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-   -   La =?iso-8859-1?Q?le=E7on?= de piano de Madame Rice (https://forum.politics.be/showthread.php?t=56633)

George Orwell 27 augustus 2006 17:28

La =?iso-8859-1?Q?le=E7on?= de piano de Madame Rice
 

La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana

(Par Omar Said Al-Kani)

Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge
moulante elle avait magistralement interprété Brahms…
Elle aussi était ravie.
Elle avait l’habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image
apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa
condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches
en égrenant des notes tellement romantiques.
House nigger : nègre domestique, c’est comme ça qu’Harry Belafonte, le
chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur
Rice au Département d’Etat.
Du temps de l’esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux
catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house
niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d’eux-mêmes et qui singeaient
les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d’entrer dans la maison des maîtres
et de servir.
Sous les décombres fumant d’une note sublime de la Miss de Bush �* Cana,
les libanais ne détesteront jamais Brahms.
Mais n’oublient pas Fanon.
Qu’y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ?
Hitler aimait son chien, l’humanité n’en a pas tenu rigueur pour autant �*
l’espèce canine. Les officiers SS d’Auschwitz connaissaient Schopenhauer
et Mozart.
Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller.
Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique.
Et dans cette composition glaciale, Cana n’est pas une fausse note.
Cana est la quintessence de l’art Bushien.
Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils.
Air connu.
Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et
rien appris. De Ghaza �* Cana.
Cana, c’est la démocratie de l’empire en action, la paix des riches sur
les cadavres des pauvres.
Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy.
Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans limites.
Il regarde les cadavres d’enfants nécessaires �* l’accouchement du
Proche-Orient américain, celui de l’énergie fossile et de la domination.
Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les
dépouilles des innocents.
Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des
immeubles.
Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note.
Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate
Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de Bolivar.
Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d’enfants
endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister
Blair.
Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses
indignations sélectives.
La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête,
de la dixième division parachutiste.
Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte :
aimez-vous Brahms ?
Il n’aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative.
Ce petit Liban est décidément bien trop grand.
Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ».
Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l’oppression.
Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission.
Il est la foi du combattant.
Il est ce peuple uni derrière les résistants.
Il est cette clameur qui monte du temps.
Il est la civilisation, la vraie, celle de l’humanisme, de la tolérance et
de la justice.
Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la
mort.
Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée.
N’en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de
Himmler.
Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman.
Il n’appartient pas aux assassins.
Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle
musical. Elle n’effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos
combats.
Malgré les hyènes pétrolières.
Et d’ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de
traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d’états et nos
généraux…Même si ceux-l�* ne savent jouer d’aucun instrument.
Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens.
Le Liban est patient et endurant.
Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu’�* leur défaite.
Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu’�* s’en user les
doigts, elle ne sera jamais rien d’autre qu’une esclave…

--
G.O.


samovar 27 augustus 2006 17:28

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 

Saignant !...
Celui-l�*, je me l'archive.
Merci
Hervé


George Orwell wrote:
> La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana
>
> (Par Omar Said Al-Kani)
>
> Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge
> moulante elle avait magistralement interprété Brahms...

(...)


Fred 27 augustus 2006 17:28

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
"Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la
mort"
Désolé , il a laisser passer le hezbollah.
Guére mieux que bartez �* la dernière coupe du monde .



