Le Mon, 9 Apr 2007 20:14:28 -0400, "Le Patriote" <
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écrivait dans soc.culture.quebec:
>
>>
>> Il y avait une guerre et envoyer un avion au-dessus du pays ennemi
>> représentait un risque.
>
>une guerre déj�* gagné , tout le monde le sait et des cibles civiles, c'est
>tellement noble n'est-ce pas ? A la hauteur où il volait, il n'y avait pas
>bcp de risque.
Je n'essaie pas d'excuser les Américains, mais le contexte est un peu
différent.
>>On est en temps de paix (relative).
>
>Temps de paix ? ah bon, merci de me rassurer
Dans un cas, c'est �* la fin d'une guerre déclarée entre plusieurs
pays et cette guerre dure depuis plusieurs années.
Dans l'autre, la guerre n'est pas ouvertement déclarée. Le
terrorisme, pour le moment, est un problème privé même si des
gouvernements sont impliqués. Le terrorisme existe d'ailleurs de
façon �* peu près continue depuis au moins la 2e guerre mondiale
(puisque le maquis était une forme de terrorisme).
Donc, le contexte est très différent.
Ensuite, s'il y avait une guerre mondiale �* ce moment-ci, une vraie
guerre mondiale, avec le sud de l'Asie comme principale théâtre de la
guerre, les États-Unis seraient vraiment dans l'eau chaude. Le pays
avec le plus de Musulmans au monde n'est pas un pays arabe, mais
l'Indonésie. La production de haute technologie américaine est
presque toute située dans le sud-est de l'Asie, tout comme une partie
de la production alimentaire et automobile. Le pétrole, c'est une
chose, tout le reste de l'industrie américaine pourrait être hors
circuit assez rapidement.
La bombe, c'est pour empêcher une guerre d'éclater ou pour forcer
la fin des hostilités. Autrement, c'est la fin du monde comme on le
connaît. Mais si une action terroriste est faite par un petit
groupe hors de contrôle de tout gouvernement, comme c'est le cas
d'Al Qaida, la frappe de riposte devient impossible.
Denis