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(in het frans:)
Le Front National considère que le gouvernement de la région de Bruxelles-capitale se doit d’amorcer et de faire aboutir, si possible en une législature, trois grands chantiers. Le premier est la relance économique dont dépend l’emploi, le deuxième est la mobilité, le troisième est la sécurité. En ce qui concerne la relance économique, il faut avoir le courage de faire une analyse critique de la situation ; c’est l’effort que le Front National a voulu fournir en ce début de législature. Une réflexion de la Fédération des entreprises technologiques �* Bruxelles, répercutée par le quotidien l’Echo, a orienté nos travaux. Selon la Fédération, "de plus en plus de sociétés sont tentées de quitter la Région" car "il n'y a pas �* Bruxelles de message positif envers les entrepreneurs". C’est en effet le signal inquiétant que nous adresse le monde de l’entreprise et des investisseurs. Les entreprises bruxelloises sont un atout et une nécessité pour la Région de Bruxelles-Capitale, mais la fiscalité qui les étouffe actuellement (il suffit d’observer l'exode vers la périphérie) ne favorise pas la création d'emplois nouveaux. Les généreuses politiques d'assistanat, tels que les contrats de quartier ou l'embauche de fonctionnaires supplémentaires, ont montré leurs limites dans un cadre budgétaire étriqué. Etouffer les entreprises bruxelloises par une fiscalité outrancière, c'est tuer la poule aux oeufs d'or et les emplois qu'elles garantissent. Pour rappel, Bruxelles fait partie des cinq meilleures places pour faire des affaires en Europe. Bruxelles produit 20% du Produit Intérieur Brut national alors que le revenu moyen par habitant est de 30% supérieur en périphérie par rapport �* Bruxelles. Nous constatons que le budget alloué �* l’économie dans la capitale est deux fois plus faible qu’en Flandre et en Wallonie. Trop souvent, les efforts consentis se diluent dans des projets sans réelle valeur ajoutée et les aides �* l’expansion se révèlent dramatiquement inefficaces. Rien n’est fait pour attirer les entreprises internationales. Les milieux de l’entreprise assurent qu’une entreprise technologique sur dix s’apprête �* quitter Bruxelles. Le Front National considère qu’il faut mettre tout en œuvre pour non seulement endiguer l’exode des entreprises, mais certainement pour en séduire de nouvelles. Il faut utiliser les dernières grandes réserves foncières pour développer des parcs d’affaires capables de fixer durablement ces entreprises dans la région bruxelloise. Nous devons développer très largement de véritables partenariats entre la Région et les secteurs économiques au bénéfice des entreprises. Dans le même temps, la région doit générer moins d’emplois subsidiés au profit d’emplois durables, ce qui n’est possible que s’il y a croissance. Sur le plan des débouchés internationaux, il faut absolument que les attachés commerciaux fassent autant la promotion de la région bruxelloise que de ses entreprises. La croissance et la compétitivité des entreprises bruxelloises sont réduites en raison d’un acharnement fiscal absolument étourdissant : Quelques exemples : Les centimes additionnels au précompte immobilier sont beaucoup plus élevés �* Bruxelles qu'en Flandre ou en Wallonie; Les entreprises croulent sous l'accumulation de taxes diverses: taxes sur les PC, parkings, surfaces de bureaux, charges d'urbanisme, etc; La hausse des prix de l'eau et de l'électricité (de 20 �* 30%) prévues par la Région et la hausse de 50% annoncée par SIBELGAZ pour la consommation industrielle. Les droits de successions déraisonnables qui empêchent parfois la poursuite de l’activité économique de type familial. Les activités de production de biens immatériels sont jusqu’�* 8 fois plus taxées qu’ailleurs en raison des taxes régionales et communales sur les bureaux. Une entreprise bruxelloise s’occupant de haute technologie paie en moyenne 25 € par mètre carré de plus par an sur son immobilier qu’en périphérie, soit �* titre d’exemple pour 5.000 mètres carrés : 125.000 €. Nous constatons qu’�* tout projet, même générateur d’emplois, s’ajoutent des charges d’urbanisme. Nous constatons que contrairement aux deux autres régions, l’équipement est lourdement taxé �* Bruxelles. Le Front National veut drastiquement réduire l’écart du précompte immobilier par rapport �* la périphérie et s’oppose �* toute nouvelle taxe. Mieux encore, le Front National est partisan d’un pacte fiscal entre la région, les communes et les entreprises afin de limiter la charge fiscale. Il faut libérer le matériel et l’outillage de toute taxe. Il faut supprimer la taxe sur le matériel informatique et supprimer les charges d’urbanisme pour l’industrie créatrice d’emplois. Pour que la région bruxelloise puisse �* nouveau séduire les entrepreneurs, il