Qu'est ce que la politique doit faire maintenant ?
 

Salut �* tous!

A mon réveil aujourd'hui, je suis directement tombé sur un débat sur la ARD,
1.ère chaine de TV allemande.

Le thème: L'année de la reprise - Qu'est-ce que la politique doit
absolument faire maintenant?

Dans le débat, les participants étaient d'accords que la politique doit
faire quelque chose, vu que la dette intérieure ne fait qu'augmenter malgré
la réduction des dépenses sociales et les reformes passées. Certains
trouvent les reformes encore insuffisantes et préconisent de nouvelles
réductions des traitements sociaux, vu selon eux, que les caisses de l'Etat
restent vides ou surchargées. <<L'Etat ne peut plus tout assurer>> disent
ils!

En fait, moi je ne suis pas économiste. Mais j'ai fait des Mathématiques au
lycée. Ce que je ne comprends pas, c'est le fait que tous les spécialistes,
les firmes et les gouvernements sont d'accords et affirment que les
entreprises font chaque année de nouveaux records de gains et l'année 2006 a
été l'an des records d'exportation. Jamais, l'Europe n'a été aussi riche que
maintenant. Mais il y a un problème: les entreprises qui modernisent leurs
installations industrielles comptent de plus en plus sur la machine au
détriment de l'homme. On employe pas seulement moins, mais on licencie de
plus en plus. En plus, on délocalise grâce �* l'élargissement de l'UE et �* la
globalisation pour des zônes d'exploitation humaines où les travailleurs
recoivent juste un salaire d'entretien pour survivre et rester main
d'oeuvre.

Les dépenses de l'Etat sont assurées grâcre �* la contribution des
travailleurs et des impots ou taxes liés au travail. Donc moins d'employers
signifie moins d'argent pour l'Etat. Lorsque les entreprises étaient moins
riches, elles avaient plus de travailleurs et les caisses de l'Etat se
remplissaient. Aujourd'hui, les entreprises licencient, diminuent les
salaires et délocalisent mais elles deviennent plus riches (et quand une
entreprise dit avoir fait perte, c'est généralement par rapport �* l'attente
de gain plus élévé qu'elle avait). Seulement les caisses de l'Etat subissent
le poids de la diminution du nombre de travailleurs et de postes de
production. Mais l'argent ne manque pas. Si reforme il y a �* faire, je crois
c'est de réorienter les financements de l'Etat: au lieu de les lier aux
travailleurs, il faut les lier directement au gain des entreprises. Si
c'était le cas, ni l'Etat ni les travailleurs n'auraient �* se plaindre
aujourd'hui où les entreprises vont vraiment mieux. Mais au lieu de prendre
la bonne décision, aller prendre l'argent où il est, les politiciens
occidentaux deviennent corrompus et cherchent �* deresponsabiliser l'Etat.
Car, aussitôt élus par leurs peuples, ils sont convoités et achetés par les
entreprises au service desquelles ils votent des lois après! Seulement, on
ne doit pas oublier une chose: le confort et la stabilité qui règnent ici
viennent des services de l'Etat. A force de deresponsabiliser totalement
l'Etat sur le plan social, il ne lui restera un jour que son côté policier
ou repressif, comme c'est le cas dans les pays que l'on qualifie de
dictatures aujourd'hui.

SADIO BARRY

Re: Qu'est ce que la politique doit faire maintenant ?
 

On Sun, 07 Jan 2007 13:33:56 +0100, Sadio Barry wrote:

> Salut �* tous!
>
> A mon réveil aujourd'hui, je suis directement tombé sur un débat sur la
ARD,
> 1.ère chaine de TV allemande.
>
> Le thème: L'année de la reprise - Qu'est-ce que la politique doit
> absolument faire maintenant?
>
> Dans le débat, les participants étaient d'accords que la politique doit
> faire quelque chose, vu que la dette intérieure ne fait qu'augmenter malgré
> la réduction des dépenses sociales et les reformes passées. Certains
> trouvent les reformes encore insuffisantes et préconisent de nouvelles
> réductions des traitements sociaux, vu selon eux, que les caisses de l'Etat
> restent vides ou surchargées. <<L'Etat ne peut plus tout assurer>> disent
> ils!
>
> En fait, moi je ne suis pas économiste. Mais j'ai fait des Mathématiques
au
> lycée. Ce que je ne comprends pas, c'est le fait que tous les spécialistes,
> les firmes et les gouvernements sont d'accords et affirment que les
> entreprises font chaque année de nouveaux records de gains et l'année 2006
a
> été l'an des records d'exportation. Jamais, l'Europe n'a été aussi riche
que
> maintenant. Mais il y a un problème: les entreprises qui modernisent leurs
> installations industrielles comptent de plus en plus sur la machine au
> détriment de l'homme. On employe pas seulement moins, mais on licencie de
> plus en plus. En plus, on délocalise grâce �* l'élargissement de l'UE
et �* la
> globalisation pour des zônes d'exploitation humaines où les travailleurs
> recoivent juste un salaire d'entretien pour survivre et rester main
> d'oeuvre.
>
> Les dépenses de l'Etat sont assurées grâcre �* la contribution des
> travailleurs et des impots ou taxes liés au travail. Donc moins d'employers
> signifie moins d'argent pour l'Etat. Lorsque les entreprises étaient moins
> riches, elles avaient plus de travailleurs et les caisses de l'Etat se
> remplissaient. Aujourd'hui, les entreprises licencient, diminuent les
> salaires et délocalisent mais elles deviennent plus riches (et quand une
> entreprise dit avoir fait perte, c'est généralement par rapport �* l'attente
> de gain plus élévé qu'elle avait). Seulement les caisses de l'Etat subissent
> le poids de la diminution du nombre de travailleurs et de postes de
> production. Mais l'argent ne manque pas. Si reforme il y a �* faire, je crois
> c'est de réorienter les financements de l'Etat: au lieu de les lier aux
> travailleurs, il faut les lier directement au gain des entreprises. Si
> c'était le cas, ni l'Etat ni les travailleurs n'auraient �* se plaindre
> aujourd'hui où les entreprises vont vraiment mieux. Mais au lieu de prendre
> la bonne décision, aller prendre l'argent où il est, les politiciens
> occidentaux deviennent corrompus et cherchent �* deresponsabiliser l'Etat.
> Car, aussitôt élus par leurs peuples, ils sont convoités et achetés par
les
> entreprises au service desquelles ils votent des lois après! Seulement,
on
> ne doit pas oublier une chose: le confort et la stabilité qui règnent ici
> viennent des services de l'Etat. A force de deresponsabiliser totalement
> l'Etat sur le plan social, il ne lui restera un jour que son côté policier
> ou repressif, comme c'est le cas dans les pays que l'on qualifie de
> dictatures aujourd'hui.
>
> SADIO BARRY

bin oui, c'st comme ça !

aujourd'hui c'est les plus pauvres (plus faibles) qui en pâtissent
les revenus moyens et supérieurs s'en foutent

demain ce seront les salaires moyens qui ...


il faudra attendre pour que les choses changent, les révolutions (dans le
sens de changement et dans l'autre) ont presque toujours été initiées par
des représentants de la bourgeoisie

voyez la révolution (sic) belge de 1830... une farce dans nos livres
d'histoire