wen.kroy
28 maart 2007, 03:39
Manifeste �* lire et puis �* signer (en fin de texte) et �* envoyer �* : [email protected] - Site :
www.schivardi2007.com :
************************************************** **********************************
Nous en appelons �* tous et �* toutes :
— A tous ceux d’entre vous qui ont voté non �* la Constitution européenne ;
— A tous ceux qui subissent chaque jour dans leur travail, dans leur vie de
tous les jours, dans leurs difficultés �* accéder aux soins, les conséquences désastreuses de la politique de l’Union
européenne ;
— A tous qui vivent ou veulent vivre de leur travail.
Ensemble, construisons par nous-mêmes la véritable opinion publique.
Celle qui ne relève pas des médias aux ordres, celle qui correspond
au vote majoritaire du 29 mai 2005, ensemble signons ce Manifeste,
groupons-nous pour faire grandir le mouvement qui imposera la
rupture avec l’Union européenne. Le plus tôt sera le mieux. Pour
notre peuple, pour tous les peuples d’Europe qui aspirent �* construire
des relations libres et fraternelles débarrassées du carcan du traité
de Maastricht et de ses institutions.
MANIFESTE pour la rupture avec l’Union européenne,
pour la reconquête de la démocratie politique et sociale :
Avec Gérard �*, candidat des maires, soutenu par
le Parti des travailleurs, groupons-nous pour :
_ la défense des 36 000 communes ;
_ la défense des services publics ;
_ la reconquête de la démocratie politique et sociale ;
_ la rupture avec l’Union européenne !
La conférence de presse tenue �* Mailhac, le 10 mars 2007.
Assez de destructions...
.... Il faut rompre avec l’Union européenne !
Nous voulons du travail. Au moment où l’Union Européenne organise la disparition de tous les services publics dans notre
pays, la disparition de la viticulture, de l’agriculture et liquide l’industrie :
A-t-on le droit de dire — ce qui est absent de tous les médias officiels : « Nous voulons garder nos emplois, nous
voulons que cessent les délocalisations, et s’il faut, pour cela, rompre avec le traité de Maastricht qui interdit dans
son article 87 toute aide de État menaçant de fausser la libre concurrence, alors : rupture avec le traité de
Maastricht » ?
Nous voulons que la jeune génération puisse être instruite. Les maires ont-ils le droit de dire �* tous les citoyens de
ce pays : « Nous voulons garder nos écoles communales, nous refusons leur regroupement dans les établissements publics d’enseignement
primaire (EPEP) qui vont aboutir �* la fermeture de 12 000 classes de nos écoles publiques, au moment où l’article 89 de
la loi du 13 août 2004 prétend nous obliger �* financer les écoles privées extérieures �* la commune » ?
A-t-on le droit de dire : « Nous revendiquons que la République redevienne laïque, nous revendiquons que les fonds
publics aille �* l’école publique, les fonds privés �* l’école privée ! »
Nous voulons que la jeunesse ait un avenir. A-t-on le droit de demander pour les jeunes des droits au moins équivalents
�* ceux dont leurs parents ont bénéficié : celui de pouvoir suivre de vraies études, sanctionnées par de vrais diplômes,
le droit de pouvoir accéder �* un vrai travail en CDI, avec un vrai salaire, celui de pouvoir avoir un vrai logement ?
Nous voulons retrouver nos services publics. A-t-on le droit de dire : « Nous voulons garder nos bureaux de poste, la
distribution du courrier six jours sur sept, le prix unique du timbre. Et si pour cela il faut abroger les directives
européennes qui ouvrent La Poste �* la concurrence, s’il faut pour cela abroger le décret du 8 janvier qui veut remplacer
nos bureaux de poste par un point-poste privé chez un commerçant, alors oui : abrogation de toutes ces directives ! » ?