faut que les pouvoirs publics mettent tout en œuvre pour assurer un service et un soutien professionnels aux entreprises. Le Front National constate : Qu’il reste un long chemin �* parcourir afin d’harmoniser et de professionnaliser l’accueil des entrepreneurs, tant au niveau communal que régional �* Bruxelles. Que nous ne sommes encore pratiquement nulle part en ce qui concerne l’usage d’Internet pour ce qui concerne l’aspect administratif des démarches que doivent entreprendre les investisseurs. Aujourd’hui encore, créer une entreprise �* Bruxelles est un véritable parcours du combattant. Que le volume des textes et dispositions a quadruplé en 5 ans. Que la gestion des dossiers introduits par les entreprises dans le cadre de leur activité souffre de l’absence d’une approche professionnelle, notamment en ce qui concerne la rapidité et la qualité de leur traitement. Le Front national propose : La mise en œuvre d’une analyse d’impact pour toute nouvelle législation importante. La simplification, l’uniformisation et l’accessibilité généralisée des formulaires, étant entendu que ceux-ci doivent être disponibles en ligne sur Internet, tant au niveau communal que régional. Optimiser l’offre Internet en ce qui concerne les services et administrations, dans le but d’accélérer les procédures. La région a pour devoir de soutenir les entreprises dans leur quête de nouveaux marchés �* l’extérieur. Rappelons qu’en ce qui concerne l’industrie technologique bruxelloise, 80% du chiffre d’affaires est réalisé sur les marchés extérieurs. Le Front National constate que le soutien actuellement prodigué aux exportateurs est complexe et lourd. Nous devons, �* Bruxelles, créer un organisme para-régional compétent en matière de commerce extérieur où les entreprises seraient représentées. Cet organisme doit être constitué de techniciens rompus �* la vie économique. En clair, le Front National estime qu’une telle institution ne peut être efficace qu'�* la condition de ne pas être politisée. Il faut un meilleur contrôle du travail livré par les attachés économiques et commerciaux. Leur engagement doit se faire sur la base de leurs compétences et il ne peut pas s’agir d’un poste offert �* titre de compensation politique. Il faut renforcer la coordination entre les attachés économiques et commerciaux des différentes régions. L’essor économique et la conquête de nouveaux marchés, et donc la création de nouveaux emplois, passe par un effort important et durable sur le plan de la recherche et du développement. Bruxelles fait partie des dix régions d’Europe les plus performantes en termes de potentiel scientifique. Pourtant, le dynamisme économique, pour 50% issu de l’innovation, est deux fois plus grand en périphérie qu’�* Bruxelles sur la période 1996-2001. Il est intéressant de constater que pour 1 € dépensé par la région bruxelloise pour la recherche et le développement, 5 € sont dépensés par les entreprises. Le Front National rejoint l’idée de certaines organisations représentatives des entreprises de créer une " Cité des sciences " sur le site de Tour et Taxis afin de transformer le potentiel de recherche et de développement en croissance durable. Il faut améliorer et systématiser les guidances technologiques et les centres de compétences pour stimuler la création et l’innovation des entreprises bruxelloises. Le Front National est convaincu qu’il est préférable d’investir massivement dans la recherche et le développement en région bruxelloise de telle sorte que de nombreux emplois soient disponibles, plutôt que d’investir des sommes vertigineuses dans des projets ineptes, inopérants et dont l’échec est consacré, comme la sacro-sainte " intégration " et son cortège de travailleurs de rue et autres animateurs pseudo socioculturels. Le Front National n’est pas le seul �* faire cette analyse. François-Xavier de DONNÉA, interpellant le ministre de l’Emploi en commission des affaires sociales le 17 décembre 2003 n’hésitait pas �* dresser le tableau suivant : " … en fonction d’une population allochtone importante qui a gardé des habitudes de procréation plus généreuses que chez nous, le nombre de jeunes est relativement élevé �* Bruxelles. Vous avez mis le doigt sur le vrai problème qui est cette inadéquation entre l’offre et la demande de travail. On constate que l’on importe énormément de navetteurs �* Bruxelles, mais les offres d’emploi non satisfaites, pour lesquelles on ne trouve pas de candidat sur le marché bruxellois ou belge même, sont importantes, et même pour les emplois non qualifiés. Il y a une difficulté �* Bruxelles �* trouver des plongeurs pour les restaurants ou des paveurs. On a donc cette situation paradoxale d’avoir des offres d’emploi non satisfaites, en ce compris dans les métiers pour lesquels il ne faut même pas avoir terminé l’école