Borked Pseudo Mailed
29 december 2006, 10:14
jeu. 28/12/06 - Selon Marc Moens, le président de l’Association belge des
syndicats médicaux (Absym), la nouvelle génération de médicaments,
utilisée notamment contre le cancer et qui coûte très chère, risque de
mettre �* mal le système des soins de santé.
Parmi ces nouveaux médicaments, on retrouve l’Herceptine, un médicament
révolutionnaire dans le traitement de certains cancers, comme le cancer du
sein.
L’Herceptine n’est que le premier d’une série de médicaments généralement
très chers qui entreront en compte pour un enregistrement et un remboursement.
De nouveaux vaccins également très chers, comme le vaccin contre le cancer
du col de l'utérus, vont apparaître sur le marché.
Hausse d’un milliard
"Si l'on décide de rembourser ces médicaments chers, le budget risque
d'augmenter d'un tiers", a déclaré Marc Moens, président de l'Absym.
(Belga)
"En 2005, 3,33 milliards € ont été payés pour le remboursement des
médicaments. Nous parlons donc d'un milliard € de dépenses
supplémentaires. Cela va de soi que c'est intenable �* l'intérieur d'un
budget aussi étriqué que les soins de santé�.
Moens affirme qu’il est urgent de mener un débat pour savoir si les
autorités vont rembourser ces médicaments, et si c’est le cas, où
vont-elles trouver les moyens financiers.
Le Fonds socialiste des maladies reconnaît le problème.
“A un moment donné, on ne pourra plus assumer la facture des soins de
santé�, explique Ivan Vandermeeren.
Pour Vandermeeren, la solution se situe du côté du secteur pharmaceutique
sur lequel il faudrait exercer plus de pression.
“Il faudrait une plus grande transparence et plus de concertation lors de
la fixation des prix. Les industries devraient également davantagetenir
compte de l’aspect abordable du prix des médicaments".
ex:
Une faible suspicion de problèmes cardiaques suffit déj�* pour obtenir un
remboursement du Zocor. Si un patient préfère un médicament générique,
la
nécessité doit d'abord en être démontrée sur base de deux prises de sang
successives. Autre exemple: la nouvelle réglementation de remboursement
veille aussi �* ce qu'un patient �* qui l'on prescrit du Zocor ne puisse pas
passer �* un autre médicament meilleur marché, sans subir de tests sanguins
supplémentaires. La falsification de concurrence est donc �* nouveau
déterminée légalement.
Un autre aspect de l'Arrêté Royal pousse les médecins �* proposer des
statines �* des gens qui n'en ont pas du tout besoin. Ainsi, par exemple,
il est légalement possible de prescrire ces médicaments �* un non-fumeur
de
40 ans, non considéré �* risques, mais qui pourrait le devenir 20 ans plus
tard, �* 60 ans.
L'industrie phamaceutique peut dès lors légalement, par des campagnes
publicitaires monstre, pousser, les médecins �* prescrire des médicaments
�*
des gens qui n'en ont pas besoin. De la pure surconsommation, �* payer par
notre Sécu.
L'AR Demotte introduit enfin le Crestor, d'AstraZenica, sur le marché des
remboursements. Cette cinquième statine (en Belgique) n'a aucune
plus-value clinique par rapport aux autres. Au contraire, le Crestor est
très controversé dans le monde scientifique. A tel point que
l'organisation américaine de consommateurs Public Citizen (comparable �*
Test-Achats) déconseille le Crestor en raison d'effets secondaires
susceptibles de mettre la vie des patients en danger.
Surcoût total : 91,5 millions d'euros pour les caisses de l'INAMI, partie
de la Sécu consacrée �* la santé!
--------------------------------------------------
Note:
PETIT exemple du prix d'un médicament courant: 286 euros le kilo
La consommation d'antidouleurs passe �* la vitesse supérieure.
Le plus vendu en Belgique est le Dafalgan, produit par UPSA, filiale de la
multinationale Bristrol-Myers Squibb: huit millions de boîtes par an.
Vendues chacunes �* 4,30 euros (5,57 euros les effervescents). Une boîte
contenant trente comprimés de 500 mg de paracétamol, cela fait 286 euros
le kilo.
Le prix de la recherche?
Bof: les vertus du paracétamol ont été découvertes... fin du 19e siècle.
Dans son livre "La guerre des médicaments", Dirk Van Duppen indique que le
prix coûtant n'atteint même pas 6 cents la boîte. La multinationale nous
la fait donc payer 72 fois plus cher.