Nous voulons vivre de notre travail. Les maires des communes rurales ont-ils le droit de dire : « Il faut arrêter l’arrachage
des vignes, arrêter la mise en jachère de nos terres :
est-ce trop demander que le paysan puisse vivre de son travail ! Est-ce trop demander que État garantisse les prix ? »
A-t-on le droit de dire �* tous les travailleurs, �* tous les salariés de Nantes, de Saint-Nazaire, de Méaulte, salariés d’Airbus
ou des entreprises de sous-traitance : «Votre exigence de conserver tous les emplois sur tous les sites est légitime
comme celle des travailleurs allemands et espagnols de EADS. L’Europe des peuples ne se fera pas dans le cadre des
privatisations ni dans le cadre du pillage de notre industrie
par les fonds de pension américains. Renationalisation de l’industrie aéronautique ! »
Nous voulons la démocratie. Les maires des petites communes ont-ils
le droit de dire devant tout le pays : « Nos 36 000 communes avec leurs
conseils municipaux élus, leurs syndicats intercommunaux librement
constitués sont les piliers de la République, il ne faut pas qu’elles
disparaissent dans la fusion avec les grandes communautés
d’agglomération » ?
A toutes ces questions, 552 maires ont répondu résolument oui. Ils
l’ont fait en décidant d’appuyer Gérard Schivardi, leur collègue maire
de Mailhac, pour porter ce message dans l’élection présidentielle.
Cela en dépit de pressions de toutes sortes.
Pourtant, tout avait été fait pour tenter d’étouffer cette voix. Alors que
cette candidature est annoncée depuis le 18 novembre 2006 �* l’issue
d’une manifestation de 10 000 personnes, elle a été superbement
ignorée par les médias.
Cette candidature est soutenue par le Parti des travailleurs, parti ouvrier indépendant. Ce parti estimant nécessaire d’appuyer
tout pas en avant
dans le sens de l’unité pour aider au combat contre l’Union européenne
a estimé devoir ne pas présenter de candidat et de soutenir le candidat
des maires. Une campagne a été organisée par certains journaux
pour présenter cette candidature comme « extrémiste ».
Il serait donc « extrémiste » dans ce pays de défendre
les communes, les services publics.
Cette candidature est indépendante de tous ceux qui se sont succédé au gouvernement pour mettre en oeuvre la politique
de Maastricht. Alors, les circulaires et les pressions se sont multipliées pour tenter d’imposer aux
maires de ne pas accorder leur parrainage. Tout cela n’a pas suffi �*
décourager les maires. Ils ont donné �* l’un des leurs les moyens de
se présenter �* l’élection présidentielle.
Avec eux, nous disons : l’heure est �* la résistance. Dire la vérité sur
l’Union européenne, exiger de rompre avec ce cadre contraignant est
un devoir dans le combat pour la démocratie et la justice sociale.
La nécessité de cette rupture se fait sentir chaque jour. Tout le monde
est saisi d’angoisse devant le démantèlement de EADS et la suppression
de dix mille emplois qui en découle. Quelle autre solution y a-t-il que
celle de renationaliser Airbus pour faire face �* cette catastrophe ?
Et les faits sont l�*. Pour mettre en œuvre cette mesure simple de
sauvegarde de l’industrie et des emplois, il faut rompre avec le traité
de Maastricht qui, dans son article 88, exige que, chaque fois qu’un
Etat aide financièrement une entreprise, des mesures de rentabilité
et de licenciement soient prises.
Oui, l’urgence de la rupture avec l’Union européenne est vitale.
Si les intérêts du peuple l’exigent, un traité peut être défait.
Le traité de Maastricht peut et doit être abrogé.
Il est possible de construire une Europe des peuples libres et
des nations souveraines. Les médecins, les professeurs de
médecine, les syndicalistes hospitaliers de 14 pays d’Europe qui
ont préparé une délégation commune au siège de la
Commission européenne le 31 mars en témoignent.
Ensemble, ils ont établi le mémorandum démontrant dans chaque
pays les conséquences désastreuses de la réduction des dépenses
hospitalières sur l’état de santé de la population. Ils ont établi que
toutes ces mesures découlent de la politique de l’Union européenne.
Ensemble, dans l’action commune, ils ont démontré que l’Europe
des peuples libre ne peut se construire que sur la base de la
satisfaction des besoins sociaux qui sont incompatibles avec
le traité de Maastricht.
Dans cette élection présidentielle, un candidat s’engage dans la
voie de la rupture avec l’Union européenne. Ce pas en avant doit
être soutenu, il va l’être par des milliers et des dizaines de milliers
d’ouvriers, paysans, jeunes, chômeurs, hommes et femmes de tout
le pays qui vont se rassembler autour de ce Manifeste. Ce pas en
avant en appelle d’autres.
