Sadio Barry
6 januari 2007, 13:53
Info. publiée par BBC Afrique:
Lors de son dernier discours en tant que secrétaire général des Nations
unies, Kofi Annan a vivement recommandé aux Etats-Unis de coopérer avec les
autres pays.
S'exprimant �* la bibliothèque du président Truman dans le Missouri, il a
ajouté que le respect des droits de l'homme et du système législatif était
nécessaire, pour assurer la sécurité et la prospérité mondiale.
Dans son discours d'adieu, Kofi Annan s'en est vivement pris �*
l'administration Bush et �* "son unilatélarisme."
Il s'est, une fois de plus, opposé �* la guerre en Irak, guerre qu'il avait
déj�* qualifiée d'illégale.
"Lorsqu'on a recours �* la force militaire", a-t-il dit, "le monde entier le
reconnaîtra comme légitime, seulement s'il est convaincu que c'est pour une
bonne raison."
En faisant allusion �* la guerre contre le terrorisme menée par les
Etats-Unis, il a ajouté qu' "aucune nation ne pouvait être en sécurité en
recherchant la suprématie sur toutes les autres".
Droits de l'Homme
Il a cependant réservé ses plus virulentes critiques au récent rapport
américain sur les droits de l'homme.
Sans citer précisément la prison d'Abou Ghraïb où le traitement infligé aux
personnes détenues par les Etats-Unis suscite la polémique, il a indiqué que
Washington risquait de perdre son autorité morale.
La décision de Kofi Annan de faire ce discours au coeur des Etats Unis, dans
la bibliotheque du président Truman, était sans équivoque.
Le secrétaire général sortant des Nations Unies considère Harry Truman comme
un dirigeant américain prévoyant, respectueux des droits de l'homme et
favorable aux Nations unies.
Harry Truman avait d'ailleurs demandé l'approbation de l'ONU avant de se
lancer dans une guerre contre la Corée du Nord.
Kofi Annan n'a pas cité nommément le président Bush, mais le contraste était
clair: selon lui, les Etats-Unis manquent cruellement de bons dirigeants.
SADIO BARRY
Lors de son dernier discours en tant que secrétaire général des Nations
unies, Kofi Annan a vivement recommandé aux Etats-Unis de coopérer avec les
autres pays.
S'exprimant �* la bibliothèque du président Truman dans le Missouri, il a
ajouté que le respect des droits de l'homme et du système législatif était
nécessaire, pour assurer la sécurité et la prospérité mondiale.
Dans son discours d'adieu, Kofi Annan s'en est vivement pris �*
l'administration Bush et �* "son unilatélarisme."
Il s'est, une fois de plus, opposé �* la guerre en Irak, guerre qu'il avait
déj�* qualifiée d'illégale.
"Lorsqu'on a recours �* la force militaire", a-t-il dit, "le monde entier le
reconnaîtra comme légitime, seulement s'il est convaincu que c'est pour une
bonne raison."
En faisant allusion �* la guerre contre le terrorisme menée par les
Etats-Unis, il a ajouté qu' "aucune nation ne pouvait être en sécurité en
recherchant la suprématie sur toutes les autres".
Droits de l'Homme
Il a cependant réservé ses plus virulentes critiques au récent rapport
américain sur les droits de l'homme.
Sans citer précisément la prison d'Abou Ghraïb où le traitement infligé aux
personnes détenues par les Etats-Unis suscite la polémique, il a indiqué que
Washington risquait de perdre son autorité morale.
La décision de Kofi Annan de faire ce discours au coeur des Etats Unis, dans
la bibliotheque du président Truman, était sans équivoque.
Le secrétaire général sortant des Nations Unies considère Harry Truman comme
un dirigeant américain prévoyant, respectueux des droits de l'homme et
favorable aux Nations unies.
Harry Truman avait d'ailleurs demandé l'approbation de l'ONU avant de se
lancer dans une guerre contre la Corée du Nord.
Kofi Annan n'a pas cité nommément le président Bush, mais le contraste était
clair: selon lui, les Etats-Unis manquent cruellement de bons dirigeants.
SADIO BARRY