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Le 25e anniversaire du coup d=?ISO-8859-1?B?uek=?=tat du 12septembre 1980
> Le 25e anniversaire du coup d¹état du 12 septembre 1980 > > Les héritages honteux > de la dictature militaire persistent > au seuil de l'UE > > Le 12 septembre 1980...�* Les généraux de l¹Armée turque ont effectué un coup > d¹état militaire pour empêcher le progrès des forces civiles défendant les > droits sociaux et économiques des travailleurs et les droits nationaux du > peuple kurde. Le processus de démocratisation et d¹adhésion �* la Communauté > économique européenne (actuellement l¹Union européenne) a été arrêté par force > et le pays a été transformé en un immense camp de concentration. > > En effet, le coup d¹état du 12 septembre 1980 était la deuxième phase d¹un > processus de militarisation dans tous les domaines du pays. > > Auparavant, le coup d'état du 12 mars 1971 avait déj�* aboli ou détruit > plusieurs droits et institutions démocratiques par l'application d'une > répression sans précédente. > > Nous allons évoquer le bilan honteux du putsch du 12 mars 1971 �* son 35e > anniversaire en 2006. > > Aujourd'hui, au 25e anniversaire, nous rappelons une fois de plus les crimes > commis par les putschistes du coup d'état du 12 septembre. > > Les crimes commis par les putschistes du coup d'état du 12 septembre: > > * La Constitution imposée en 1982 par la junte militaire a aboli les derniers > vestiges des libertés reconnues par la Constitution de 1961. > * Cette constitution nie les droits fondamentaux du peuple kurde et des > minorités arménienne, assyrienne et grecque de la Turquie. > * La domination de l'Armée sur la vie politique, économique et sociale du pays > a été rendue intouchable par les privilèges reconnus par cette constitution au > Conseil de la sûreté nationale (MGK). > * En deux ans, plus de 650.000 personnes ont été arrêtées et soumises �* la > torture. > * 500 personnes ont perdu la vie durant leur détention. > * Des milliers de personnes ont été rendues handicapées. > * 210.000 procès politiques ont été ouverts devant les cours militaires. > * Un total de 98.404 personnes a été jugé en raison de leurs opinions. > * 6.353 personnes ont été jugées sous la menace de peine capitale. > * 21.764 personnes ont été condamnées aux lourdes peines de prison. > * Cinquante personnes ont été exécutées �* l'issu des procès politiques. > * Des fichiers ont été ouverts sur 1.683.000 personnes. > * 348.000 personnes se sont vues refusées l'obtention de passeports. > * Les universités ont été placées sous l'autorité du Conseil suprême de > l'Education (YOK), dépendant du pouvoir politique. > * 15.509 personnes ont été chassées de leurs postes universitaires sous la loi > N°1402. > * 18.000 fonctionnaires, 2.000 juges et procureurs, 4.000 officiers de police, > 2.000 officiers de l'Armée et 5.000 enseignants ont été forcés de > démissionner. > * Tous les parties politiques ont été fermés. > * Les activités des 23.667 associations ont été arrêtées. > * La presse a été soumise �* la censure. > * 4.509 personnes ont été déportées par les commandants de la loi martiale. > * Plusieurs condamnés ont perdu la vie en prison en raison de mauvais > traitement ou lors de la grève da faim en protestation contre ce mauvais > traitement. > * 113.607 livres ont été brûlés. > * 39 tonnes de livres, de magasines et de journaux ont été détruites par des > usines de papier de l'Etat. > * 937 films ont été interdits. > * 2.792 auteurs, traducteurs et journalistes ont été traduits devant les > tribunaux. > * Le total des peines de prison prononcées contre les journalistes et > écrivains s'élevaient �* 3.315 ans et 3 mois. > * > 25 ans après le coup d'état du 12 september 1980: > >> 1. Les généraux putschistes sont toujours protégés par le gouvernement et la >> demande des victimes pour les traduire devant des tribunaux est toujours >> refusée. Une démonstration organisée �* cette fin le 11 septembre 2005 a été >> interdite par le gouverneur d'Istanbul. Des écrivains et journalistes >> critiquant les généraux putschistes sont toujours jugés même sous le nouveau >> code pénal. >> �* >> 2. La constitution anti-démocratique prônant la supériorité et le monopole de >> la race et de la langue turques (Articles 3, 42 et 66), imposée en 1982 par >> la junte militaire, est toujours en vigueur. L'article 4 déclare que >> l'Article 3 ne pourra jamais être modifié, même la modification de cet >> article ne pourra jamais être proposée. En plus, un système électoral >> imposant un seuil national de 10% est toujours