Bamako sur Seine
18 december 2006, 21:04
[Dans la série "Police de la secte laïque et athée"]
cessonsla a écrit :
> "ExtrêmeAchillès" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected] om...
> > ....
> C'est le genre de sectes dont il est question ci-dessous que vous défendez ?
> ----------------------------------------------------------------------------------------
Manipulation, d'une part il s'agissait d'ascétisme volontaire, d'autre
part les soins médicaux sont rejetés ou non selon la conviction de
l'adepte (il y a des gens hors secte qui trouvent que les hôpitaux
sont des mouroirs et des nids �* maladie nosocomiales ou �* erreurs
médicales).
Toujours laisser parler les gens accusés (enfin sauf en république
athée française) http://www.douzetribus.com/
De toute façon, on monte toute l'affaire en épingle pour réprimer
beaucoup plus de gens et les surveiller encore plus (voir la volonté
de la part de certains des commissaires de cette troisième commission
parlementaire sur les sectes -- rien de plus urgent en France ? la
drogue et les enfants ? -- de quasi interdire l'enseignement �*
domicile : sauf pour itinérants et handicapés, les autres aux centres
d'endoctrinement ruineux du Monopole de l'Éducation national ou sous
sa surveillance étroite).
Non �* l'état policier des athées et des laïques.
« Si nous nous écoutions, nous mettrions un terme �* toutes ces
billevesées, celles des sectes, mais aussi celles des grandes
religions. »
Roger Ikor, fondateur du CCMM, association de lutte contre les nouveaux
mouvements religieux financée par l'Etat
Voir Philippe Maxence (un catho) sur le sujet :
Retour sur une audition, les sectes et les enfants
Dans le quotidien Présent (édition de vendredi 15 décembre), Jeanne
Smits consacre sa chronique « Génération décervelée » aux travaux
de la Commission d'enquête relative �* l'influence des mouvements
�* caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la
santé physique et morale des mineurs.
Évoquant �* plusieurs reprises ce blog, et notamment le rapport
d'audition de deux inspecteurs d'Académie, Jeanne Smits fait une
remarque importante sur l'origine du site qui propose �* la lecture
cette audition :
« Il sera sans doute bientôt temps de se mobiliser pour nos droits de
parents et de catholiques. Avec lucidité, ai-je dit, mais aussi avec
prudence. Ainsi est-ce le site de « CAP pour la liberté de conscience
», organisme de défense des mouvements les plus étranges et les plus
marginaux, de la liberté spirituelle la plus dangereuse jusqu'aux
fêtes de Krishna, qui a publié le rapport commenté ci-dessus. Notre
cap �* nous est clair : nous militons pour nos droits et nos écoles
catholiques, nos responsabilités propres de parents ; mais il va de
soi qu'il relève de l'ordre public de protéger les enfants de
pratiques dangereuses qui se déterminent objectivement. Et non point
idéologiquement, �* la manière de l'Education nationale. »
Peut-être Jeanne Smits me soupçonne-t-elle de manquer de prudence (ce
en quoi elle n'aura pas forcément tort car la prudence est une vertu
d'un exercice difficile) ou de ne pas prendre un cap catholique ?
Elle a raison de mettre en garde contre un Cap qui ne serait pas assez
clair et d'appeler �* la vigilance et �* la prudence. Elle a donc
raison d'attirer notre attention sur ce fait et de corriger ainsi un
manque dans mes propos. Merci �* elle.
Je m'interroge davantage sur le « il va de soi qu'il relève de
l'ordre public ». Il va de soi ? Justement il me semble que ce qui
relève de la protection de l'enfance ne va pas de soi et qu'il va
même de moins en moins de soi.
D'autant que les termes « ordre public » me semble imprécis.
L'ordre public m'apparaît davantage comme un effet que comme une
cause. Et s'il s'agit d'un effet, il dépend lui-même d'une cause.
Laquelle ? Est-ce �* l'État, par exemple, de protéger les enfants
de pratiques dangereuses ? Oui, mais de manière subsidiaire.
C'est-�*-dire dans la mesure où la famille, les communautés
intermédiaires et l'Église ne sont pas �* même de lui apporter
cette protection. Oui, dans la mesure où l'État ne représente pas
lui-même un danger pour l'enfant. Dans la mesure où l'État
n'est pas le bras séculier d'une idéologie qui prétend arracher
l'enfant �* sa famille et �* l'Église quand il ne s'agit pas de le
tuer dans le ventre de sa mère.
Or, précisément, aujourd'hui, comme hier et avant-hier, l'État a
cette prétention ou sert de bras séculier �* cette prétention.
