtes. Des histoires
circulent. Par exemple: un bonus de 3 millions d'euros minimum garantis
sur trois ans pour Marc Litzler. Tel serait le prix payé par Calyon
(banque de mar-ché de Crédit agricole-Crédit lyonnais) pour débaucher de
la Société générale son actuel directeur général délégué, chargé des
marchés et du courtage.

La règle du "self credit"

« Parce que je le vaux bien », telle est la devise des traders. Dans les
salles de mar-ché, tout le monde ne pense qu'�* une chose: le pognon. Et si
l'on est bien payé, c'est que tout simplement quelqu'un est prêt �* vous
rémunérer �* ce niveau. Raisonnement on ne peut plus logique pour des gens
dont le métier est fondé sur ce paradigme.

Aussi, même s'ils vivent dans un monde doré, ces golden boys sont - ils
conscients de leurs salaires démesurés? En tout cas ils assument: «Je
travaille 80 heures par semaine depuis la fin de mes études, et puisque
j'ai rapporté 170 millions d'euros �* ma firme l'an passé mon bonus �* sept
chif-fres me paraît justifié », explique l'un d'en-tre eux. Et le système
est désormais bien rodé. Après quelque temps d'observation, les opérateurs
de salles de marché ont obtenu une règle assez simple. De 20 %, sur les
marchés peu risqués, �* 50 %, sur les plus risqués, des bénéfices qu'ils
génè-rent doivent leur être distribués. Autre-ment dit, quand une équipe
génère 100 euros de résultats, la moitié de la somme lui revient, les
dirigeants ou les actionnaires doivent s'y résoudre. « C'est le self
cre-dit », explique fièrement le directeur d'une grande salle de marchés
parisienne. Mais ce n'est qu'une moyenne, la hiérarchie est très forte au
sein des équipes. Il ajoute: « S'il existe une sorte de norme de 50 % des
bénéfices pour l'équipe, sa distribu-tion varie évidemment entre son
sommet, qui peut capter jusqu'�* 10 % de l'enveloppe, et la base qui en
ramasse les miettes. Mais il n'y a pas véritablement de clef de
distri-bution. Chaque chef distribue de façon dis-crétionnaire les bonus.
Je dois alors gérer les susceptibilités. Alors que pour le reste, ce sont
des équipes qui s'autogérent très faci-lement. » Et chacun est prié de
respecter une stricte omerta sur son bonus. « Une véritable table de
poker, où chacun cache son jeu: ceux qui ont touché gros veulent faire
croire qu'ils ont été spoliés, et ceux qui n'ont pas touché grand-chose se
taisent de peur de se faire passer pour des losers... », commente l'un d'eux.

Difficile en effet quand on a la main directement dans la caisse d'oublier
que l'on a également des poches, surtout quand c'est légal et que l'on
s'est assuré de la bienveillance des patrons. Car pas question de déroger
�* cette règle non écrite. Voire de faire fi des caprices de ces stars.
«I.’arme absolue étant le chan-tage au départ. Et quand un chef part,
c'est en général toute l'équipe qui passe �* l'ennemi. Un drame pour
l'établissement abandonné », explique Olivier Godechot. Il y a deux ans,
face �* ce type de chan-tage, le Crédit suisse First Boston a été obligé
d'aligner 40 millions d'euros sup-plémentaires de bonus pour conserver une
équipe de traders.

Des gains stratosphériques

Jean Peyrelevade doit également se sou-venir de deux de ces vedettes,
alors qu'il était PDG du Crédit lyonnais. En 1999, �* quelques jours de
l'ouverture du capi-tal de la banque, un chef de salle et son adjoint
posent leur démission sur son bureau. « La démission était effective sous
quarante-huit heures, �* moins que leurs contrats ne soient alignés sur
celui, plus avantageux en termes de bonus, que la Deutsche Bank �* Londres
leur avait offi-ciellement proposé », se rappelle François Henry, de la
CGT, un des rares syndicalis-tes �* savoir ce qui se passe dans les salles
de marchés. Pour le PDG, ces démissions auraient été comprises par les
marchés, comme un terrible signe de défiance �* la veille d'une
introduction en Bourse. Peyrelevade cane.