primaire. Je crois que le problème crucial, c’est la récupération d’une série de jeunes qui sont sortis de l’école sans diplôme et qui ont en plus le handicap d’avoir une origine allochtone comme conséquence qu’ils ne maîtrisent bien aucune de nos langues nationales. Indépendamment de l’absence de formation technique, il y a également une absence d’intégration socioculturelle ". Fin de citation. Monsieur De DONNÉA a admirablement planté le décor de la problématique du chômage �* Bruxelles. Cinq constats édifiants : Un. Le taux de chômage est passé dans la Région de Bruxelles-capitale de 12% en 1989 �* 22% aujourd’hui. Deux. On compte aujourd’hui 66.665 chômeurs complets indemnisés, dont 9.856 ont moins de 25 ans. Trois. Pour mieux comprendre ce que Monsieur de DONNÉA veut dire lorsqu’il évoque " une population allochtone importante qui a gardé des habitudes de procréation plus généreuses que chez nous ", il suffit de prendre l’évolution de la population entre le 1er janvier 2003 et le 1er juillet 2003 : Wallonie + 0,11%, Flandre : + 0,13% et Bruxelles + 0,51% Quatre. De toutes les capitales d’Europe, seul Berlin affiche un taux de chômage équivalent ou légèrement supérieur �* celui de Bruxelles. Cinq. La quasi-totalité du budget " emploi " de la région bruxelloise est consacré �* la création d’emplois subventionnés et �* la gestion du chômage. Dans le même temps on observe un accroissement constant des faillites et des délocalisations d’entreprises hors de Bruxelles. La question que nous nous posons, avec Monsieur de DONNÉA, est de savoir ce qu’il faut faire de ces " jeunes qui sont sortis de l’école sans diplôme et qui ont en plus le handicap d’avoir une origine allochtone comme conséquence qu’ils ne maîtrisent bien aucune de nos langues nationales. Indépendamment de l’absence de formation technique, il y a également une absence d’intégration socioculturelle " ? Faut-il lever les bras au ciel avec le MR, qui par la voix d’Antoine Duquesne constatait l’échec des Contrats de quartier et qui ensuite par la voix de Daniel Ducarme consacrait l’échec de l ‘intégration et qui, enfin, par la voix de François-Xavier de Donnéa reconnaît l’existence d’un noyau dur du chômage bruxellois constitué de jeunes allochtones non formés et non intégrés ? Oui ! Le Front National constate la même chose, la seule différence est que le MR, pour résoudre le problème, a voulu l’octroi du droit de vote aux étrangers non-européens (comme si cela allait soudainement favoriser l’intégration), alors que le Front National souhaite poser les vraies questions pour dégager les vraies solutions. Si nous poussons le raisonnement de Monsieur de Donnéa un peu plus loin, nous devons arriver �* la conclusion qu’il existe une catégorie de jeunes chômeurs �* Bruxelles pour lesquels il n’y a pratiquement aucun espoir de trouver un emploi demain, après demain, ni plus tard. La question est: sommes-nous disposés et avons-nous les moyens d’offrir des allocations de chômages �* des personnes leur vie entière avec tous les dangers qu’entraîne l’oisiveté ? Malheureusement, Chers collègues, il n’est plus possible de débattre de ces questions sans risquer les foudres de la loi Moureaux. Tout débat sur la question du chômage �* Bruxelles sera dès lors incomplet, certaines perspectives feront défaut et les solutions qui se dégageraient seraient forcément parcellaires et idéologiquement orientées, pour le plus grand malheur des contribuables bruxellois. Restent les autres chômeurs, ceux dont Monsieur de Donnéa ne parle pas. Pour eux, le Front National souhaite que les entreprises soient partie prenante dans le processus d'éducation et de formation. Il faut miser sur l’adéquation de la demande du marché du travail et des formations assurées dans les différents niveaux d’enseignement. Pour cela, il faut créer des passerelles qui permettent aux professionnels d’enseigner dans les écoles techniques et professionnelles. Voil�*, selon nous, le premier chantier auquel doit s’atteler le gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale. Le deuxième chantier est celui de la mobilité, remarquons d’emblée que la mobilité ou " l’immobilité " sont de nature �* influer sur le développement économique de notre région et donc sur l’emploi. Pour le Front National, une série de mesures techniques seraient de nature, très rapidement, �* fluidifier la circulation �* Bruxelles. Nous n’en donnerons ici qu’un bref aperçu : Meilleure synchronisation des feux. Livraison de nuit ou de week-end pour les gros camions. Meilleure formation des chauffeurs dans le sens d’un démarrage plus rapide aux feux. Augmentation des limites de vitesse sur certains axes. Fermeture des feux entre 21 heures et 06 heures. Réaliser un audit sur la population cycliste et ses habitudes et voir si on n’a pas exagéré ces dernières années