maintenu au détriment des >> partis politiques représentant des opinions différentes, notamment pro kurde >> ou de gauche, afin que le parti islamiste reste au pouvoir avec une majorité >> absolue dans le parlement malgré un score électoral moins de 50%. >> >> �*3. Malgré la soi-disant "démilitarisation" du Conseil national de la Sûreté >> (MGK), les militaires continuent �* dicter leurs choix militaristes�* par les >> déclarations médiatisées du chef de l'Etat-major ou des commandants des >> forces terrestres, aériennes ou navales. De plus, le Haut�* Conseil militaire >> (YAS), chargé de gérer le fonctionnement interne de l'Armée, continue �* >> radier certains officiers considérés "anti-laïques" malgré l'opposition du >> gouvernement. Les militaires exercent leur contrôle sur la vie économique du >> pays par le biais de leur holding financier sui generis OYAK et d'une série >> d'industries de guerre. >> >> �*4. Il y a toujours milliers de détenus politiques dans les prisons turques. >> Le ministère de la Justice�* a annoncé le 12 août 2005 que le nombre des >> détenus pour "des délits de terreur" s'élève actuellement �* 3.788 et qu'ils >> se trouvent dans 73 grandes prisons du pays dont 11 prisons de type-F. >> >> �*5. L'exécution sommaire et la torture lors de l'arrestation se pratiquent >> toujours. Tout récemment, des manifestants kurdes ont été abattus par les >> forces de sécurité. En plus, les groupes ultra-nationalistes sont encouragés >> �* lyncher ceux qui se manifestent pour défendre les droits du peuple kurde ou >> pour protester contre les conditions carcérales des prisonniers politiques.. >> >> 6. Le nouveau code pénal turc, applaudi par l'Union européenne, constitue >> toujours une menace sur la liberté de presse. Plusieurs journalistes sont >> toujours jugés pour insulte �* l'Armée, au gouvernement ou aux forces de >> sécurité en raison de leurs critiques, en vertu de l'article 302 (l'ancien >> article 159) du CPT. Récemment, le romancier Orhan Pamuk a été inculpé sous >> l'article 301 du même code pénal pour avoir insulté la nation turque car il >> avait parlé du massacre des Arméniens et des Kurdes. >> >> 7. Malgré quelques réformes cosmétiques, les droits égaux (enseignement, >> expression audio-visuel, association) ne sont toujours pas reconnus pour le >> peuple kurde ainsi que pour les minorités ethniques ou religieuses du pays, >> notamment�* arméniennes, assyriennes, grecques et alévites. Toutes les >> initiatives pacifiques du mouvement national kurde en vue d'arriver �* une >> solution pacifique sont systématiquement déclinée et les opérations >> militaires se poursuivent afin de satisfaire la voracité de l'Armée et de >> l'industrie de guerre. >> >> 8. Ankara ne montre aucune intention de reconnaître les injustices et >> atrocités commises dans l'histoire de Turquie et poursuit une politique >> absolument négationniste. Selon le motif de l'Article 305, les citoyens qui >> demandent le retrait des militaires turcs de Chypre ou déclarent que le >> génocide arménien a effectivement eu lieu pendant la première guerre >> mondiale, pourront être poursuivis en justice. En plus, les missions >> diplomatiques d'Ankara�* incitent souvent les ressortissants turcs et même les >> élus ou candidats d'origine turque des partis politiques européens >> (socialistes, libéraux, écolos ou chrétiens) �* participer aux manifestations >> négationnistes. > > En dépit de ces faits, les porte-parole de la Commission européenne, soumis > aux chantages d'Ankara, affirment que la Turquie a déj�* rempli toutes les > conditions pour relancer les négociations d'adhésion �* partir du 3 octobre > 2005. Pour eux, le seul problème qui demeure est le refus turc de reconnaître > la République de Chypre. > > Est-ce vraiement le seul problème qui demeure? > > FONDATION INFO-TURK > > > *************************************** > > Toutes les dernières nouvelles sur la situation des droits de l'Homme en > Turquie: > > http://www.info-turk.be > > FONDATION INFO-TURK > 53, rue de Pavie > 1000 BRUXELLES > > Tel: (32-2) 215 35 76 > Fax: (32-2) 215 58 60 > > E-mail: > [email protected] |
Re: Le 25e anniversaire du coup d¹état du 12 septembre 1980
On Tue, 13 Sep 2005 16:04:36 +0200, INFO-TURK <[email protected]>
wrote: <snip - html, whatever> et pour poster en goret tu gagnes une place gratuite dans ma boitakon. |
=?iso-8859-1?Q?_Le_175e_anniversaire_du_coup_d'=E9tat_du_4_oc tobre_1830?=
Le 25e anniversaire du coup d'état du 12 septembre 1980http://www.175-25.be/FR/homepage/
JC |
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