Vitae forma vocatur Faelan <
[email protected]>, die Sun, 10 Dec 2006
18:17:43 +0100, in littera <
[email protected]> in
foro soc.culture.belgium(et aliis) vere scripsit quod sequitur:
>Après mûre réflexion, Fustigator a écrit :
>
>>>>> Pas du tout. D'ailleurs, les scientifiques se disputent l�*-dessus. Les
>>>>> croyants et les autres.
>>>>
>>>> C'est faux.
>>>> Confondre biologie et théologie comme tu tentes de le faire, folfèr!
>>>>
>>>> Tout scientifique sait fort bien quand un nouvel exemplaire de
>>>> l'espèce commen ce son existence individuelle.
>>>
>>> C'est faux. Personne n'est d'accord sur ce point.
>>
>> Ceux qui ne sont pas d'accord le sont pour des motifs idéologiques,
>> jamais pour des motifs biologiques.
>
>Et ceux qui sont d'accord également...
>
Oh que non.
>> Tu comprendras que si il fallait reconnaitre la réalité purement
>> biologique du début de l'être humain en tant que tel, tous ceux qui
>> prônent l'aviortement seraient auteurs ou collaborateur au meurtre
>> d'êtres humains.
>
>Non, puisque la loi dit que ce n'est pas un meurtre.
La loi légifère, elle ne décrit *pas* la réalité biologique.
>
>> Et ce ne serait donc pas idéologiquement correct.
>>
>> Alors plutôt mettre en 2006 en doute, ce que la science savait déj�*
>> depuis le début du 20me siècle: que le nouvel exeplaire de l'espèce
>> humaine se forme dès le stade de zygote, le reste n'étant que
>> développement du même être (sauf en cas de gémellité identique où cet
>> être se multiplie �* son tour par bipartition pour en former deux)
>>
>>>>> Une tomate est-elle un légume ou un fruit ?
>>>>
>>>> Blabla irrelevant ici.
>>>
>>> C'est tout �* fait pareil.
>>
>> Mon oeil.
>
>Peu importe ton opinion. C'est pareil.
peu importe la tienne également.
>
>Ceci démontre encore une fois que tu ne tiens aucun compte des
>disucssions antérieures et répète sans cesse les mêmes arguments alors
>que des réponses défintives t'ont déj�* été faites.
Il n'y a pas eu de "réponses définitives" et je te mets au défi d'en
retrouver, ce avec ou sans Google.
Tu pratiques ici le wishful thinking et rien de plus.
>
>Je viens de retrouver la remarquable réponse qui t'a été faite sur le
>même argument en 2001. Après ç�*, il n'y avait plus qu'�* se taire, tant
>la réponse est logique.
>Mais tu continues inlassablement �* sortir l'argument de l'être humain
>parce qu'il t'arrange toi. Mais il n'a pas plus de sens pour la
>question de l'avortement que la question de la tomate.
>
><
[email protected]>
>
>Pour rappel :
>
>"Mais on s'en fout...
>
>Vous me rappelez furieusement, tous autant que vous êtes et
>depuis le début de ce débat, mes élèves que j'ai écoutés
>discuter toute une récré si la tomate *était* un fruit ou un
>légume. Et vas-y que les uns avançaient l'existence de graines,
>et les autres le fait qu'on le mange rarement en dessert.
>
>Bien entendu, il ne leur est pas venu �* l'esprit qu'ils
>parlaient de l'usage des mots, non de la nature de la chose, et
>que l'objectivité de cette dernière était problématique, les
>dieux n'ayant pas forcément organisé le monde en catégories
>naturelles correspondant par miracle aux découpages établis par
>la langue française.
>
>En hommage �* ces métaphysiciens en herbe qui avaient du moins
>une excuse, �* savoir un âge moyen d'une dizaine d'années, je
>propose d'appeler "question de la tomate" *tout* débat visant �*
>établir que telle chose est ou non *réellement* ceci ou cela. Et
>donc, je dis que votre débat tendant �* refuser ou admettre
>l'avortement au motif que le foetus serait ou non un être humain
>constitue une question de la tomate.
>
>Car enfin, qu'il soit ou non un individu humain, ça ne dépend
>que de ce qu'on entend au juste par "individu" et "humain" ; ce
>n'est jamais qu'une convention linguistique. Oui, le foetus
>humain a des gènes d'Homo sapiens. Non, il ne peut pas dire "Je
>veux vivre !" ; il ne peut même pas le penser. Choisissez ce qui
>vous semble important vu les conclusions que vous voulez en
>tirer (�* savoir, s'il faut ou non interdire son élimination par
>égard pour sa volonté), et cessez la vaine métaphysique.
>
>Ce qui compte, ce sont les règles qui régissent un terme en
>amont ("Si ..., alors x est un machin") et en aval ("Si x est un
>machin, alors...), et, si possible, un certain rapport logique
>entre les deux. Rapport, de préférence, qui ne fasse pas
>intervenir le terme "machin" avec une connotation affective
>importée en contrebande et sans lien avec les règles explicites
>débattues. (Les termes "être humain", et plus encore "bébé",
>"enfant", "victime malheureuse" (dixit Dixi) et analogues sont
>évidemment redoutables �* cet égard.)
>
>Or, en l'espèce, les régles qui vous font affirmer que le foetus
>est un individu humain sont sans rapport avec celles qui vous
>font conclure qu'un individu humain doit être laissé en vie.
>
>Déclarer que quelque chose doit être laissée en vie si, et
>seulement si, elle a les gènes d'Homo sapiens, espèce
>actuellement dominante sur la troisième planète d'un système
>solaire banal �* la périphérie d'une galaxie moyenne, c'est d'un
>arbitraire grotesque qui ne s'explique que par le fait que celui
>qui a établi la règle se trouve, comme par hasard, appartenir �*
>ladite espèce Homo sapiens. Spéciocentrisme, avatar de
>l'éthnocentrisme et ne valant guère mieux qu'elle.
>
>En revanche, si nous disons : "Il faut laisser en vie ce qui
>souhaite rester en vie", l�*, il y a une réelle cohérence entre
>l'antécédent et le conséquent. Mais, du coup, la question de
>savoir si le foetus est ou non un individu humain devient tout �*
>fait hors-sujet ; la bonne question, c'est : "Le foetus
>souhaite-t-il vivre ?" Et la réponse, c'est "Non, il ne
>*souhaite*, au sens qu'on donne habituellement �* ce mot,
>strictement rien. Il a certes des réflexes mécaniques comme un
>lombric ou une huitre, mais sûrement pas la possibilité de se
>penser comme sujet, d'établir des scénarios possibles de son
>futur, a fortiori d'avoir un avis sur ceux dont il veut et ceux
>dont il ne veut pas."
--
Fusti