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Burkide 16 februari 2008 13:54

Regionalistische PS'ers
 
't Is al een week of twee oud, maar ik heb hier geen reacties op deze zes PS-politici:

Citaat:

A présent, vous pouvez dire �* nos mères que nous sommes régionalistes

"Il en va du politiquement correct comme des avant-gardes. L'un comme l'autre sont, tôt ou tard, appelés �* être dépassés.

Jusqu'il y a peu, le concept de régionalisme était �* proscrire du vocabulaire politique en francophonie de Belgique, mais principalement en Wallonie.

C'était un peu comme le marxisme, toute proportion gardée évidemment. Un jour, ce fut considéré comme une faute de goût d'avoir lu Marx, Althusser et les autres. Et on s'empressa de faire l'impasse sur un certain engagement de Sartre comme d'oublier que tous les penseurs de gauche s'étaient imbibés de théories marxistes durant près d'un demi-siècle. Le marxisme était devenu ringard. Et c'est la même ringardise qui, chez nous, vint un jour frapper le régionalisme.

Oubliés les Renard, les Yerna, les Terwagne, les Merlot, les Perin et les Cools. Ignorés le Mouvement Populaire Wallon et le Rassemblement Wallon. Au nom de la nouvelle pensée dominante, on fit l'impasse sur tout ce qui fut le fruit de la volonté wallonne en matière de régionalisme. Pourquoi cet acharnement �* vouloir reléguer aux oubliettes le fait qu'il y a quarante ans, des responsables wallons voulaient permettre aux Wallons de disposer des leviers de leur économie et que, pour ce faire, il n'y avait pas �* transiger dans le dialogue de Communauté �* Communauté ? C'était l'époque où Jacques Hoyaux déclarait que l'ambition d'un homme d'Etat wallon ne devait plus être de devenir Vice-Premier Ministre de Belgique, mais bien d'être Premier Ministre de Wallonie.

Mais bientôt, ce fut l'heure de ce politiquement correct francophone réduisant la Wallonie �* ses atouts touristiques, quand elle ne subissait pas la dérision de bas étage la reléguant au rang d'une région grotesque pataugeant dans les combines. Dans un tel climat délétère et narquois, difficile de faire passer l'image d'une Wallonie qui gagne. Plus difficile encore de susciter chez les Wallons ne serait-ce que le soupçon d'un sentiment de fierté. Comment en est-on arrivé l�* ? Peut-on penser que les Wallons, ayant obtenu ce qu'ils souhaitaient, ne désireraient rien de plus ? Ou alors, serait-ce, �* présent que le syndicalisme a perdu de son influence, le relâchement de ce lien, évident dans les années 60, entre la volonté régionaliste et les combats sociaux, qui mettrait �* mal la fibre régionaliste ?

Et pourtant, le régionalisme n'est pas mort en Wallonie. Et d'abord, il n'est pas, comme on s'est complu �* nous le faire croire, la seule affaire de quelques nostalgiques de combats désuets. Au contraire, c'est au nom du pragmatisme que s'impose la voie régionaliste afin que la Wallonie assume idéalement sa destinée économique.

Il est temps qu'au sud du pays, on comprenne enfin qu'on ne sauvera pas l'Etat belge en refusant de négocier et en niant des revendications flamandes qui sont lisibles depuis bientôt dix ans et n'ont pas changé d'un iota. Et ce n'est qu'aujourd'hui, du côté francophone, qu'on se prépare, dans une certaine urgence �* une parade sur ce qui est acceptable. Pire, ce sont les éditorialistes qui invitent, enfin, les responsables politiques du sud �* exprimer, eux aussi, des exigences. Des exigences qui auraient dû être connues depuis longtemps. Alors que, maintenant, elles sembleront ne voir le jour que pour tenir la note dans un concert où les Flamands obtiendront leur réforme de l'Etat en laissant pour seule alternative la fin de la Belgique. A cet égard, il nous semble aussi impératif que les Flamands expriment enfin clairement ce qu'ils souhaitent laisser �* l'Etat fédéral.

Le débat institutionnel se dessine comme un débat de Communauté �* Communauté. Nous sommes, pour notre part, convaincus, que les choses seraient plus claires s'il avait lieu entre régions. Relisons l'art. 35 de la Constitution. C'est d'ailleurs ce niveau de pouvoir qui est mis en avant par la note du Premier Ministre, et cela, parce que les régions, n'en déplaise �* leurs détracteurs, constituent des entités de plus en plus lisibles sur le plan européen.

