In Brussel weten ze ondertussen niet meer waar ze moeten kruipen.
Le sabotage du gazoduc South Stream
par Manlio Dinucci, Tommaso di Francesco
10 jun 2014 Les travaux de construction du gazoduc South Stream, qui devait approvisionner l’Union européenne en gaz russe, en 2015, ont été interrompus par la Bulgarie, sur pression des États-Unis. Cette décision, d’abord préjudiciable �* l’Union (la Russie est déj�* prête �* vendre son gaz �* la Chine), a été soutenue par le président de la Commission européenne, qui agissait ainsi �* l’encontre des intérêts qu’il prétend défendre et au service inconditionnel de Washington. (...)
Ces derniers jours le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait annoncé l’ouverture d’une procédure de l’Union contre la Bulgarie pour irrégularité présumée dans les appels d’offre de South Stream. (...)
Qu’est-il arrivé ? Le projet naît quand, en novembre 2006 (pendant le gouvernement Prodi II), le russe Gazprom et l’italienne Eni signent un accord de partenariat stratégique. En juin 2007 le ministre italien du Développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’Industrie et de l’Énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation de South Stream. Selon le projet, le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 km �* travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre �* travers la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Italie jusqu’�* Tarvisio (province d’Udine). De 2008 �* 2011 sont conclus tous les accords intergouvernementaux avec les pays traversés par South Stream. En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin l’allemand Wintershall et la française Edf �* hauteur de 15 % chacun, alors qu’Eni (qui a cédé 30 %) détient 20 % et Gazprom 50 % des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. (...)
Premier objectif états-unien (écrivions-nous le 26 mars [1]) : empêcher la réalisation de South Stream. À cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc �* un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette �* des sanctions états-uniennes. Sur un ton de chantage, l’ambassadrice des États-Unis �* Sofia, Marcie Ries, déclare : « Nous avertissons les hommes d’affaires bulgares : qu’ils évitent de travailler avec des sociétés sujettes �* des sanctions de la part des USA ». Le moment décisif arrive dimanche dernier �* Sofia, quand le sénateur états-unien John McCain, accompagné par Chris Murphy et Ron Johnson, rencontre le Premier ministre bulgare en lui transmettant les ordres de Washington. Tout de suite après Plamen Oresharski annonce le blocus des travaux de South Stream. (...) Schandelijk gedrag van de voorzitter van de Europese Commissie. |