L’exigence de la rupture avec l’Union européenne se trouvera
également posée dans les élections législatives.
Car il faudra bien qu’il y ait dans ce pays une Assemblée Constituante
qui, déclarant sa souveraineté, s’émancipe du cadre de l’Union
européenne pour pouvoir prendre les mesures d’urgence que la
situation de crise impose. L�* est l’issue.
Le mouvement grandit dans le pays pour briser ce carcan des
institutions européennes. Les médias aux ordres qui sont
sourds peuvent ne pas l’entendre, mais c’est la réalité.
Les 500 maires qui ont surmonté la campagne de pression
qui s’est développée le démontrent. On ne peut pas manipuler
les consciences.
On peut créer une opinion publique officielle. Mais l’histoire
démontrera que, face aux problèmes réels du pays, elle
est artificielle. On ne pourra pas indéfiniment faire taire la voix
d’en bas. Nous faisons nôtre cette déclaration d’un
maire de la Meuse :
« Le plus insupportable, c’est d’assister au démantèlement des
services publics, �* la disparition de nos commerces, de
nos activités artisanales et de nos entreprises sans pouvoir nous
y opposer. Nous sommes contraints de voir mourir nos villages,
au nom de je ne sais quelle “rentabilité économique” inventée par
l’Union Européenne. Comme si l’autorisation de vivre appartenait
au monde de l’économie, comme si tout devait se traduire en
termes de profit.
Quel monde construit-on �* nos enfants ? Dès le plus jeune âge,
on va les obliger �* quitter leur village pour aller �* l’école,
comme si on les préparait déj�* �* leur future délocalisation
professionnelle.
L’Etat doit reprendre le contrôle des services publics et des
anciens monopoles qui lui appartenaient, soutenir l’économie
rurale et nationale sans se faire imposer des contingentements
économiques et sociaux par les textes et règlements de l’Union
européenne, qui n’est pas encore et ne doit pas devenir
supranationale.
Je souhaite qu’au travers de la candidature de Gérard Schivardi
et de ceux qui la soutiennent, s’érige le fer de lance des revendications
du peuple, qui souffre de l’indifférence, de l’irrespect des grands
décideurs de ce monde.
Nous démontrerons ainsi que nous pouvons résister tout en étant
une véritable force de proposition pour une société meilleure, garante
des droits de l’homme, de la valeur du travail, de la culture, de la vie. »
C’est exactement ce que nous voulons faire : « Forger le fer de lance
des revendications du peuple. »
La majorité de nos concitoyens a voté non au traité constitutionnel
le 29 mai 2005.
Nous affirmons solennellement : répondre �* l’aspiration qui s’est
exprimée de façon majoritaire le 29 mai 2005 exige d’agir
pour la rupture avec l’Union européenne, sa Commission de
Bruxelles, sa Banque centrale européenne et son prétendu
Parlement.Tel est le sens de ce Manifeste.
Face �* Bruxelles, la candidature des maires est celle de la
défense des 36 000 communes héritée de la Révolution
française.
Les maires sont les élus du suffrage universel. Leur mandat
ne vient pas de Bruxelles ni des gouvernements de la Vème
République qui se sont entièrement soumis aux directives de
l’Union européenne. Leur mandat vient de la population qui
leur demande de la défendre et d’améliorer son sort.
Ce mandat commande de défendre l’école, le bureau de poste,
la circonscription d’Equipement, la maternité de proximité, la viticulture,
le commerce, l’artisanat et l’industrie. C’est pour cela que les
36 000 communes sont insupportables �* l’Union européenne,
organisme supranational, d’ordre totalitaire, qui entend que ses
directives soient appliquées sans discussion.
Mais le peuple ne l’entend pas ainsi. La victoire du vote non �* la
Constitution européenne le démontre.
A tous ceux qui ont voulu et qui veulent étouffer la voix de la
candidature de Gérard Schivardi soutenue par le Parti des Travailleurs,
nous disons :
Vous croyez que les maires ont oublié leur vote du 29 mai 2005 ?