"George Orwell" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
>
> La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana
>
> (Par Omar Said Al-Kani)
>
> Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge
> moulante elle avait magistralement interprété Brahms.
> Elle aussi était ravie.
> Elle avait l'habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image
> apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa
> condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches
> en égrenant des notes tellement romantiques.
> House nigger : nègre domestique, c'est comme ça qu'Harry Belafonte, le
> chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur
> Rice au Département d'Etat.
> Du temps de l'esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux
> catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house
> niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d'eux-mêmes et qui singeaient
> les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d'entrer dans la maison des maîtres
> et de servir.
> Sous les décombres fumant d'une note sublime de la Miss de Bush �* Cana,
> les libanais ne détesteront jamais Brahms.
> Mais n'oublient pas Fanon.
> Qu'y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ?
> Hitler aimait son chien, l'humanité n'en a pas tenu rigueur pour autant �*
> l'espèce canine. Les officiers SS d'Auschwitz connaissaient Schopenhauer
> et Mozart.
> Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller.
> Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique.
> Et dans cette composition glaciale, Cana n'est pas une fausse note.
> Cana est la quintessence de l'art Bushien.
> Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils.
> Air connu.
> Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et
> rien appris. De Ghaza �* Cana.
> Cana, c'est la démocratie de l'empire en action, la paix des riches sur
> les cadavres des pauvres.
> Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy.
> Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans
> limites.
> Il regarde les cadavres d'enfants nécessaires �* l'accouchement du
> Proche-Orient américain, celui de l'énergie fossile et de la domination.
> Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les
> dépouilles des innocents.
> Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des
> immeubles.
> Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note.
> Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate
> Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de
> Bolivar.
> Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d'enfants
> endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister
> Blair.
> Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses
> indignations sélectives.
> La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête,
> de la dixième division parachutiste.
> Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte :
> aimez-vous Brahms ?
> Il n'aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative.
> Ce petit Liban est décidément bien trop grand.
> Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ».
> Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l'oppression.
> Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission.
> Il est la foi du combattant.
> Il est ce peuple uni derrière les résistants.
> Il est cette clameur qui monte du temps.
> Il est la civilisation, la vraie, celle de l'humanisme, de la tolérance et
> de la justice.
> Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la
> mort.
> Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée.
> N'en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de
> Himmler.
> Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman.
> Il n'appartient pas aux assassins.
> Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle
> musical. Elle n'effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos
> combats.
> Malgré les hyènes pétrolières.
> Et d'ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de
> traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d'états et nos
> généraux.Même si ceux-l�* ne savent jouer d'aucun instrument.
> Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens.
> Le Liban est patient et endurant.
> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite.
> Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu'�* s'en user les
> doigts, elle ne sera jamais rien d'autre qu'une esclave.
>
> --
> G.O.
>




Le ChTi Guevara 27 augustus 2006 17:28

Re: =?ISO-8859-1?Q?La_le=E7on_de_piano_d?==?ISO-8859-1?Q?e_Madame_Rice?=
 
A la date du Wed, 2 Aug 2006 21:15:33 +0200 (CEST), George Orwell
<[email protected]> écrivait:

>La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana
>(Par Omar Said Al-Kani)
>apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa
>niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d?eux-mêmes et qui singeaient
>les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d?entrer dans la maison des maîtres
>et de servir.
>Qu?y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ?
>Hitler aimait son chien, l?humanité n?en a pas tenu rigueur pour autant �*
>l?espèce canine. Les officiers SS d?Auschwitz connaissaient Schopenhauer
>et Mozart.


Pour vous être black n'est acceptable qu'en portant la casquette de travers et
en rappant �* la "Wazaaa" ?

Une black en tailleur, est une black qui SINGE les blancs ???

Et puis la comparaison avec les chiens (d'infidèles ?) d'hitler est très
révélatrice...

C'est probablement ici le message le plus _profondément_ RACISTE (au sens
premier du terme) que j'ai vu passer.
--
= Le Ch'Ti Guévara =

juvenal 27 augustus 2006 17:28

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
> Le Liban est patient et endurant.
> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu’�* leur défaite.


L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement,
éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens;
il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui.

Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �*
la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti
noir qui n'ose pas dire son nom.

Juve



Kaskooye 27 augustus 2006 17:28

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 
<snip>
> C'est probablement ici le message le plus _profondément_ RACISTE (au sens
> premier du terme) que j'ai vu passer.

</snip>

Certainement pas.
Regardez autour de vous ou consultez fréquemment fsp pour voir ce
qu'est un message raçiste.

Rice (le Docteur Rice, pardon) est comme les nouveaux riches. Je me
"donne l'air de", en essayant d'oublier que je ne suis pas. Elle
n'assume pas sa négritude (ce qui dans ma bouche est loin d'être une
insulte), mais pense qu'en singeant son culcul de président, elle
arrivera �* se faire une place dans l'histoire, si ce n'est par ses
talents diplomatiques (ridicules) ou par ses talents musicaux
(indéniables).

La question posée est: aimez-vous Brahms ?
A quoi je répond, parfois, en fonction du moment.
Mais j'aime encore plus le respect des différences, et abhore
l'hyprocrisie.

--
J.Philippe - Vivre et laisser vivre


ExtremeAchilles 27 augustus 2006 17:28

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 

juvenal a écrit :

> > Le Liban est patient et endurant.
> > Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite.