Dès 1998, près de 300 traders du Lyon-nais dépassent le million de francs
de rémunération. Avec la folie des Bourses durant l'année 2000, pour la
première fois en France le cap des 10 millions d'euros est franchi. Joël
Jeuvell, l'un des deux démis-sionnaires, encaisse son pari. Pour la petite
histoire, sa carrière dans la banque pren-dra fin avec la prise de
contrôle de l'éta-blissement par le Crédit agricole. Cause officielle:
insuffisance de résultats... L'inflation des rémunérations vient de
franchir en France une nouvelle étape. Elles prennent leur envol, droit
vers la stratosphère.

Ces travailleurs riches gagnent désor-mais pour certains d'entre eux plus
que leur boss. Du moins en France où « les patrons des banques ne sont pas
issus de l'activité de marché comme c'est désor-mais le cas
outre-Atlantique », rappelle un chasseur de têtes. Une hiérarchie qui
pourrait changer �* la faveur de la prise de pouvoir d'un homme de marché �*
la tête de la Société générale. Jean-Pierre Mustier, polytechni-cien et
pur produit des desks, passé par la ban-que classique (la filiale
asiatique), serait sur les rangs pour succéder �* Daniel Bouton, issu de
l'Inspection géné-rale des finances... Voil�* qui serait �* même de
reconstruire une pyramide plus classi-que de la rémunération au sein du
groupe. Et justifier cette inflation des salaires qui, partie des marchés,
a entraîné avec elle l'inflation de la rémunération des patrons, comme de
nombreux acteurs des marchés le subodorent...

Pour l'heure, la situation aboutit �* un résultat paradoxal. Ce bon Daniel
Bouton, PDG de la Société générale et auteur d'un rapport sur la
gouvernance, peut se targuer d'avoir renoué en quelque sorte avec une
certaine éthique du capitalisme: le fameux ratio de JP Morgan. Dans un
étrange ren-versement des choses, il a repris la règle de l'emblématique
banquier américain, qui fIxait un rapport de l �* 20 entre les salaires,
mais �* l'envers: un trader de la Société générale peut gagner logiquement
dix fois plus qu'un patron de la « Socgen », soit 3 millions d'euros. Hors
ses stock-options... comme au moins une cinquan-taine d'autres de cette
entreprise.

Transparence, connais pas!