Vous croyez que les ouvriers confrontés aux licenciements ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les agriculteurs, les viticulteurs ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les employés d’Alcatel ont oublié leur vote, que les
salariés confrontés �* la privatisation de la poste, de l’EDF, de la SNCF
ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les instituteurs et les parents d’élèves qui luttent
contre les fermetures de classe alors qu’il y a encore plus d’élèves
cette année que les années passées, vont s’incliner ?
Vous croyez qu’ils ne font pas le lien avec le pacte de stabilité qui
réduit toutes les dépenses publiques ?
Vous croyez que tous ceux qui sont confrontés aux difficultés
d’hospitalisation, aux fermetures de maternités, aux dépenses sans
cesse accrues pour pouvoir se soigner ne font pas le lien avec les
directives de l’Union européenne visant �* diminuer les dépenses de
santé ?
Ne vous y trompez pas, le peuple ne renie pas son vote du 29 mai
2005 !
A tous les gouvernements qui se soumettent aux exigences de la
Banque centrale européenne, nous disons : craignez la colère du
peuple...
Il veut vivre !
Une issue existe : Groupons-nous, ouvriers, paysans, jeunes, salariés,
chômeurs. Ne comptons que sur nos propres forces !
_ Contre le boycott qui frappe la candidature des maires, soutenue par
le Parti des travailleurs,
_ Pour le respect de la liberté d’expression,
_ Pour la reconquête de la démocratie politique et sociale,
_ Pour la (re)nationalisation de l’industrie, d’EDF-GDF, de la
SNCF, de La Poste et des services publics,
_ Pour la défense des 36 000 communes,
_ Pour la défense de la République, une, indivisible et laïque,
_ Pour la rupture avec l’Union européenne,
_ Pour l’Assemblée constituante souveraine, s’émancipant du
carcan du traité de Maastricht,
_ Pour l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe
Site : www.schivardi2007.com
************************************************** *****************************
Je m’associe �* ce Manifeste :
Nom :
Prénom :
Profession :
Syndicat (éventuellement) :
Parti (éventuellement) :
Adresse :
************************************************** ************************
Si vous êtes citoyen français, envoyez votre soutien �* :
[email protected]
Si vous ne l'êtes pas méditez sur les fondements et les
principes de ce combat pour une Constituante car s'il est
valable en France, il l'est partout !
Salutations laïques et républicaines et néanmoins,
pour ma part également inter-nationalistes :
[email protected]
www.schivardi2007.com :
************************************************** **********************************
Nous en appelons �* tous et �* toutes :
— A tous ceux d’entre vous qui ont voté non �* la Constitution européenne ;
— A tous ceux qui subissent chaque jour dans leur travail, dans leur vie de
tous les jours, dans leurs difficultés �* accéder aux soins, les conséquences désastreuses de la politique de l’Union
européenne ;
— A tous qui vivent ou veulent vivre de leur travail.
Ensemble, construisons par nous-mêmes la véritable opinion publique.
Celle qui ne relève pas des médias aux ordres, celle qui correspond
au vote majoritaire du 29 mai 2005, ensemble signons ce Manifeste,
groupons-nous pour faire grandir le mouvement qui imposera la
rupture avec l’Union européenne. Le plus tôt sera le mieux. Pour
notre peuple, pour tous les peuples d’Europe qui aspirent �* construire
des relations libres et fraternelles débarrassées du carcan du traité
de Maastricht et de ses institutions.
MANIFESTE pour la rupture avec l’Union européenne,
pour la reconquête de la démocratie politique et sociale :
Avec Gérard �*, candidat des maires, soutenu par
le Parti des travailleurs, groupons-nous pour :
_ la défense des 36 000 communes ;
_ la défense des services publics ;
_ la reconquête de la démocratie politique et sociale ;
_ la rupture avec l’Union européenne !
La conférence de presse tenue �* Mailhac, le 10 mars 2007.
Assez de destructions...
.... Il faut rompre avec l’Union européenne !
Nous voulons du travail. Au moment où l’Union Européenne organise la disparition de tous les services publics dans notre
pays, la disparition de la viticulture, de l’agriculture et liquide l’industrie :
A-t-on le droit de dire — ce qui est absent de tous les médias officiels : « Nous voulons garder nos emplois, nous
voulons que cessent les délocalisations, et s’il faut, pour cela, rompre avec le traité de Maastricht qui interdit dans
son article 87 toute aide de État menaçant de fausser la libre concurrence, alors : rupture avec le traité de
Maastricht » ?
