D'Iberville
4 januari 2007, 11:43
.... par poignées, les soldats sortaient des caves, jetaient leurs armes
au sol, et se rendaient aux Soviétiques, lesquels en abattaient de-ci
de-l�*, selon les circonstances et leur humeur du moment.
L'URSS n'ayant pas signé les Conventions de Genève, et les Russes
eux-mêmes étant, non sans raison, fort mal disposés �* leur endroit, le
sort qui attendait ces prisonniers s'annonçait terrible, mais assurément
moins que celui réservé aux Hiwis, c-�*-d aux auxiliaires russes servant,
volontairement ou non, dans les rangs de l'armée allemande
"c'était sur les Hiwis que le NKVD s'acharnait tout particulièrement.
Tout homme ne portant pas un uniforme allemand complet risquait d'être
abattu sur place. (...) Certains furent abattus dès leur capture,
quelques-uns furent utilisés comme indicateurs ou interprètes mais
presque certainement tués ensuite, et la plupart furent emmenés par le
NKVD vers une destination inconnue. Même les membres des services de
renseignements de l'Armée rouge ne purent savoir ce qui leur était
arrivé ensuite (1)
(...) Beaucoup des Allemands qui sortaient, les bras levés (...)
trébuchaient et titubaient. Presque tous avaient perdu des ongles, quand
ce n'étaient pas des orteils entiers. (...) on entendait de temps �*
autre des détonations isolées. Nul ne savait si le coup de feu qu'on
venait de percevoir marquait la fin d'un soldat ayant encore tenté de
résister, ou le coup de grâce donné �* un blessé hors d'état de bouger.
Les captifs, frissonnants, étaient formés en longues colonnes
(http://bp1.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/RZMsfF5gpEI/AAAAAAAAAGI/uB0RXA2FFu0/s1600-h/colonne.jpg)
qui se mettaient lentement en marche. Croisant un groupe de survivants
de la 297ème Division d'Infanterie, un officier soviétique montra les
ruines alentour et leur hurla "Voil�* �* quoi Berlin va ressembler !"" (2)
Il s'en faudrait encore de deux ans...
(1) Beevor, 512-513
(2) ibid, 515
--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".
au sol, et se rendaient aux Soviétiques, lesquels en abattaient de-ci
de-l�*, selon les circonstances et leur humeur du moment.
L'URSS n'ayant pas signé les Conventions de Genève, et les Russes
eux-mêmes étant, non sans raison, fort mal disposés �* leur endroit, le
sort qui attendait ces prisonniers s'annonçait terrible, mais assurément
moins que celui réservé aux Hiwis, c-�*-d aux auxiliaires russes servant,
volontairement ou non, dans les rangs de l'armée allemande
"c'était sur les Hiwis que le NKVD s'acharnait tout particulièrement.
Tout homme ne portant pas un uniforme allemand complet risquait d'être
abattu sur place. (...) Certains furent abattus dès leur capture,
quelques-uns furent utilisés comme indicateurs ou interprètes mais
presque certainement tués ensuite, et la plupart furent emmenés par le
NKVD vers une destination inconnue. Même les membres des services de
renseignements de l'Armée rouge ne purent savoir ce qui leur était
arrivé ensuite (1)
(...) Beaucoup des Allemands qui sortaient, les bras levés (...)
trébuchaient et titubaient. Presque tous avaient perdu des ongles, quand
ce n'étaient pas des orteils entiers. (...) on entendait de temps �*
autre des détonations isolées. Nul ne savait si le coup de feu qu'on
venait de percevoir marquait la fin d'un soldat ayant encore tenté de
résister, ou le coup de grâce donné �* un blessé hors d'état de bouger.
Les captifs, frissonnants, étaient formés en longues colonnes
(http://bp1.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/RZMsfF5gpEI/AAAAAAAAAGI/uB0RXA2FFu0/s1600-h/colonne.jpg)
qui se mettaient lentement en marche. Croisant un groupe de survivants
de la 297ème Division d'Infanterie, un officier soviétique montra les
ruines alentour et leur hurla "Voil�* �* quoi Berlin va ressembler !"" (2)
Il s'en faudrait encore de deux ans...
(1) Beevor, 512-513
(2) ibid, 515
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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".