>
> L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement,
> éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens;
> il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui.
>
> Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �*
> la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti
> noir qui n'ose pas dire son nom.
>
> Juve


Jolie Condi au piano c'est que du bonheur. Elle oublie sa lourde tache
et se laisse gagner par sa passion première: la musique. Une femme
étonnante qui savait lire des partitions et les jouer avant de savoir
lire tout court.

Nul doute que depuis elle a appris �* lire les partitions souvent
minables des hommes et �* s'en protéger. Je comprend mieux pourquoi
elle a préféré rester célibataire. Cette femme, c'est avant tout
une grande âme.

les êtres vulgaires sont comme les pourceaux que décrit Jésus. Il ne
faut pas leur montrer les plus belles perles , surtout les plus rares
et les plus précieuses: les perles noires.


Gilmo 27 augustus 2006 17:28

Re: La =?ISO-8859-1?Q?le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 
juvenal a écrit :
>> Le Liban est patient et endurant.
>> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite.
>>

>
> L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement,
> éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens;
> il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui.
>
> Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �*
> la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti
> noir qui n'ose pas dire son nom.
>
> Juve


*Réplique terriblement juive, rien d'autre !

!!

Gilmo
*


juvenal 27 augustus 2006 17:28

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
>
> *Réplique terriblement juive, rien d'autre !
>


Zut alors, je ne savais pas que j'étais juif...merci de m'avoir
ouvert les yeux !

Juve



S'pion 27 augustus 2006 17:28

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
juvenal wrote:
>> *Réplique terriblement juive, rien d'autre !
>>

>
> Zut alors, je ne savais pas que j'étais juif...merci de m'avoir
> ouvert les yeux !
>
> Juve



Kesse tu fais ici ?

T pas parti tuer du terroriste ?




bterbter 27 augustus 2006 17:29

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 
C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de
musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush,
Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois
plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
aujourd'hui...


l'emmerdeur 27 augustus 2006 17:29

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> :

>Moi je crois
>plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
>manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
>aujourd'hui...


Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans
un état pas possible :-)

Driss 27 augustus 2006 17:29

Re: La =?iso-8859-1?Q?le=E7on?= de piano de Madame Rice
 


l'emmerdeur a écrit :
>
> On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> :
>
> >Moi je crois
> >plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
> >manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
> >aujourd'hui...

>
> Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans
> un état pas possible :-)


Pas comme Dick Cheney qui tire en visant les copains :-)

--
Driss

l'emmerdeur 27 augustus 2006 17:29

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 
On Fri, 04 Aug 2006 10:09:44 +0200, Driss <[email protected]> :

>
>
>l'emmerdeur a écrit :
>>
>> On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> :
>>
>> >Moi je crois
>> >plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
>> >manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
>> >aujourd'hui...

>>
>> Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans
>> un état pas possible :-)

>
>Pas comme Dick Cheney qui tire en visant les copains :-)


:-)

ExtremeAchilles 27 augustus 2006 17:29

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 

bterbter a écrit :

> C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de
> musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush,
> Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois
> plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
> manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
> aujourd'hui...


Vous avez raison, la leçon de piano de Condoleezza Rice est un
apparté de paix véritable dans un monde impitoyable. Un moment de
bonheur et de partage pour rappeler que ce pourquoi les hommes sont
fait vraiment.


Gilmo 27 augustus 2006 17:29

Re: La =?ISO-8859-1?Q?le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 

*WoW, quel beau texte, que j'ai lu et relu et qui me fait apprécier
que son auteur non seulement sait superbement écrire mais le fait
avec une certaine forte cadence, démontrant �* la fois une rage
controllée et, comme tous les siens, un coeur débordant de rage,
qui n'en peut plus des souffrances qui lui sont imposées par les
guerriers-frères que sont depuis longtemps les USA et Israel !

Merci, Omar Said Al-Kani et (encore... une autre fois ) courage,

Merci aussi �* George Orwell pour nous l'avoir fait lire !

!!

