Politics.be - PS: Mais quelle mouche a donc piqué Madame Grauwels? Pour le savoir, Elio Di Rupo l'i

C'est avec étonnement que le Président du PS a lu les déclarations de madame Grauwels dans la presse dominicale. Pour rappel, Brigitte Grauwels est une des ministres flamandes du Gouvernement bruxellois conduit par Charles Picqué.

Elio Di Rupo tient �* rassurer Madame Grauwels et se tient �* sa disposition. Les 90.000 militants du PS, les quelques 724.000 citoyens qui ont voté PS aux dernières élections ne sont en rien les caricatures qu'elle décrit dans la presse.

Les francophones aspirent �* vivre en paix dans une Belgique stable. Pour ce faire, le PS, comme les autres partis francophones, s’est toujours montré ouvert au dialogue. Elio Di Rupo a toujours expliqué qu'il fallait trouver de nouveaux équilibres pour garantir la stabilité �* long terme de notre pays.

Bien entendu, pour y arriver, il faudra que chacun se parle et rompe avec les caricatures et les clichés. C'est ce qu'Elio Di Rupo invite Madame Grauwels �* faire.

Pour lui faire connaître davantage le sud du pays et ses propositions pour une Belgique stable et ouverte, le Président du PS invite �* la meilleure convenance de l'agenda de la Ministre, Madame Grauwels �* Mons pour une journée d'immersion. Elle pourra apprécier les avancées économiques et scientifiques ainsi que la tolérance et l’ouverture d’esprit qui y règne !

Elle pourra ainsi se rendre compte que les francophones tant �* Bruxelles qu’en Wallonie ou ailleurs en Belgique, fussent-ils socialistes, ne sont ni des "schizophrènes", ni des "séparatistes cachés".

En revanche, ce serait bien que madame Grouwels dise la vérité �* la population. La frontière linguistique n’est pas une frontière d’état. Elle est traversée par des ponts juridiques qui relient la Wallonie �* Bruxelles. Ces ponts juridiques sont constitués par les droits des francophones de Hal-Vilvorde et les droits additionnels des francophones des communes �* facilités. Depuis 1830, les francophones d’Hal-Vilvorde ont des droits politiques et judiciaires (avoir la faculté de se faire jugé en français pour un juge qui s’exprime en français). Quand aux francophones des 6 communes �* facilités, ils ont le droit d’utiliser le français pour traiter avec leur administration communale.

Certains responsables flamands, en voulant scinder Bruxelles-Hal-Vilvorde et en voulant éteindre les facilités des francophones, ne veulent rien d’autre que rompre les ponts juridiques qui relient Bruxelles �* la Wallonie. En ce faisant, ils isoleraient Bruxelles en Flandre et ferait de la frontière linguistique une véritable frontière d’état.

Les Socialistes sont lucides et entendent, dans le dialogue et la concorde, défendre les droits légitimes des Wallons, Bruxellois et Francophones du pays. C’est vraisemblablement cette lucidité qui dérange la Ministre flamande de Bruxelles.

Bron: politics.be