Politics.be - Hoe Francofoon extreemrechts manipuleert

Manipulatie van en met behulp van Google:

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Oorspronkelijk geplaatst door LaLibre Belgique

Une parti extrémiste achète 600 mots-clés pour faire sa pub
BELGA
]Mis en ligne le 17/01/2007
Le parti d'extrême-droite a investi massivement dans cette technologie. Il a ainsi dépensé 10.000 euros pour ces publicités contextuelles lors des dernières élections communales
Le parti d'extrême-droite Force Nationale a acheté plus de 600 mots-clés en rapport, de près ou de loin, avec la politique belge. La formation politique base sa stratégie de communication sur le programme Google AdSense, qui permet d'afficher sur des pages web des publicités en rapport avec le contenu. Une pratique qui selon certains avocats spécialisés serait �* la limite de la légalité quand elle implique des personnalités connues.

Que vous effectuiez une recherche Google sur les noms "démocratie", "milquet", "mr" ou "vivisection", vous risquez �* chaque fois de voir apparaître sur votre écran le même lien vers le parti d'extrême-droite Force Nationale.
Le parti a en effet acheté �* Google, via Google AdSense, une série de mots-clés, parmi lesquels une cinquantaine de noms propres, en rapport avec des hommes politiques belges.
Google AdSense est un "moyen facile et rapide pour les éditeurs de pages web d'afficher des annonces Google pertinentes sur des pages de contenu et de gagner de l'argent. Les annonces sont en rapport avec ce que vos visiteurs recherchent sur votre site - ou correspondent aux centres d'intérêts des visiteurs que votre site attire", peut-on lire sur la page de présentation du produit.
L'annonceur achète les mots-clés auxquels il souhaite que son lien publicitaire soit associé et il paie encore �* chaque fois qu'un internaute clique sur son lien. La personne qui héberge la publicité sur son site est pour sa part rémunérée �* chaque "clic" sur le lien publicitaire.
Le parti d'extrême-droite a investi massivement dans cette technologie. Il a ainsi dépensé 10.000 euros pour ces publicités contextuelles lors des dernières élections communales. "Cela nous permet d'atteindre un public déj�* potentiellement intéressé par la politique, puisque nos mots-clés tournent autour du concept", se réjouit Juan Lemmens, secrétaire politique du parti.
De nombreux internautes ont essayé ce lien suite au dossier introduit par Michel Daerden puisque le site a vu son audience décupler mercredi matin (entre 1.000 et 1.500 visites).
Du côté du PS, on dénonce la pratique. "Cela montre les techniques auxquelles ce genre de partis s'abaisse pour faire parler d'eux", lance Florence Coppenolle, porte-parole du Parti socialiste. "Utiliser le nom d'autres personnalités politiques, c'est en-dessous de la ceinture et irrespectueux des gens."
Cela pourrait même être illégal, si l'on suit la jurisprudence dans le domaine. "Des sites internet ont en effet plusieurs fois été condamnés pour avoir utilisé le nom de marques connues pour attirer des gens sur leurs pages", commente Jean-François Henrotte, avocat spécialisé en droit de l'informatique et des télécommunications. "Michel Daerden, comme d'autres politiciens, pourrait faire valoir que son nom équivaut �* une marque déposée, et que Force Nationale l'utilise abusivement".

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