Nous voulons que la jeune génération puisse être instruite. Les maires ont-ils le droit de dire �* tous les citoyens de
ce pays : « Nous voulons garder nos écoles communales, nous refusons leur regroupement dans les établissements publics d’enseignement
primaire (EPEP) qui vont aboutir �* la fermeture de 12 000 classes de nos écoles publiques, au moment où l’article 89 de
la loi du 13 août 2004 prétend nous obliger �* financer les écoles privées extérieures �* la commune » ?
A-t-on le droit de dire : « Nous revendiquons que la République redevienne laïque, nous revendiquons que les fonds
publics aille �* l’école publique, les fonds privés �* l’école privée ! »
Nous voulons que la jeunesse ait un avenir. A-t-on le droit de demander pour les jeunes des droits au moins équivalents
�* ceux dont leurs parents ont bénéficié : celui de pouvoir suivre de vraies études, sanctionnées par de vrais diplômes,
le droit de pouvoir accéder �* un vrai travail en CDI, avec un vrai salaire, celui de pouvoir avoir un vrai logement ?
Nous voulons retrouver nos services publics. A-t-on le droit de dire : « Nous voulons garder nos bureaux de poste, la
distribution du courrier six jours sur sept, le prix unique du timbre. Et si pour cela il faut abroger les directives
européennes qui ouvrent La Poste �* la concurrence, s’il faut pour cela abroger le décret du 8 janvier qui veut remplacer
nos bureaux de poste par un point-poste privé chez un commerçant, alors oui : abrogation de toutes ces directives ! » ?
Nous voulons vivre de notre travail. Les maires des communes rurales ont-ils le droit de dire : « Il faut arrêter l’arrachage
des vignes, arrêter la mise en jachère de nos terres :
est-ce trop demander que le paysan puisse vivre de son travail ! Est-ce trop demander que État garantisse les prix ? »
A-t-on le droit de dire �* tous les travailleurs, �* tous les salariés de Nantes, de Saint-Nazaire, de Méaulte, salariés d’Airbus
ou des entreprises de sous-traitance : «Votre exigence de conserver tous les emplois sur tous les sites est légitime
comme celle des travailleurs allemands et espagnols de EADS. L’Europe des peuples ne se fera pas dans le cadre des
privatisations ni dans le cadre du pillage de notre industrie
par les fonds de pension américains. Renationalisation de l’industrie aéronautique ! »
Nous voulons la démocratie. Les maires des petites communes ont-ils
le droit de dire devant tout le pays : « Nos 36 000 communes avec leurs
conseils municipaux élus, leurs syndicats intercommunaux librement
constitués sont les piliers de la République, il ne faut pas qu’elles
disparaissent dans la fusion avec les grandes communautés
d’agglomération » ?
A toutes ces questions, 552 maires ont répondu résolument oui. Ils
l’ont fait en décidant d’appuyer Gérard Schivardi, leur collègue maire
de Mailhac, pour porter ce message dans l’élection présidentielle.
Cela en dépit de pressions de toutes sortes.
Pourtant, tout avait été fait pour tenter d’étouffer cette voix. Alors que
cette candidature est annoncée depuis le 18 novembre 2006 �* l’issue
d’une manifestation de 10 000 personnes, elle a été superbement
ignorée par les médias.
Cette candidature est soutenue par le Parti des travailleurs, parti ouvrier indépendant. Ce parti estimant nécessaire d’appuyer
tout pas en avant
dans le sens de l’unité pour aider au combat contre l’Union européenne
a estimé devoir ne pas présenter de candidat et de soutenir le candidat
des maires. Une campagne a été organisée par certains journaux
pour présenter cette candidature comme « extrémiste ».
Il serait donc « extrémiste » dans ce pays de défendre
les communes, les services publics.
Cette candidature est indépendante de tous ceux qui se sont succédé au gouvernement pour mettre en oeuvre la politique
de Maastricht. Alors, les circulaires et les pressions se sont multipliées pour tenter d’imposer aux
maires de ne pas accorder leur parrainage. Tout cela n’a pas suffi �*
décourager les maires. Ils ont donné �* l’un des leurs les moyens de
se présenter �* l’élection présidentielle.