De quoi en attraper mal �* la tête.
syndicats médicaux (Absym), la nouvelle génération de médicaments,
utilisée notamment contre le cancer et qui coûte très chère, risque de
mettre �* mal le système des soins de santé.
Parmi ces nouveaux médicaments, on retrouve l’Herceptine, un médicament
révolutionnaire dans le traitement de certains cancers, comme le cancer du
sein.
L’Herceptine n’est que le premier d’une série de médicaments généralement
très chers qui entreront en compte pour un enregistrement et un remboursement.
De nouveaux vaccins également très chers, comme le vaccin contre le cancer
du col de l'utérus, vont apparaître sur le marché.
Hausse d’un milliard
"Si l'on décide de rembourser ces médicaments chers, le budget risque
d'augmenter d'un tiers", a déclaré Marc Moens, président de l'Absym.
(Belga)
"En 2005, 3,33 milliards € ont été payés pour le remboursement des
médicaments. Nous parlons donc d'un milliard € de dépenses
supplémentaires. Cela va de soi que c'est intenable �* l'intérieur d'un
budget aussi étriqué que les soins de santé�.
Moens affirme qu’il est urgent de mener un débat pour savoir si les
autorités vont rembourser ces médicaments, et si c’est le cas, où
vont-elles trouver les moyens financiers.
Le Fonds socialiste des maladies reconnaît le problème.
“A un moment donné, on ne pourra plus assumer la facture des soins de
santé�, explique Ivan Vandermeeren.
Pour Vandermeeren, la solution se situe du côté du secteur pharmaceutique
sur lequel il faudrait exercer plus de pression.
“Il faudrait une plus grande transparence et plus de concertation lors de
la fixation des prix. Les industries devraient également davantagetenir
compte de l’aspect abordable du prix des médicaments".
ex:
Une faible suspicion de problèmes cardiaques suffit déj�* pour obtenir un
remboursement du Zocor. Si un patient préfère un médicament générique,
la
nécessité doit d'abord en être démontrée sur base de deux prises de sang
successives. Autre exemple: la nouvelle réglementation de remboursement
veille aussi �* ce qu'un patient �* qui l'on prescrit du Zocor ne puisse pas
passer �* un autre médicament meilleur marché, sans subir de tests sanguins
supplémentaires. La falsification de concurrence est donc �* nouveau
déterminée légalement.
Un autre aspect de l'Arrêté Royal pousse les médecins �* proposer des
statines �* des gens qui n'en ont pas du tout besoin. Ainsi, par exemple,
il est légalement possible de prescrire ces médicaments �* un non-fumeur
de
40 ans, non considéré �* risques, mais qui pourrait le devenir 20 ans plus
tard, �* 60 ans.
L'industrie phamaceutique peut dès lors légalement, par des campagnes
publicitaires monstre, pousser, les médecins �* prescrire des médicaments
�*
des gens qui n'en ont pas besoin. De la pure surconsommation, �* payer par
notre Sécu.
L'AR Demotte introduit enfin le Crestor, d'AstraZenica, sur le marché des
remboursements. Cette cinquième statine (en Belgique) n'a aucune
plus-value clinique par rapport aux autres. Au contraire, le Crestor est
très controversé dans le monde scientifique. A tel point que
l'organisation américaine de consommateurs Public Citizen (comparable �*
Test-Achats) déconseille le Crestor en raison d'effets secondaires
susceptibles de mettre la vie des patients en danger.
Surcoût total : 91,5 millions d'euros pour les caisses de l'INAMI, partie
de la Sécu consacrée �* la santé!
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Note:
PETIT exemple du prix d'un médicament courant: 286 euros le kilo
La consommation d'antidouleurs passe �* la vitesse supérieure.
Le plus vendu en Belgique est le Dafalgan, produit par UPSA, filiale de la
multinationale Bristrol-Myers Squibb: huit millions de boîtes par an.
Vendues chacunes �* 4,30 euros (5,57 euros les effervescents). Une boîte
contenant trente comprimés de 500 mg de paracétamol, cela fait 286 euros
le kilo.
Le prix de la recherche?
Bof: les vertus du paracétamol ont été découvertes... fin du 19e siècle.
Dans son livre "La guerre des médicaments", Dirk Van Duppen indique que le
prix coûtant n'atteint même pas 6 cents la boîte. La multinationale nous
la fait donc payer 72 fois plus cher.
De quoi en attraper mal �* la tête.