Hans1 |
10 november 2006 12:21 |
Anti-warande Is Een Succes
De flaminganten zitten met een ei, maar ze hebben er zelf om gevraagd. Het anti-warande-manifest is een groot succes. Het wordt vlot verkocht op de boekenbeurs.
Zelfs Tony Mary heeft getekend !
Les opposants �* la Flandre séparatiste se lèvent
Face aux chantres de l'indépendance, les partisans de la collaboration Nord-Sud signent un appel au bon sens.
L'ouvrage signé Rudy Aernoudt (photo), top manager du Département Economie, Sciences et Innovation de la Région flamande, caracole dans le « top cinq » des meilleures ventes en Flandre. Cet Manifeste sur les Relations entre Flamands et Wallons coupe l'herbe sous le pied du groupe de réflexion « In De Warande » qui, fin novembre 2005, publiait son Manifeste pour une Flandre indépendante. Pour mémoire, cet ouvrage rédigé par une brochette d'économistes, sous la houlette de Remi Vermeiren, ex-patron de la banque KBC, explique pourquoi le modèle fédéral belge n'est plus, selon eux, adapté aux actuels défis et plaide pour l'autodétermination de la Flandre.
A contre-courant de cette thèse, Rudy Aernoudt, successivement chef de cabinet de l'économie wallonne, flamande et fédérale, pourfend les clichés Nord-Sud (du genre « Wallon paresseux de nature » s'arrogeant le droit �* une allocation glanée « sur le dos du Flamand qui travaille �* la sueur de son front») et exhorte les décideurs �* la collaboration interrégionale et �* l'application rigoureuse de la subsidiarité.
« Trois euros, c'est trop ? », s'interroge l'auteur de l'ouvrage, répliquant �* ceux qui s'offusquent de l'importance des efforts consentis au Nord en faveur du Sud : « Trois euros par jour, c'est la somme payée par chaque Flamand pour réduire l'écart de revenus avec le Wallon qui gagne en moyenne 22 % de moins que lui. A titre de comparaison, chaque Belge paie un euro par jour pour financer le chemin de fer, même s'il n'y a que 6 % des Belges qui l'empruntent. » A quelques mois d'un scrutin crucial pour l'avenir institutionnel du pays, ce discours tranche avec les visées séparatistes et les exigences de nouvelles compétences mises sur la table au Nord. Mais surtout, les arguments ne sont plus l'apanage d'un homme isolé.
Ce spécialiste des trois niveaux de pouvoir jouit d'un autre argument : il bénéficie du soutien d'une série de personnalités issues de tous les milieux, �* l'exclusion expresse du Landerneau politique : « De nombreux politiques m'ont envoyé leur soutien, précisant que s'ils étaient d'accord avec mon analyse, ils ne pouvaient le dire publiquement. » En revanche, une soixantaine de personnes ont déj�* apposé leur signature au bas du « Contre-manifeste », dont Rudy Aernoudt a révélé les noms - clin d'oeil ironique - dans le cercle huppé de la Warande, fréquenté par les capitaines d'entreprises et les décideurs flamands, l�* où on a présenté le Manifeste du même nom en faveur de la séparation du pays.
Ceux qui, aujourd'hui, se rallient �* la thèse de la collaboration interrégionale dans l'Etat fédéral vont du chanteur populaire Helmut Lotti �* Roger Van Den Stock, président d'Anderlecht. « A eux deux, ils couvrent déj�* une grosse partie de l'opinion flamande », souligne Rudy Aernoudt. A leurs côtés, ont aussi, notamment, signé cet « appel au bon sens », Maurice Lippens (Fortis), Tony Mary (ex-VRT), Luc Vansteenkiste (ex-patron de la FEB, Recticel), Paul Buysse (Bekaert), Luc Cortebeek (patron du syndicat chrétien), Luc Willame (Glaverbel), Georges Jacobs (UCB). Et la liste ne cesse de s'allonger : jeudi, c'était au tour de Luc Van Der Kelen, éditorialiste du Laatste Nieuws et de Thomas Leysen, président d'Agoria, patron du CA d'Umicore, administrateur délégué de Corelio (ex-VUM) d e signer pour une meilleure.
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