dans le "tout aux vélos" au détriment des véhicules automobiles, dont l’intérêt économique est bien plus important que les vélos. Ramasser les immondices la nuit. Exécuter certains travaux sur la voie publique la nuit. Une meilleure coordination des chantiers, avec de sévères astreintes pour ceux qui n’auraient pas été attentifs �* cette coordination. Travail de week-end sur les chantiers. Stopper la multiplication des dos d’ânes et autres casse-vitesse sauf aux alentours des écoles et des maisons de repos. Ne reconnaître que les permis de conduire délivrés dans l’un des pays de l’Union européenne. Un réseau de transport public rapide, fréquent, sûr, confortable et bon marché. Une politique de prix pour les taxis qui doit diminuer de moitié les tarifs aujourd’hui pratiqués. Pour le reste, nous attendons toujours le RER, mais comme sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir. Certains illuminés se sont prononcés, pendant la campagne électorale, en faveur de grands chantiers qui devaient lacérer Bruxelles pour quelques décennies. Le Front National souhaite qu’on laisse les riverains, les commerçants et les automobilistes tranquilles pour les dix années �* venir (le temps de la relance économique) en dehors des quelques propositions de bon sens que j’ai énumérées plus haut. Reste le troisième chantier politique qu’il vous faudra réaliser, celui de la Sécurité. Ici, comme pour la relance économique et la mobilité, toutes les compétences ne sont pas entre les mains de cette assemblée. Nous le savons. Mais nous disons que le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a le devoir de faire entendre sa voix au fédéral lorsque la situation l’exige. Or, qui va nier que Bruxelles accuse un déficit de sécurité gigantesque ? Le Front National est sorti grandi des dernières élections, vous savez pourquoi ! Parce que les politiques menées jusqu’�* présent ont coûté cher et se sont soldées par un échec définitif. Il faut revoir tout le concept des contrats de quartier, qui ont failli. Il faut oser remettre en question la réforme des polices qui s’enlise dans un immobilisme qui met nos concitoyens en danger. Il faut que les parquets soient en mesure de poursuivre " TOUS " les délits. Il faut que les juges soient en mesure de faire appliquer les peines qu’ils prononcent. Il faut que nos policiers ne puissent plus être abusivement accusés de racisme alors qu’ils font leur travail, parfois dans des conditions inhumaines. Il faut rétablir l’ordre et la sécurité dans TOUS les quartiers de Bruxelles. Il faut avoir le courage de dire que le préventif et le social ont leurs limites et qu’il est grand temps de passer au répressif, et pas seulement pour ceux qui se garent mal. Nous parlons bien ici de la vraie criminalité, celle qui laisse des adolescentes �* moitié mortes, violées par une bande entière, celle du commerçant qui a été attaqué trois fois, celle de la violence gratuite, de la drogue et de la prostitution. Il faut enfin donner carte blanche �* nos policiers pour qu’ils fassent leur travail. Ils ne demandent que ça ! Et si le fédéral ne veut pas suivre, tant pis ! Ce gouvernement devra prendre ses responsabilités. Que le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale démissionne et avec lui l’ensemble du parlement bruxellois ! Le Front National soutiendra de toutes ses forces cette belle preuve de courage politique ! Et n’oublions pas qu’en dehors de la protection des personnes et des biens, le retour de la sécurité nous permettra de garder des entreprises génératrices d’emploi �* Bruxelles. Parce que l’un des problèmes pour nos entrepreneurs et nos commerçants, c’est la sécurité de leurs clients et de leurs employés, et quand la situation perdure et que les autorités font défaut, comme aujourd’hui, ces entreprises et ces commerçants s’en vont ou mettent la clé sous le paillasson, ce qui entraîne un délabrement du quartier et l’arrivée des délinquants et c’est ainsi que le scénario se répète �* l’infini. Nous verrons si ce gouvernement aura le courage d’aborder ces trois chantiers politiques avec suffisamment de détermination pour redonner espoir aux Bruxellois. Quant au Front National, nous allons analyser les faits et gestes de ce gouvernement avec la plus grande attention. Notre opposition sera pugnace, opiniâtre et vigoureuse, mais digne et correcte!! Daniel Féret Président du Front National Chef de Groupe au Parlement bruxellois |
waarom is da in 't frans helemaal :'(
thx |
Citaat:
Omdat mr Feret Franstalig is en zijn Nederlandstalige afdelingen zieltogend :lol: |
pf kerel zo nen brok frans (das al een buisvak voor mij :( ) daar begin ik niet aan ze
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Aah... daarom dat ge flamingant zijt! :wink: |
Nederlands aub ...
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