Pour lire l'article en question : 6234-20061215.pdf
cessonsla a écrit :
> "ExtrêmeAchillès" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
> [email protected] om...
> > ....
> C'est le genre de sectes dont il est question ci-dessous que vous défendez ?
> ----------------------------------------------------------------------------------------
Manipulation, d'une part il s'agissait d'ascétisme volontaire, d'autre
part les soins médicaux sont rejetés ou non selon la conviction de
l'adepte (il y a des gens hors secte qui trouvent que les hôpitaux
sont des mouroirs et des nids �* maladie nosocomiales ou �* erreurs
médicales).
Toujours laisser parler les gens accusés (enfin sauf en république
athée française) http://www.douzetribus.com/
De toute façon, on monte toute l'affaire en épingle pour réprimer
beaucoup plus de gens et les surveiller encore plus (voir la volonté
de la part de certains des commissaires de cette troisième commission
parlementaire sur les sectes -- rien de plus urgent en France ? la
drogue et les enfants ? -- de quasi interdire l'enseignement �*
domicile : sauf pour itinérants et handicapés, les autres aux centres
d'endoctrinement ruineux du Monopole de l'Éducation national ou sous
sa surveillance étroite).
Non �* l'état policier des athées et des laïques.
« Si nous nous écoutions, nous mettrions un terme �* toutes ces
billevesées, celles des sectes, mais aussi celles des grandes
religions. »
Roger Ikor, fondateur du CCMM, association de lutte contre les nouveaux
mouvements religieux financée par l'Etat
Voir Philippe Maxence (un catho) sur le sujet :
Retour sur une audition, les sectes et les enfants
Dans le quotidien Présent (édition de vendredi 15 décembre), Jeanne
Smits consacre sa chronique « Génération décervelée » aux travaux
de la Commission d'enquête relative �* l'influence des mouvements
�* caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la
santé physique et morale des mineurs.
Évoquant �* plusieurs reprises ce blog, et notamment le rapport
d'audition de deux inspecteurs d'Académie, Jeanne Smits fait une
remarque importante sur l'origine du site qui propose �* la lecture
cette audition :
« Il sera sans doute bientôt temps de se mobiliser pour nos droits de
parents et de catholiques. Avec lucidité, ai-je dit, mais aussi avec
prudence. Ainsi est-ce le site de « CAP pour la liberté de conscience
», organisme de défense des mouvements les plus étranges et les plus
marginaux, de la liberté spirituelle la plus dangereuse jusqu'aux
fêtes de Krishna, qui a publié le rapport commenté ci-dessus. Notre
cap �* nous est clair : nous militons pour nos droits et nos écoles
catholiques, nos responsabilités propres de parents ; mais il va de
soi qu'il relève de l'ordre public de protéger les enfants de
pratiques dangereuses qui se déterminent objectivement. Et non point
idéologiquement, �* la manière de l'Education nationale. »
Peut-être Jeanne Smits me soupçonne-t-elle de manquer de prudence (ce
en quoi elle n'aura pas forcément tort car la prudence est une vertu
d'un exercice difficile) ou de ne pas prendre un cap catholique ?
Elle a raison de mettre en garde contre un Cap qui ne serait pas assez
clair et d'appeler �* la vigilance et �* la prudence. Elle a donc
raison d'attirer notre attention sur ce fait et de corriger ainsi un
manque dans mes propos. Merci �* elle.
Je m'interroge davantage sur le « il va de soi qu'il relève de
l'ordre public ». Il va de soi ? Justement il me semble que ce qui
relève de la protection de l'enfance ne va pas de soi et qu'il va
même de moins en moins de soi.
D'autant que les termes « ordre public » me semble imprécis.
L'ordre public m'apparaît davantage comme un effet que comme une
cause. Et s'il s'agit d'un effet, il dépend lui-même d'une cause.
Laquelle ? Est-ce �* l'État, par exemple, de protéger les enfants
de pratiques dangereuses ? Oui, mais de manière subsidiaire.
C'est-�*-dire dans la mesure où la famille, les communautés
intermédiaires et l'Église ne sont pas �* même de lui apporter
cette protection. Oui, dans la mesure où l'État ne représente pas
lui-même un danger pour l'enfant. Dans la mesure où l'État
n'est pas le bras séculier d'une idéologie qui prétend arracher
l'enfant �* sa famille et �* l'Église quand il ne s'agit pas de le
tuer dans le ventre de sa mère.
Or, précisément, aujourd'hui, comme hier et avant-hier, l'État a
cette prétention ou sert de bras séculier �* cette prétention.
Pour lire l'article en question : 6234-20061215.pdf