Bart De Wever : « Je ne suis pas Milosevic »
 

Bart De Wever : « Je ne suis pas Milosevic »



VANOVERBEKE,DIRK

jeudi 13 septembre 2007, 06:55 LE SOIR

"BHV, tout un symbole"
95 jours sans gouvernement. Le leader N-VA ne nie pas qu'un échec des négociations ne serait pas un drame. Et accuse les francophones. Le Soir l'a rencontré.
Les plus: l'édito de Béatrice Delvaux; le dossier spécial, le forum. Voir la vidéo de Leterme sur Ketnet.



ENTRETIEN
Bart De Wever, président de la N-VA et allié au CD&V dans le cartel flamand d'Yves Leterme, ne cache pas son indifférence �* l'égard du devenir du pays. S'il n'y avait Bruxelles, dit-il, le divorce eût été consommé depuis longtemps.
Vous dites souvent : la Belgique n'a plus de raisons d'exister
N'a plus de valeur ajoutée.
Pourquoi la N-VA n'a-t-elle pas signé avec l'extrême droite la motion d'indépendance ? Vous êtes séparatistes, non ?
Il y a une grande différence entre Dewinter et moi. Je veux réaliser quelque chose, une évolution positive pour tout le monde. Dewinter veut mener une lutte qu'il va perdre. Moi, je négocie, je veux atteindre un objectif soutenu par toute la société flamande.
Dewinter vit �* l'époque de la bataille des Eperons d'Or. En bout de course, il aura beau jeu de dire : « Moi ? J'ai reçu pour mes députés des subventions énormes de l'Etat Belgique mais je n'ai jamais reculé. » Pour lui, je suis le « traître », le « collaborateur », assis �* la même table qu'Olivier Maingain, le président du FDF.
Mon parti tente de s'accorder avec des formations non séparatistes et de mettre ses revendications communautaires sur la table : c'est la seule voie possible. J'en ai assez des gens du Belang. Midas changeait ce qu'il touchait en or. L'extrême droite fait l'inverse : elle transforme l'or en plomb. Mais c'est moi qui dois porter ce plomb sur le dos
Que voulez-vous dire ?
Regardez les dernières éditions du « Soir » : j'y suis dépeint comme intolérant, ayatollah, chantre d'un nationalisme exclusif
Vous ne visez pas l'indépendance de la Flandre ?
Ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Je plaide pour une évolution vers un Etat de l'Union européenne où l'on constatera un jour que le niveau actuel de la Belgique ne présente aucune valeur ajoutée
Pourquoi ?
On réalisera que les compétences �* un niveau supérieur, l�* où on peut en recueillir les bénéfices dûs �* la taille, doivent être exercées en Europe. Les autres compétences, nécessitant un gouvernement direct, très efficace, seront gérées par les régions.
Et la Belgique ?
Elle s'évaporera entre ces deux niveaux. Ce n'est pas un projet agressif, il ne vise pas �* jeter la Wallonie dans la pauvreté
Votre nationalisme est stigmatisé par des intellectuels. Mathias De Clercq, l'échevin libéral gantois, le qualifie de « venin mortel qui paralyse la raison »
Des clichés. Il existe un autre nationalisme, civil et ouvert. Le nationalisme qui vit de l'exclusion des gens, je le connais aussi. Je n'ai pas envie d'entrer dans ce débat. C'est trop médiocre.
Pourtant, vous présentez les Wallons comme des profiteurs du système, votre parti mime les transferts Nord-Sud avec des camions aux ascenseurs de Strépy-Thieu : est-ce plus nuancé ?
Votre propre journal utilise la terminologie « nordiste et sudiste ». Cela n'évoque-t-il pas la guerre civile aux Etats-Unis ? Je suis pour la solidarité, prêt �* verser l'équivalent des transferts actuels. Mais cela doit servir.
Ce n'est pas le cas ?
C'est l'impression que l'on en a en Flandre. Excessive, peut-être. Mais ces transferts sont implicites et difficiles �* objectiver. Et inefficaces. Des économistes wallons affirment qu'ils ne servent qu'�* endormir le patient et n'incitent pas �* redresser l'économie : moi, j'entends parler du redressement de la Wallonie depuis le début des années 80. Qu'a fait la Wallonie de ses fonds européens ?
C'est cela qui énerve la Flandre ? Quand un Flamand voit �* la télévision le ministre wallon des Finances, Michel Daerden, complètement « bourré », il se demande : « Moi, je dois être solidaire de ça ? »
Didier Reynders dit que le PS dans l'opposition, c'est une réforme de l'Etat en soi. D'accord ?
Un gouvernement sans le PS serait une excellente chose. Mais cela ne change rien au fait que la Belgique est une juxtaposition de deux démocraties. Si le cartel avait pu négocier avec le seul VLD, la Flandre aurait eu un gouvernement en deux semaines. Comment expliquer �* l'électeur flamand que l'on ne peut jamais gouverner conformément �* son vote ? Cela n'existe dans aucun pays au monde. Nous n'avons plus de démocratie fédérale. Cet état de fait est la suite logique de nos différences : nos langues, nos médias, nos partis, nos opinions, nos situations socio-économiques, nos agendas
Cela fait aussi notre richesse, non ?
Nous ne perdrons pas cet atout. Après notre indépendance, la Wallonie restera un bon voisin. On peut coopérer entre bons voisins, mais pas entre mauvais époux. Nous ne sommes pas « contre la Wallonie », mais pour l'adaptation du pays �* la réalité.
Vous prônez la loi du plus fort, la loi du nombre
Quoi ? Quand la démocratie prend une décision, avalisée par une majorité contre une minorité, ce serait la fin du pays, comme le clame Maingain ? Moi, je n'ai aucune exclusive. Lui m'accuse de racisme, il dépose plainte contre Leterme pour racisme Il refuse des salles �* Bruxelles �* des associations de familles flamandes. Pourtant, je suis �* la même table. Je ne suis pas l�* pour humilier les francophones, les mettre �* genoux. Même pour BHV je plaide une solution négociée. Je ne suis pas le Milosevic flamand.
Dans la périphérie, où certaines communes sont majoritairement francophones
Et alors ? Si je déménage avec 200 Flamands dans un petit village français en affirmant qu'il fait désormais partie de la Flandre et que j'y crée des écoles flamandes, on m'internera ! C'est exactement l'attitude des francophones en périphérie Pour eux, la liberté consiste �* refuser de parler le néerlandais, de s'adapter.
La N-VA a tout intérêt �* ce que les négociations échouent
C'est vrai. Ce ne serait pas une catastrophe. Mais ce n'est pas dans mes intentions. Je n'ai pas d'agenda secret. Je ne suis pas pour le chaos. Mais si les francophones continuent �* refuser tout débat, ils seront responsables de l'échec.
Vous ne parlez pas de Bruxelles. Qu'en faites-vous en cas d'indépendance de la Flandre ?
Bruxelles est une fenêtre de la Flandre sur le monde. L'enfant de la Belgique. La seule partie de la Flandre où on a réussi �* imposer l'identité belge �* la population. Il y a dix ans, la Belgique avait son équipe de foot, la monarchie, Bruxelles, le franc belge. Aujourd'hui, il ne reste que Bruxelles. C'est le dernier obstacle.