Ces niveaux mirobolants expliquent pour partie le silence total des
établissements sur les rémunérations de leurs stars des marchés. Et pas
question de fouiner dans les comptes. Excepté la Société générale, la
plupart des grandes banques françai-ses ont filialisé leurs activités de
marché et de banque d'investissement. Autre-ment dit, pas question de
transparence... « Cela a déj�* été dur de gérer nos salariés avec la
polémique sur la rémunération des patrons, alors imaginez leur tête �*
l'évo-cation du bonus des millions d'euros de M. Tout-Ie-Monde ? explique
un chargé de communication d'une grande banque. « Ingérable. » Et,
effectivement, les syndicats sont bien loin d'avoir toutes les données en
main. « Le plus gros bonus dont nous ayons eu connaissance est de 758.000
euros », assure Félix Guezenoc, délégué CGT de BNP -Paribas. Une rigolade.
D'autant plus que désormais tous les salariés sont « bonussables ». «
L’an-cienne gratification a laissé sa place pour l'ensemble des salariés �*
un supplément de rémunération nommé bonus », poursuit-il. Ingé-nieux: tout
le monde est au bonus �* l'anglo-saxonne. Pourtant, rien �* voir entre la «
gratte» du guichetier �* 350 euros par an, celle de notre cadre sup de la
banque de détail de 758.000 euros (trois fois son salaire) et celle du
chef des produits dérivés exo-tiques dont la rémunération non commu-niquée
peut théoriquement atteindre la dizaine de millions d'euros. Mais notre
syndicaliste n'a eu accès qu'aux rémunérations de la banque de détail et
pas �* celles de sa filiale BNP Arbitrage, où sont logés les activités de
marchés et leurs 640 salariés et qui ne publie pas de comptes suffisamment
détaillés. Un travail ardu qui n'a pas rebuté Olivier Godechot : «
L’analyse des comptes de cette filiale laisse ressortir que ses 510
opérateurs de marché et ses 130 non-cadres touchaient déj�* en moyenne
725.000 euros par an en 2000 », s'amuse le socio-logue. Une boîte où le
salaire brut moyen équivaut �* presque 52 Smic par tête, pour toutes les
têtes. « La finance, avant-garde du prolétariat?» s'amuse Olivier
Gode-chot dans la revue suisse Carnets de bord. Le chercheur,
volontairement provoca-teur, place pourtant bien le débat. En cap-tant une
partie importante des bénéfices, les traders et leurs frères siamois dans
les banques d'affaires ont, de fait, réussi �* inverser �* leur profIt le
pouvoir de négo-ciation au sein des entre-prises. Paradoxalement, le
secteur bancaire, en pointe dans la « création de valeur pour
l'actionnaire », est aussi celui qui voit la caste des traders s'arroger
plus de 50 % de la valeur créée... l’ année der-nière, Goldman Sachs aura
ainsi distribué en bonus �* ses salariés deux fois ses béné-fIces nets et
vingt fois ce qu'il aura versé �* ses actionnaires. On comprend dès lors
que les traders préfèrent le salariat. Pour preuve, contrairement aux
gagnants du Loto, rares sont ceux qui quittent leur bou-lot une fois le
gros lot en poche. Driss ben Brahim répond toujours �* son poste
télé-phonique chez Goldman Sachs �* Londres; 110000 euros par jour, �*
raison de 1,30 euros par seconde, ça motive.

« Les Travailleurs riches, d'Olivier Godechot, �* paraître aux éditions la
Découverte.


Goldman Sachs, le paradis du bonus

Les types qui aspirent �* travailler chez Goldman Sachs sont prêts �* payer
un droit d'entrée tellement on gagne d'argent une fois �* l'intérieur!
»raconte Greg, un banquier d'une société concurrente. « Le plus dingue,
chez GS, n'est pas qu'une poignée de mecs talentueux empochent 20 millions
de dollars �* la fin de l'année, c'est le nombre de médiocres qui se font 1
million de dollars! » En 2005, GS, un des plus gros money-makers
(littéralement: « faiseurs de fric ») de New York, a mis de côté 11
milliards de dollars pour les bonus de ses employés, soit près de 500 000
dollars par tête de pipe. Bien entendu, la répartition n'est pas du tout
égalitaire: quelques veinards ont perçu de 15 �* 20 millions et la grande
majorité moins de 100 000 dollars. Néanmoins, et c'est également le cas
pour toutes les sociétés de Wall Street, tout le monde touche un bonus,
même les secrétaires (de 10 % �* 25 % de leur salaire) et les jeunes
analystes peu diplômés (jusqu'�* 100 % de leur salaire, qui tourne autour
de 70 000 dollars par an). Dans une firme qui emploie 22 000 personnes
dans le monde, la plus grosse partie du gâteau (les bonus) revient aux 250
partner managing directors, qui reçoivent tous en moyenne 2 millions de
dollars quelle que soit leur performance annuelle. Le reste dépend de leur
succès dans l'année écoulée et de leur valeur pour la firme. Dans ce petit
jeu complexe, ce sont les traders qui tirent le mieux leur épingle du jeu,
car ils sont considérés comme des « actifs» primordiaux. « Les traders ont
des bonnes années et des moins bonnes, explique un familier de GS, mais
comme ils ont un talent précieux et qu'ils agissent en électrons libres,
il faut les payer généreusement les mauvaises années comme les bonnes afin
qu'ils restent dans la société. »Selon le New York Magazine, un trader en
produits énergétiques pour GS basé �* Londres a empoché de 15 �* 20 millions
de dollars en 2005. Un de ses collègues, qui gère les capitaux propres de
GS, a décroché près de 40 millions la même année! Ces sommes sont
tellement énormes que, selon une histoire (non vérifiée) qui circule dans
la société, une secrétaire londonienne aurait été capable de détourner �*
son profit 7,5 millions de dollars provenant des bonus de ses trois
supérieurs hiérarchiques avant qu'ils ne s'en rendent compte. Entre-temps,
elle s'était acheté une villa �* Chypre, une Aston Martin et 700 000
dollars de bijoux Cartier.

