D'Iberville
30 december 2006, 15:13
.... pour la VIème Armée, la perte de l'aérodrome de Pitomnik ne fut
qu'une goutte de plus, dans un océan de misère.
Peu avant l'arrivée des Russes, les blessés transportables furent hissés
dans des traîneaux que l'on tira �* pieds, par moins trente degrés,
jusqu'�* Goumrak
(http://bp2.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/RZMmlV5go9I/AAAAAAAAAEw/z1sukCnughE/s1600-h/Goumrak.jpg),
douze kilomètres plus �* l'est.
Quand les Soviétiques investirent la place, ils ne virent qu'un
gigantesque amoncellement de carcasses de tanks, de camions et d'avions
calcinés et en pièces.
"Submergé par les blessés et les malades, le prétendu hôpital de Goumrak
était encore pire que celui de Pitomnik. (...) Les cadavres
s'entassaient tout au long de la route, l�* où les hommes étaient tombés
et avaient péri. Plus personne ne s'en souciait. Il n'y avait plus de
pansements (...) Les médecins étaient aussi au travail dans les "ravins
de la mort", où les blessés gisaient dans des abris primitivement
destinés aux chevaux (...) Quand les Soviétiques arrivèrent, quelques
jours plus tard, ils mitraillèrent la plupart de ces moribonds
enveloppés de pansements.
(...) Si les soldats russes étaient avides de revanche, le spectacle des
corps gelés de leurs compatriotes dans les camps de prisonniers ne
pouvait qu'attiser leur fureur meurtrière. Les prisonniers russes
survivants étaient si totalement affamés que, lorsque leurs libérateurs
leur donnèrent un peu de pain et de saucisson, la plupart en moururent
sur-le-champ" (1)
(1) Beevor, 485-486
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".
qu'une goutte de plus, dans un océan de misère.
Peu avant l'arrivée des Russes, les blessés transportables furent hissés
dans des traîneaux que l'on tira �* pieds, par moins trente degrés,
jusqu'�* Goumrak
(http://bp2.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/RZMmlV5go9I/AAAAAAAAAEw/z1sukCnughE/s1600-h/Goumrak.jpg),
douze kilomètres plus �* l'est.
Quand les Soviétiques investirent la place, ils ne virent qu'un
gigantesque amoncellement de carcasses de tanks, de camions et d'avions
calcinés et en pièces.
"Submergé par les blessés et les malades, le prétendu hôpital de Goumrak
était encore pire que celui de Pitomnik. (...) Les cadavres
s'entassaient tout au long de la route, l�* où les hommes étaient tombés
et avaient péri. Plus personne ne s'en souciait. Il n'y avait plus de
pansements (...) Les médecins étaient aussi au travail dans les "ravins
de la mort", où les blessés gisaient dans des abris primitivement
destinés aux chevaux (...) Quand les Soviétiques arrivèrent, quelques
jours plus tard, ils mitraillèrent la plupart de ces moribonds
enveloppés de pansements.
(...) Si les soldats russes étaient avides de revanche, le spectacle des
corps gelés de leurs compatriotes dans les camps de prisonniers ne
pouvait qu'attiser leur fureur meurtrière. Les prisonniers russes
survivants étaient si totalement affamés que, lorsque leurs libérateurs
leur donnèrent un peu de pain et de saucisson, la plupart en moururent
sur-le-champ" (1)
(1) Beevor, 485-486
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".