A l'aube du 24 mars, on en reviendra, c'est une évidence, �* la case départ avec les jetons de l'accroissement des compétences et celui de la scission de BHV. Que les choses soient claires: une réforme en profondeur de l'Etat demandera du temps. Il appartiendra, dès lors, aux régionalistes wallons et bruxellois d'aborder les nouvelles négociations avec des demandes et non pas seulement des refus.

En revanche, il nous appartient de définir clairement ce que nous voulons comme Etat fédéral et les compétences que nous estimons devoir impérativement conserver �* ce niveau de pouvoir, �* défaut de passer �* un autre système. Plutôt que de rêver �* une circonscription unique, qui ne serait, ne nous berçons pas d'illusion sur ce point, qu'un atout ajouté au confort numérique flamand, remettons �* l'ordre du jour une revendication déj�* ancienne, celle d'un Sénat paritaire des Régions. On aurait pu prendre les devants dans les domaines de l'économie et de l'emploi et surtout dans celui de la coopération au développement, secteur de facto régionalisé au travers des nombreux accords de coopération que nous avons passés avec des pays d'Afrique principalement. De la même manière, une régionalisation accrue de ce secteur permettrait une représentation diplomatique un peu plus équitable pour la Wallonie. Dans un autre ordre d'idée, une révision de certaines clés de répartition permettrait au rail wallon un développement plus conforme �* la réalité géographique de la Wallonie. Enfin, au rang de nos revendications, devrait figurer l'exigence d'une alternance linguistique des premiers ministres.

Il nous apparaît urgent de rompre avec la seule position francophone éminemment réductrice en ce qu'elle n'est que linguistique. Dans la foulée, cessons de rêver �* Dieu sait quelle fusion de la Communauté et de la Région, ce qui aurait pour effet de nier purement et simplement les spécificités wallonne et bruxelloise. N'imaginons pas plus résoudre nos problèmes intrafrancophones par la création d'une entité Wallonie-Bruxelles, ce qui aurait pour effet d'effacer, au moins symboliquement, le profil régional de la Wallonie. Mais envisageons enfin sérieusement le fait que la Wallonie devrait exercer des compétences relevant aujourd'hui de la Communauté française. Cela nous permettrait davantage de réaliser des synergies et des coopérations avec la Région de Bruxelles-Capitale et avec les autres niveaux de pouvoir. Mais surtout acceptons enfin cette vérité que la régionalisation réussit �* la Wallonie. Sans elle, nos exportations ne se porteraient pas aussi bien et nous attendrions toujours un aéroport régional et une gare TGV.

Plutôt que de craindre, frileusement, l'autonomie comme une sombre menace, revendiquons la Région avant de devoir subir l'inéluctable. Le régionalisme n'est pas que du sentimentalisme, c'est avant tout un pragmatisme. Il nous appartient de réconcilier le citoyen wallon avec ses acteurs politiques. Ce projet doit avoir pour cadre la Région, scène la plus appropriée pour un projet de société wallon dans lequel nous pourrons revendiquer une qualité de vie propre �* la Wallonie."


Carte blanche cosignée par :

Christophe COLLIGNON, Sénateur de Communauté
Jacques GENNEN, Député-échevin
Charles JANSENS, Député-bourgmestre
Guy MILCAMPS, Député-bourgmestre
Sebastian PIRLOT, Député
Eliane TILLIEUX, Députée
Los van de concrete voorstellen (bah! erkenning van het Brusselse gewest!) is het in ieder geval bemoedigend dat de Waalse regionalisten binnen de PS terug durven hun nek uit te steken.

lombas 18 februari 2008 23:46

Natuurlijk is de PS van nature regionalistisch en de CD&V eveneens (of gebruiken ze een regionalistisch discours).

Het zijn de grootste partijen en hebben er alle belang bij om daar de nadruk op te leggen. Vanouds hebben CDH en SPa het omgekeerde probleem en zoeken steun bij de partij aan de andere kant.

Deels paradoxaal, maar in België een constante in het historisch denken.

Pølle 19 februari 2008 02:06

Ik volg niet (gebeurt wel vaker bij lombas' posts :lol: ).

lombas 19 februari 2008 08:00

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Polle Tieker (Bericht 3264307)
Ik volg niet (gebeurt wel vaker bij lombas' posts :lol: ).