Avec eux, nous disons : l’heure est �* la résistance. Dire la vérité sur
l’Union européenne, exiger de rompre avec ce cadre contraignant est
un devoir dans le combat pour la démocratie et la justice sociale.
La nécessité de cette rupture se fait sentir chaque jour. Tout le monde
est saisi d’angoisse devant le démantèlement de EADS et la suppression
de dix mille emplois qui en découle. Quelle autre solution y a-t-il que
celle de renationaliser Airbus pour faire face �* cette catastrophe ?
Et les faits sont l�*. Pour mettre en œuvre cette mesure simple de
sauvegarde de l’industrie et des emplois, il faut rompre avec le traité
de Maastricht qui, dans son article 88, exige que, chaque fois qu’un
Etat aide financièrement une entreprise, des mesures de rentabilité
et de licenciement soient prises.
Oui, l’urgence de la rupture avec l’Union européenne est vitale.
Si les intérêts du peuple l’exigent, un traité peut être défait.
Le traité de Maastricht peut et doit être abrogé.
Il est possible de construire une Europe des peuples libres et
des nations souveraines. Les médecins, les professeurs de
médecine, les syndicalistes hospitaliers de 14 pays d’Europe qui
ont préparé une délégation commune au siège de la
Commission européenne le 31 mars en témoignent.
Ensemble, ils ont établi le mémorandum démontrant dans chaque
pays les conséquences désastreuses de la réduction des dépenses
hospitalières sur l’état de santé de la population. Ils ont établi que
toutes ces mesures découlent de la politique de l’Union européenne.
Ensemble, dans l’action commune, ils ont démontré que l’Europe
des peuples libre ne peut se construire que sur la base de la
satisfaction des besoins sociaux qui sont incompatibles avec
le traité de Maastricht.
Dans cette élection présidentielle, un candidat s’engage dans la
voie de la rupture avec l’Union européenne. Ce pas en avant doit
être soutenu, il va l’être par des milliers et des dizaines de milliers
d’ouvriers, paysans, jeunes, chômeurs, hommes et femmes de tout
le pays qui vont se rassembler autour de ce Manifeste. Ce pas en
avant en appelle d’autres.
L’exigence de la rupture avec l’Union européenne se trouvera
également posée dans les élections législatives.
Car il faudra bien qu’il y ait dans ce pays une Assemblée Constituante
qui, déclarant sa souveraineté, s’émancipe du cadre de l’Union
européenne pour pouvoir prendre les mesures d’urgence que la
situation de crise impose. L�* est l’issue.
Le mouvement grandit dans le pays pour briser ce carcan des
institutions européennes. Les médias aux ordres qui sont
sourds peuvent ne pas l’entendre, mais c’est la réalité.
Les 500 maires qui ont surmonté la campagne de pression
qui s’est développée le démontrent. On ne peut pas manipuler
les consciences.
On peut créer une opinion publique officielle. Mais l’histoire
démontrera que, face aux problèmes réels du pays, elle
est artificielle. On ne pourra pas indéfiniment faire taire la voix
d’en bas. Nous faisons nôtre cette déclaration d’un
maire de la Meuse :
« Le plus insupportable, c’est d’assister au démantèlement des
services publics, �* la disparition de nos commerces, de
nos activités artisanales et de nos entreprises sans pouvoir nous
y opposer. Nous sommes contraints de voir mourir nos villages,
au nom de je ne sais quelle “rentabilité économique” inventée par
l’Union Européenne. Comme si l’autorisation de vivre appartenait
au monde de l’économie, comme si tout devait se traduire en
termes de profit.
Quel monde construit-on �* nos enfants ? Dès le plus jeune âge,
on va les obliger �* quitter leur village pour aller �* l’école,
comme si on les préparait déj�* �* leur future délocalisation
professionnelle.
L’Etat doit reprendre le contrôle des services publics et des
anciens monopoles qui lui appartenaient, soutenir l’économie
rurale et nationale sans se faire imposer des contingentements
économiques et sociaux par les textes et règlements de l’Union
européenne, qui n’est pas encore et ne doit pas devenir
supranationale.
Je souhaite qu’au travers de la candidature de Gérard Schivardi
et de ceux qui la soutiennent, s’érige le fer de lance des revendications
du peuple, qui souffre de l’indifférence, de l’irrespect des grands
décideurs de ce monde.
