vrijevlaming |
13 april 2011 16:04 |
Le soir: "onderhandelingen op sterven na dood"
Citaat:
La négociation est au point mort
V.d.W. et M. Co.
Mis en ligne le 13/04/2011
Wouter Beke a présenté un rapport “hallucinant” aux présidents francophones. La N-VA juge que le gouvernement Leterme prend trop de libertés.
Même ceux qui, en toutes circonstances, affichent un optimisme inaltérable, doivent bien le concéder : les négociations sont au point mort. Et personne ne voit très bien comment sortir de l’impasse politique dans laquelle le pays est plongé depuis près d’un an.
Simple dramatisation, direz-vous. On en a connu d’autres en 303 jours de crise… Cela va durer quelques jours, puis chacun se remettra au travail ? Oui, sans doute, mais le découragement gagne du terrain. De surcroît, ce mercredi, il faudra passer par la case “médiatisation” que la N-VA affectionne particulièrement. Résumons et clarifions.
Les présidents des partis francophones attendaient la journée de mardi avec une certaine impatience. Ils allaient enfin pouvoir rencontrer le négociateur royal, Wouter Beke (CD&V), un homme qu’ils n’avaient plus vu depuis des lunes parce que le principal négociateur flamand, Bart De Wever (N-VA), s’y opposait. Ce fut la douche froide. Glaciale, même. Pourquoi ?
Wouter Beke a présenté �* ses invités francophones un exposé assez détaillé de l’état d’avancement – un euphémisme… – des négociations. Powerpoint �* l’appui : l’homme avait mis les petits plats dans les grands. Mais le contenu de ce plat, les francophones ne l’ont pas digéré. Dans tous les domaines abordés par le négociateur, les francophones ont décelé des éléments totalement inacceptables pour eux. L’un d’eux témoigne : “C’est hallucinant. C’est un recul généralisé par rapport �* tout ce que l’on nous a proposé. Dans certains chapitres, Wouter Beke est même en deç�* de ce que Bart De Wever avait inscrit dans sa fameuse note du mois d’octobre !” On avait pourtant évoqué, il y a une quinzaine de jours, certains rapprochements, en matière de soins de santé notamment, grâce aux travaux conjoints de Laurette Onkelinx (PS) et Jo Vandeurzen (CD&V). Même ces éléments jugés positifs �* l’époque ont disparu de la synthèse finale, au grand étonnement des francophones. Pourquoi ? Les francophones y voient la main de la N-VA.
Que dire des chapitres sur Bruxelles et sur la loi de financement. Bruxelles ? “Une accumulation d’exigences strictement flamandes. Et une disparition des compensations francophones. Dans ce contexte-l�*, il n’y a aucun accord possible”, tonne un autre francophone. La loi spéciale de financement ? “Pareil. On nous balance un seul modèle, le fameux “split rate”, qui organise, �* terme, l’asphyxie de l’Etat fédéral. Inacceptable pour nous”, tranche ce francophone.
Le grand reproche formulé par les francophones �* l’égard de Wouter Beke est celui-ci : les réformes envisagées semblent conduire tout droit vers la scission du pays. Il n’y a rien, que ce soit dans le chapitre sur Bruxelles ou celui sur la Loi spéciale de financement, qui pourrait constituer un verrou et faire en sorte que jamais la Belgique ne se disloque. Les francophones ne voient donc pas quel avantage – politique, économique, stratégique – ils auraient �* mettre le doigt, la main, le corps dans cet engrenage dont la manivelle semble avoir été programmée par les nationalistes flamands dont on connaît la feuille de (dé) route.
Le problème est qu’il n’y a pas que les francophones qui s’estiment découragés. Recevant, tour �* tour, les présidents flamands – car Bart De Wever ne voulait pas que trois présidents flamands se réunissent en son absence… –, Wouter Beke leur a laissé entendre que les francophones ne voulaient rien.
Cerise sur le gâteau, si l’on ose dire, la N-VA va hausser le ton, ce mercredi �* 11 heures. Un mot d’explication est nécessaire pour comprendre le “coup de gueule” de la N-VA. La Belgique, comme les 26 autres pays de l’Union, prépare en ce moment ce que l’on appelle le “Semestre européen”, un document qui contient �* la fois un plan national de réforme et un pacte de stabilité, qui définit les orientations budgétaires du gouvernement. Les données sont d’ailleurs assez bonnes puisque notre pays compte réduire son déficit �* 2,8 % en 2012 et sa dette �* 88 % du PIB en 2015 (lire ci-contre).
La N-VA n’entend pas laisser le gouvernement en affaires courantes présenter ces propositions – présentation prévue la semaine prochaine – sans qu’il y ait un véritable débat parlementaire et un vote de confiance ! Il y a quelque temps, la N-VA avait demandé �* être associée �* la préparation de ces réformes. Refus poli du gouvernement au motif que la N-VA est toujours dans l’opposition. Pour la N-VA, c’en est trop. Elle s’apprête �* dénoncer ces petits jeux et exige un vote de confiance. Dans un seul but : démontrer que le gouvernement Leterme n’a plus de majorité en Flandre ou plus de majorité tout court. Car s’il y a bien une chose que la N-VA ne supporte pas, c’est de voir que le gouvernement, en affaires courantes, travaille et réforme.
Pendant ce temps-l�*, Wouter Beke continuera �* occuper le terrain jusqu’�* ce que la N-VA pointe le pouce vers le bas. Les francophones qui espéraient que les démocrates-chrétiens flamands se déscotchent, même un mini-poil, des nationalistes, voient leur rêve partir en fumée. Pendant ce temps-l�*, grâce aux Belges, l’économie tourne. Et les perspectives sont plutôt bonnes. De quoi retrouver, quand même, un brin d’optimisme...
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Uit le soir van vandaag. Het ziet er goed uit :lol:
*loopt fluitend naar de frigo om een pintje bier*
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