Kijk, in de lessen geschiedenis in het secundair zul je al wel eens de volgende tegenstellingen gezien hebben in België:

katholieken - socialisten
patroons - arbeiders
katholieken - vrijzinnigen

Deze scheidingslijn loopt dwars door België. Vlaanderen is vanouds katholieker, stemt katholieker, en kent een minder sterke arbeidersbeweging. De christen-democraten zijn dus historisch gezien de overkoepelende winnaars van verkiezingen in Vlaanderen. De christen-democratische partij heeft er dus alle belang bij om een regionalistisch discours te voeren (dit sterkt namelijk het fundament dat ze heeft in Vlaanderen). In Wallonië zien we doorheen de geschiedenis de andere zijde: de PS staat er het machtigst. Die partij heeft dus eveneens alle belang bij een regionalistisch discours.

Aan de andere kant hebben we de (voormalige) zusterpartijen: de Waalse christendemocraten en de Vlaamse socialisten. Die hebben alle belang bij een unitaristisch/federalistisch discours omdat de macht die ze verkrijgen nu juist mee afhankelijk is van de partij aan de andere taalgrens!

Volg dit vereenvoudigd kadertje.

Vlaanderen: CD&V - 75% / SP - 25%
Wallonië: PS - 75% / PSC/CDH - 25%

CD&V en PS moeten dus wel een regionalistisch discours voeren om hun 'massapartijschap' in één taalgroep te verantwoorden. SP en PSC/CDH moeten juist de mosterd halen bij hun grotere zusterpartij.

Pelgrim 19 februari 2008 10:10

Citaat:

Vlaanderen: CD&V - 75% / SP - 25%
nogal héél kort door de bocht hoor.

lombas 19 februari 2008 10:52

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim (Bericht 3264433)
nogal héél kort door de bocht hoor.

"Vereenvoudigd". Het is een oefening. Een oefening is spielerei zonder werkelijkheidswaarde.

Het gaat om: "CD&V en PS moeten dus wel een regionalistisch discours voeren om hun 'massapartijschap' in één taalgroep te verantwoorden. SP en PSC/CDH moeten juist de mosterd halen bij hun grotere zusterpartij."

De Garde 19 februari 2008 12:33

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door lombas (Bericht 3264118)
Natuurlijk is de PS van nature regionalistisch en de CD&V eveneens (of gebruiken ze een regionalistisch discours).

Het zijn de grootste partijen en hebben er alle belang bij om daar de nadruk op te leggen. Vanouds hebben CDH en SPa het omgekeerde probleem en zoeken steun bij de partij aan de andere kant.

Deels paradoxaal, maar in België een constante in het historisch denken.


Los van het gegeven dat de leden van het RW zich grotendeels hebben verspreid over de toenmalige PSB en PRL. Wat de Franstaligen nu toeschrijven aan de VU'ers van vroeger, hebben ze daar in Wallonië al achter de rug.

Pelgrim 20 februari 2008 10:01

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door lombas (Bericht 3264481)
"Vereenvoudigd". Het is een oefening. Een oefening is spielerei zonder werkelijkheidswaarde.

Het gaat om: "CD&V en PS moeten dus wel een regionalistisch discours voeren om hun 'massapartijschap' in één taalgroep te verantwoorden. SP en PSC/CDH moeten juist de mosterd halen bij hun grotere zusterpartij."

en waarom worden regionalisten in de PS dan altijd teruggefloten door de partijtop?

lombas 20 februari 2008 10:07

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim (Bericht 3266350)
en waarom worden regionalisten in de PS dan altijd teruggefloten door de partijtop?

Ik zei "geschiedkundig gezien" een "regionalistisch discours". Kijk bijvoorbeeld naar de eerste en tweede staatshervorming.

Pelgrim 21 februari 2008 12:41

die staatshervormingen die als doel hadden België in stand te houden?

lombas 22 februari 2008 10:56

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Pelgrim (Bericht 3268467)
die staatshervormingen die als doel hadden België in stand te houden?

Misschien best wel ja, en dan? Waar staat regionalisme a priori gelijk aan independentisme (of dergelijk)?

De Garde 22 februari 2008 11:09

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door lombas (Bericht 3269923)
Misschien best wel ja, en dan? Waar staat regionalisme a priori gelijk aan independentisme (of dergelijk)?

Daar heb je wel een punt, maar in de Belgische context waar de decentralisatie eerder een effect is van de botsing tussen twee identiteiten kan je moeilijk anders. Ik weet ook wel dat de inwoners van Beieren wel een regionale identiteit hebben maar die zelden los zien van de rest van Duitsland - in tegenstelling tot het verleden -.

FDM 20 april 2008 11:22

als we elke waal elke dag Dank U zouden doen zeggen voor de 4 euro die hij elke dag van de vlaming krijgt , het regionalistisch idee zou zelfs tot bij het stomste waalse boerke geraken


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