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Récitation, histoire, la présidentielle ressemble parfois �* une classe
de CM2. Quand Ségolène Royal avait lancé « bravitude » en Chine, l'institutrice médiatique lui avait tapé sur les doigts. En revanche, lorsqu'elle utilise jusqu'�* satiété le « donnant donnant » ou le « gagnant gagnant », inspiré du « winner winner », personne ne bronche. D'autres avant elle, de Madelin �* Sarkozy, avaient déj�* utilisé cette expression. Mais quand la candidate du PS emploie ce terme, c'est une manière discrète de « blairiser » le discours de la gauche, de le dépoussiérer de ses routines d'assistance. Jean-Marie Le Pen est le dernier candidat �* utiliser �* bon escient l'imparfait du subjonctif quand le simple présent du subjonctif semble déplaire �* Nicolas Sarkozy. Alors même qu'il truffe tous ses discours de citations littéraires, l'ancien ministre de l'Intérieur bifurque souvent lorsqu'un subjonctif apparaît �* l'horizon, se tournant discrètement vers l'indicatif. Comme si le mode du doute, de l'hésitation, de l'incertain l'effrayait, et qu'il ne se sentait rassuré que dans l'indicatif, le mode de l'action et des certitudes. Mais, pour Sarkozy comme pour Royal, l'important est d'être compris des « vraies gens ». Nous sommes prévenus : si nos candidats charcutent notre pauvre langue française, c'est uniquement pour être compris par nous. De votre faute, vous dis-je. http://www.lefigaro.fr//interviews-p..._campagne.html |
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