Alain Mathot, député PS, a interpellé le premier ministre en séance plénière. À cette occasion, il a demandé que le gouvernement fédéral soit aux côtés de toutes les forces vives pour sauver l’emploi dans la région liégeoise durement frappée par la brutalité de la décision d’ArcelorMitall.
.Face �* ce triple drame - humain, social et économique - , le député socialiste a d’abord souhaité que l’assemblée plénière marque sa solidarité avec les travailleurs et leurs familles plongés brutalement dans ce cauchemar. La colère et le dépit des travailleurs sont d’autant plus légitimes que, depuis des mois, ils ont accepté de revoir �* la dure leurs conditions de travail. Tout ceci pour donner un avenir �* la sidérurgie liégeoise. Pendant ce temps, la multinationale n’a pas honoré ses engagements �* moderniser l’outil.
Pour Mathot, le drame qui frappe les travailleurs d’ArcelorMitall est le reflet d’un libéralisme sauvage et d’une économie tournée vers la recherche du profit maximal �* très court terme, sans la moindre considération pour les travailleurs. Ce cynisme touche �* l’indécence aux regards des aides publiques dont a bénéficié le groupe. Ces aides, rappelle le député socialiste, sont l�* pour assurer le développement économique et l’emploi, et non pour maximiser les profits du groupe.
Alain Mathot a solennellement demandé aux autorités fédérales de prendre tous les contacts nécessaires pour assurer un avenir aux milliers de travailleurs concernés.
Ce drame intervient après le crash de Dexia. Pour Alain Mathot, ceci illustre - �* nouveau - la nécessité de légiférer afin de contraindre ces acteurs économiques et financiers �* respecter les travailleurs et l’emploi. Il faut mettre fin aux dégâts qu’engendre la financiarisation de l’économie. Et il appartient aux responsables politiques d’agir pour mettre un terme �* ce laisser-faire. Pour le groupe PS, il faut re-réglementer les marchés et l’économie.
Comme le député socialiste l’a rappelé, il y a aujourd’hui sur la table plusieurs propositions de loi visant �* empêcher ces comportements de cow-boy : par exemple, le conditionnement des aides publiques et des intérêts notionnels �* la création et au maintien de l’emploi, la séparation des banques d’affaires et de dépôt, la limitation des salaires et des bonus fous des grands patrons.... Alain Mathot espère que le parlement se penchera rapidement sur ces différents textes afin de rendre �* l’économie un visage humain.
Plus d’infos : Frédéric Masquelin, attaché de Presse Groupe PS Chambre
Bron:
politics.be