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.... depuis 1934, le traditionnel serment d'allégeance de l'Armée �*
l'État avait été remplacé par un serment de fidélité �* la personne-même du Führer. Pour le soldat allemand, et a fortiori pour l'officier supérieur, héritier d'une longue tradition d'obéissance aux ordres et heureux bénéficiaire de primes substantielles destinées �* garantir sa loyauté, toute idée de sédition était quasiment exclue. De fait, consciemment ou non, chacun avait plus ou moins fait sien la devise de la SS - "mon honneur s'appelle fidélité" - et considérait avec horreur toute idée de renverser un gouvernement - celui de Hitler - perçu comme le seul légitime même s'il conduisait petit �* petit le pays �* sa ruine. Même après Stalingrad, on ne trouva aucun officier de haut rang véritablement désireux de s'engager personnellement dans un complot destiné �* renverser ou �* éliminer le Führer. Et ceux-ci, ainsi que la majorité du peuple allemand, accueillirent avec indignation l'annonce de l'attentat raté du 20 juillet 1944, mené par le colonel Stauffenberg. Jusqu'�* la fin, jusqu'�* l'effondrement de l'Allemagne, les conjurés restèrent donc, au mieux, des colonels ou des généraux de second rang qui, et c'était bien l�* leur drame, étaient quasiment inconnus du grand public, et manquaient donc totalement de légitimité. Dans l'Allemagne nazie, il n'existait en vérité que deux feld-maréchaux suffisamment populaires que pour être éventuellement capables de remplacer Hitler et de rallier sous leur bannière les forces armées ainsi que l'opinion publique allemandes. Tous les deux furent, �* diverses reprises, approchés par la conjuration. Le premier d'entre eux, Erich von Manstein, en rejeta l'idée pour des raisons personnelles - mais n'anticipons pas. Le second, Erwin Rommel (http://photos1.blogger.com/blogger/5...00/rommel.jpg), se réfugia dans une prudente sympathie envers les conjurés. Une sympathie qui lui valut de devoir se suicider "sur ordres" après l'attentat raté du 20 juillet 1944. Faute de véritable chef �* leur tête, et il faut bien le dire aussi grâce �* la chance insolente dont bénéficia Hitler tout au long de son règne, les conjurés ne parvinrent jamais �* mettre le régime en péril. -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |
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