Gilmo
*


George Orwell a écrit :
>
> La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana
>
> (Par Omar Said Al-Kani)
>
> Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge
> moulante elle avait magistralement interprété Brahms...
> Elle aussi était ravie.
> Elle avait l'habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image
> apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa
> condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches
> en égrenant des notes tellement romantiques.
> House nigger : nègre domestique, c'est comme ça qu'Harry Belafonte, le
> chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur
> Rice au Département d'Etat.
> Du temps de l'esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux
> catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house
> niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d'eux-mêmes et qui singeaient
> les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d'entrer dans la maison des maîtres
> et de servir.
> Sous les décombres fumant d'une note sublime de la Miss de Bush �* Cana,
> les libanais ne détesteront jamais Brahms.
> Mais n'oublient pas Fanon.
> Qu'y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ?
> Hitler aimait son chien, l'humanité n'en a pas tenu rigueur pour autant �*
> l'espèce canine. Les officiers SS d'Auschwitz connaissaient Schopenhauer
> et Mozart.
> Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller.
> Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique.
> Et dans cette composition glaciale, Cana n'est pas une fausse note.
> Cana est la quintessence de l'art Bushien.
> Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils.
> Air connu.
> Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et
> rien appris. De Ghaza �* Cana.
> Cana, c'est la démocratie de l'empire en action, la paix des riches sur
> les cadavres des pauvres.
> Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy.
> Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans limites.
> Il regarde les cadavres d'enfants nécessaires �* l'accouchement du
> Proche-Orient américain, celui de l'énergie fossile et de la domination.
> Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les
> dépouilles des innocents.
> Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des
> immeubles.
> Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note.
> Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate
> Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de Bolivar.
> Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d'enfants
> endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister
> Blair.
> Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses
> indignations sélectives.
> La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête,
> de la dixième division parachutiste.
> Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte :
> aimez-vous Brahms ?
> Il n'aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative.
> Ce petit Liban est décidément bien trop grand.
> Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ».
> Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l'oppression.
> Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission.
> Il est la foi du combattant.
> Il est ce peuple uni derrière les résistants.
> Il est cette clameur qui monte du temps.
> Il est la civilisation, la vraie, celle de l'humanisme, de la tolérance et
> de la justice.
> Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la
> mort.
> Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée.
> N'en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de
> Himmler.
> Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman.
> Il n'appartient pas aux assassins.
> Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle
> musical. Elle n'effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos
> combats.
> Malgré les hyènes pétrolières.
> Et d'ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de
> traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d'états et nos
> généraux...Même si ceux-l�* ne savent jouer d'aucun instrument.
> Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens.
> Le Liban est patient et endurant.
> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite.
> Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu'�* s'en user les
> doigts, elle ne sera jamais rien d'autre qu'une esclave...
>
> --
> G.O.
>
>




Gilmo 27 augustus 2006 17:29

Re: La =?ISO-8859-1?Q?le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 
bterbter a écrit :
> C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de
> musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush,
> Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois
> plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
> manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
> aujourd'hui...
>



*J'pense que t'en a manqué un boutte
toutte un crisse de boutte !

Svp relis et commente sur ce que l'auteur
a écrit, et ne tente pas de réécrire son texte
tu en as aucunement le talent !

!!

Gilmo*


bterbter 27 augustus 2006 17:29

=?iso-8859-1?q?Re:_La_le=E7on_de_piano_de_Madame_Rice?=
 

> Svp relis et commente sur ce que l'auteur
> a écrit, et ne tente pas de réécrire son texte
> tu en as aucunement le talent !


je n'ai aucune prétention a égaliser le talent du texte pour lequel
je réagis... pourquoi faudrait-il le faire? c'est un forum non? chacun
peut s'exprimer même s'il n'a pas le talent littéraire pour écrire
un roman... c'est simplement mon avis �* propos de cette affaire
musicale qui fait couler beaucoup de texte...


gras vol 27 augustus 2006 17:30

Re: La leçon de piano de Madame Rice
 

"ExtremeAchilles" <[email protected]> wrote in message
news:[email protected] oups.com...

bterbter a écrit :

> C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de
> musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush,
> Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois
> plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de
> manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est
> aujourd'hui...


Vous avez raison, la leçon de piano de Condoleezza Rice est un
apparté de paix véritable dans un monde impitoyable. Un moment de
bonheur et de partage pour rappeler que ce pourquoi les hommes sont
fait vraiment.


===> Esk'elle a vraiment bien joué, ou c'était encore un numéro de cirque? Y
en a des *vrais* pianistes...




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