Nous démontrerons ainsi que nous pouvons résister tout en étant
une véritable force de proposition pour une société meilleure, garante
des droits de l’homme, de la valeur du travail, de la culture, de la vie. »
C’est exactement ce que nous voulons faire : « Forger le fer de lance
des revendications du peuple. »
La majorité de nos concitoyens a voté non au traité constitutionnel
le 29 mai 2005.
Nous affirmons solennellement : répondre �* l’aspiration qui s’est
exprimée de façon majoritaire le 29 mai 2005 exige d’agir
pour la rupture avec l’Union européenne, sa Commission de
Bruxelles, sa Banque centrale européenne et son prétendu
Parlement.Tel est le sens de ce Manifeste.
Face �* Bruxelles, la candidature des maires est celle de la
défense des 36 000 communes héritée de la Révolution
française.
Les maires sont les élus du suffrage universel. Leur mandat
ne vient pas de Bruxelles ni des gouvernements de la Vème
République qui se sont entièrement soumis aux directives de
l’Union européenne. Leur mandat vient de la population qui
leur demande de la défendre et d’améliorer son sort.
Ce mandat commande de défendre l’école, le bureau de poste,
la circonscription d’Equipement, la maternité de proximité, la viticulture,
le commerce, l’artisanat et l’industrie. C’est pour cela que les
36 000 communes sont insupportables �* l’Union européenne,
organisme supranational, d’ordre totalitaire, qui entend que ses
directives soient appliquées sans discussion.
Mais le peuple ne l’entend pas ainsi. La victoire du vote non �* la
Constitution européenne le démontre.
A tous ceux qui ont voulu et qui veulent étouffer la voix de la
candidature de Gérard Schivardi soutenue par le Parti des Travailleurs,
nous disons :
Vous croyez que les maires ont oublié leur vote du 29 mai 2005 ?
Vous croyez que les ouvriers confrontés aux licenciements ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les agriculteurs, les viticulteurs ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les employés d’Alcatel ont oublié leur vote, que les
salariés confrontés �* la privatisation de la poste, de l’EDF, de la SNCF
ont oublié leur vote ?
Vous croyez que les instituteurs et les parents d’élèves qui luttent
contre les fermetures de classe alors qu’il y a encore plus d’élèves
cette année que les années passées, vont s’incliner ?
Vous croyez qu’ils ne font pas le lien avec le pacte de stabilité qui
réduit toutes les dépenses publiques ?
Vous croyez que tous ceux qui sont confrontés aux difficultés
d’hospitalisation, aux fermetures de maternités, aux dépenses sans
cesse accrues pour pouvoir se soigner ne font pas le lien avec les
directives de l’Union européenne visant �* diminuer les dépenses de
santé ?
Ne vous y trompez pas, le peuple ne renie pas son vote du 29 mai
2005 !
A tous les gouvernements qui se soumettent aux exigences de la
Banque centrale européenne, nous disons : craignez la colère du
peuple...
Il veut vivre !
Une issue existe : Groupons-nous, ouvriers, paysans, jeunes, salariés,
chômeurs. Ne comptons que sur nos propres forces !
_ Contre le boycott qui frappe la candidature des maires, soutenue par
le Parti des travailleurs,
_ Pour le respect de la liberté d’expression,
_ Pour la reconquête de la démocratie politique et sociale,
_ Pour la (re)nationalisation de l’industrie, d’EDF-GDF, de la
SNCF, de La Poste et des services publics,
_ Pour la défense des 36 000 communes,
_ Pour la défense de la République, une, indivisible et laïque,
_ Pour la rupture avec l’Union européenne,
_ Pour l’Assemblée constituante souveraine, s’émancipant du
carcan du traité de Maastricht,
_ Pour l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe
Site : www.schivardi2007.com
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Je m’associe �* ce Manifeste :
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Si vous êtes citoyen français, envoyez votre soutien �* :
[email protected]
Si vous ne l'êtes pas méditez sur les fondements et les
principes de ce combat pour une Constituante car s'il est
valable en France, il l'est partout !
Salutations laïques et républicaines et néanmoins,
pour ma part également inter-nationalistes :
[email protected]