Saviez-vous que... - 1208 - s'ils ne veulent pas la paix, ils aurontla guerre
 

.... Après la débandade alliée �* Dunkerque
(http://photos1.blogger.com/blogger/5...Dunkerque.jpg), et les
éclatants succès allemands dans la Bataille de France, Hitler s'était
imaginé que les Britanniques, désormais isolés, finiraient bien par
accepter les offres de paix "généreuses" qu'il leur proposait.

Mais ceux-ci avaient fait la sourde oreille.

Le 19 juillet 1939, dans son discours au Reichstag, le Führer fit une
ultime tentative, bien évidemment assortie de menaces sur ce qui
attendait la Grande-Bretagne si, par malheur, elle refusait ses offres.

La réponse lui parvint moins d'une heure après la fin du discours :
c'était un non catégorique.

Comme les Britanniques ne voulaient rien entendre, il allait bien
falloir les y contraindre par la force. Le problème, c'est que
l'État-major avait lui-même été si stupéfait par l'incroyable rapidité
de la Campagne de France qu'aucun plan sérieux de conquête des îles
britanniques n'avait eu le temps d'être étudié.

A supposer qu'une telle conquête soit possible - ce dont beaucoup de
généraux, y compris parmi les plus motivés, doutaient énormément - il
faudrait de toute manière des semaines, et même des mois, pour planifier
une pareille opération, réunir les troupes et, surtout, leur procurer
les navires qui leur permettraient de débarquer en Angleterre.

L'été touchait �* sa fin, et la météo de l'automne, puis de l'hiver,
interdirait bientôt toute tentative en ce sens avant, au mieux, le
printemps de 1941.

De plus, face �* la Royal Navy, la Kriegsmarine allemande n'était qu'un
nain, assurément bien incapable d'assurer la sécurité des navires de
débarquement contre la flotte de combat que les Britanniques ne
manqueraient pas de lancer contre eux.

En tout état de cause, le seul moyen immédiat de porter des coups �*
l'Angleterre et, qui sait, de la contraindre �* signer la paix, était de
la bombarder par la voie des airs. L'État-major de la Kriegsmarine
considérait d'ailleurs la conquête des airs, et la destruction de la
Royal Air Force britannique, comme les conditions premières �* toute
tentative de débarquement.

Encore auréolé de ses victoires en France, et de l'amitié du Führer qui,
en guise de reconnaissance, venait de le nommer Maréchal du Reich,
Goering croyait la chose possible.

Il se trompait...

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"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".