Looping
26 november 2006, 17:05
"Nomen Nescio" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
>
> Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des
> grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s'ils sont
> rap-portés aux salaires moyens de leurs employés.

et les fonctionnaires tu les oublies ?
combien gagne le directeur de la Poste en Belgique ?


> Mais il existe des
> salariés qui, primes et bonus aidant, s'enrichissent parfois plus et plus
> vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la
> finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les
> obli-gations, les taux d'intérêt, les monnaies, sur les quatre plus
> grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris, Tokyo,
> et demain Shanghai.

C'est effectivement un problème moral mais si on supprime les bourses et la
spéculation ce sera aussi la fin de l'investissement.
Personne ne va prêter de l'argent si ce n'est pour en tirer un profit.


--
Looping

Faelan
26 november 2006, 17:05
Looping avait énoncé :
> "Nomen Nescio" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
>>
>> Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des
>> grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s'ils sont
>> rap-portés aux salaires moyens de leurs employés.
>
> et les fonctionnaires tu les oublies ?
> combien gagne le directeur de la Poste en Belgique ?

Oui, mais �* ce niveau-l�*, ce ne sont plus des fonctionnaires, ce sont
des managers sous mandat. C'est le même problème dans tous les SPF
fédéraux. Tu as un type plus ou moins nommé politiquement qui gagne 5
fois plus que ceux qui sont juste en-dessous...
Les politiques ont fait ça pour placer des amis, sous prétexte de faire
comme dans le privé....

>> Mais il existe des
>> salariés qui, primes et bonus aidant, s'enrichissent parfois plus et plus
>> vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la
>> finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les
>> obli-gations, les taux d'intérêt, les monnaies, sur les quatre plus
>> grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris, Tokyo,
>> et demain Shanghai.
>
> C'est effectivement un problème moral mais si on supprime les bourses et la
> spéculation ce sera aussi la fin de l'investissement.
> Personne ne va prêter de l'argent si ce n'est pour en tirer un profit.

Tout �* fait d'accord.

--

F.

Sal Khalbar
26 november 2006, 22:55
"Looping" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
>
> "Nomen Nescio" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected]...
> >
> > Plus riche que riche ». Cela existe. Bien sûr, les rémuné-rations des
> > grands patrons, français ou non, font scan-dale, surtout s'ils sont
> > rap-portés aux salaires moyens de leurs employés.
>
> et les fonctionnaires tu les oublies ?
> combien gagne le directeur de la Poste en Belgique ?


Ce n'est PAS un fonctionnaire...
La Poste, la SNCB et un tas d'autres
entreprises similaires sont des régies
en très grande partie privatisées.
Si je me souviens bien, celui qui s'était
fait virer de la Poste gagnait environ
30 millions FB (750.000 euros) imposables
(donc 15 millions net) avec certainement en
plus une série d'avantages : carte de crédit
�* sa disposition, voiture de fonction, logement
de fonction (ou indemnités), chauffeur, etc etc,
plus que n'en a aucun fonctionnaire ni même
aucun ministre...



> > Mais il existe des
> > salariés qui, primes et bonus aidant, s'enrichissent parfois plus et
plus
> > vite. Ce sont les traders (« négociants» en anglais), ces princes de la
> > finance, rois de la spécu-1ation qui jouent sur les actions, les
> > obli-gations, les taux d'intérêt, les monnaies, sur les quatre plus
> > grandes places bour-sières de la planète, New York, Londres, Paris,
Tokyo,
> > et demain Shanghai.
>
> C'est effectivement un problème moral mais si on supprime les bourses et
la
> spéculation ce sera aussi la fin de l'investissement.
> Personne ne va prêter de l'argent si ce n'est pour en tirer un profit.
>
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> Looping
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