Fustigator
30 december 2006, 12:03
.. �* la Blair
La face cachée du blairisme fait enfin surface et elle n’est pas jolie �*
voir. Longtemps « oubliés » au fond des tiroirs de l’administration
britannique, certains chiffres sont édifiants. Ainsi, d’après l’Office
national des Statistiques, pas moins de 1,24 million de Britanniques, âgés
de 16 �* 24 ans, sont complètement « out » : ils ne fréquentent pas
l’école, n’ont pas de job, ne suivent pas de formation, n’ont pas de
revenus. Ils forment un trou noir… de misère et de souffrances invisibles
pour ceux qui (de moins en moins nombreux) vantent les «miracles »
réalisés par Le New Labour, jusqu’�* il y a peu présenté comme le phare de
la « nouvelle gauche » européenne. Une drôle de gauche, qui prétend être
moderne, mais a surtout abandonné au bord de la route une bonne partie des
plus démunis. Ce que l’opposition conservatrice nomme la « génération
perdue » de jeunes Britanniques exclus du système a augmenté de 15% depuis
que Tony Blair est arrivé au pouvoir, en 1997. L’aggravation est encore
plus sensible parmi les jeunes exclus de 16 �* 17 ans, dont le nombre a
augmenté de près de 20% en un peu moins d’une décennie.
Un bilan qui ferait honte aux partis de droite les plus imperméables au
social.
Mais qui ne paraît guère troubler le plus bushiste des dirigeants
européens, davantage soucieux d’aider son ami George que les SDF des
grandes villes anglaises. Conséquence : le « phare » du blairisme faiblit
de mois en mois.
Lorsque Tony quittera son poste, l’an prochain, il pourrait s’éteindre
pour de bon. Lui qui rêvait de marquer l’Histoire, c’est mal parti.
La face cachée du blairisme fait enfin surface et elle n’est pas jolie �*
voir. Longtemps « oubliés » au fond des tiroirs de l’administration
britannique, certains chiffres sont édifiants. Ainsi, d’après l’Office
national des Statistiques, pas moins de 1,24 million de Britanniques, âgés
de 16 �* 24 ans, sont complètement « out » : ils ne fréquentent pas
l’école, n’ont pas de job, ne suivent pas de formation, n’ont pas de
revenus. Ils forment un trou noir… de misère et de souffrances invisibles
pour ceux qui (de moins en moins nombreux) vantent les «miracles »
réalisés par Le New Labour, jusqu’�* il y a peu présenté comme le phare de
la « nouvelle gauche » européenne. Une drôle de gauche, qui prétend être
moderne, mais a surtout abandonné au bord de la route une bonne partie des
plus démunis. Ce que l’opposition conservatrice nomme la « génération
perdue » de jeunes Britanniques exclus du système a augmenté de 15% depuis
que Tony Blair est arrivé au pouvoir, en 1997. L’aggravation est encore
plus sensible parmi les jeunes exclus de 16 �* 17 ans, dont le nombre a
augmenté de près de 20% en un peu moins d’une décennie.
Un bilan qui ferait honte aux partis de droite les plus imperméables au
social.
Mais qui ne paraît guère troubler le plus bushiste des dirigeants
européens, davantage soucieux d’aider son ami George que les SDF des
grandes villes anglaises. Conséquence : le « phare » du blairisme faiblit
de mois en mois.
Lorsque Tony quittera son poste, l’an prochain, il pourrait s’éteindre
pour de bon. Lui qui rêvait de marquer l’Histoire, c’est mal parti.