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D'Iberville
9 januari 2007, 11:43
.... dès lors qu'il s'agit d'identifier le principal responsable du
désastre
(http://bp1.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/RZ7vYZFos0I/AAAAAAAAAHE/Jx_djBJqBS4/s1600-h/colonne1.jpg)

de Stalingrad, le nom de Hitler s'impose tout naturellement.

Plus que tout autre, c'est le Führer qui, par son optimisme délirant, sa
sous-estimation systématique du potentiel russe, et ses initiatives
militaires malencontreuses, a poussé la VIème Armée dans le piège de
Stalingrad.

Fidèle �* ses habitudes, le Führer en reporta néanmoins la responsabilité
sur d'autres :

"Plus encore qu'�* la Luftwaffe, qui lui avait fait faux bond, Hitler en
voulait aux alliés de l'Allemagne, qui n'avaient pas été capables de
résister �* la contre-attaque soviétique. Les Roumains étaient mauvais,
les Italiens pire encore, mais les pires de tous, c'étaient les
Hongrois. Jamais la catastrophe ne se serait produite si tout le Front
avait été tenu par des unités allemandes comme il l'avait voulu. Les
formations allemandes de boulangers et de bagages, fulmina-t-il, avaient
fait meilleure figure que les divisions d'élite italiennes, roumaines et
hongroises"" (1)

En privé, toutefois, il arrivait au Führer d'accepter une part de
responsabilité, au moins morale, comme il l'avoua �* Manstein lors d'un
entretien, le 6 février 1943 :

"Pour Stalingrad, c'est moi qui en porte seul la responsabilité.
Peut-être pourrais-je dire que Goering m'a fait un tableau inexact des
possibilités de la Luftwaffe en ce qui concerne le ravitaillement
aérien, et qu'il me serait donc possible de rejeter sur lui une partie
de cette responsabilité. Mais je l'ai désigné moi-même pour me succéder,
je dois par conséquent la revendiquer entièrement pour moi" (2)

(1) Kershaw, page 795
(2) Lemay, page 335



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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".