Staat ook op hln.be hoor, en dan nog wel in het Nederlands ;)

Het baat niet, Bart ! Net het editoriaal van Le Soir gelezen. Hij mag zich nog zo redelijk opstellen als hij wilt, arm bartje blijft een ketter omdat hij niet meer in BelgiPe gelooft.

Benieuwd wat dit verontustende zinnetje betekent...

Deze is niet mis:

Zonder compromissen of onderhandelen???
Belofte maakt schuld!

dat een eenzijdige splitsing van BHV voor Dewever een allerlaatste optie is, indien het überhaupt een optie is. denk ik. ik ben dewever niet, maar dat zou ik eruit besluiten.

Inderdaad, maar of het doordringt in de francofone hoofden is iets anders....

Ze zijn daar niet over gevallen. Voor hen is het genoeg dat BDW niet meer in België gelooft. Dat plaatst hem in hetzelfde hoekje als het VB. Zonder het kartel zou de N-VA al lang achter het cordon zitten.

In juni 2004 liet N-VA-boegbeeld Geert Bourgeois met betrekking tot de splitsing van BHV nog optekenen: “Over die zware discriminatie van de Vlamingen gaan we niet meer onderhandelen.”

Of zei Bourgeois dat ook weer omdat zijn kiezers leugens van hem verwachtten?

Precies!
Dan mag Dewever nog honderduit janken dat er groot verschil is tussen hem en De Winter. Het racisme van het VB was, en is, maar een voorwendsel om een separatistische partij machteloos achter een cordon te kunnen steken. De ware reden is het separatisme. Heeft Dewever nu nog altijd niet door dat de franstaligen hem evengoed machteloos proberen te maken? Ze mankeren alleen het gepaste voorwendsel!

BDW is een dromer als hij denkt van Belgie samen met de Belgen gaat afbreken, wat de gedachte aan postjes toch allemaal teweeg kan brengen hé.

Op dit eigenste moment voert het RTBf journaal naar goede traditie een ganse hetze tegen de NVA.
NVA-jongeren zouden een Belgische vlag verbrand hebben. Gevolg : die partij kan niet langer aan de onderhandelingen deel nemen.

Erger : de vlaggenbranders staan op een foto met Herman van Rompuy.

Ze zijn aan het zoeken ....

Aujourd'hui, il ne reste que Bruxelles. C'est le dernier obstacle.

zegt BDW

Ze zouden hem beter eens vragen welke WERKBARE oplossing hij voorziet voor Brussel.

Maar jongen toch, jij bent aan het zoeken ...

slecht nieuws :-(
Maar toch de tragiek van een, voor mij, aangekondigde dood.

Jammer maar helaas.

afbreken klinkt zo negatief

laat het ons afbouwen.

O dierbaar België
O heilig land der Vaad'ren
Onze ziel en ons hart zijn u gewijd.
Aanvaard ons kracht en het bloed van onze ad'ren,
Wees ons doel in arbeid en in strijd.
Bloei, o land, in eendracht niet te breken; (= Hadden ze toen al een
Wees immer u zelf en ongeknecht, vermoeden?)
Het woord getrouw, dat g' onbevreesd moogt spreken: ?????
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. ?????
Het woord getrouw, dat g' onbevreesd moogt spreken: ?????
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. ?????

Dans la périphérie, où certaines communes sont majoritairement francophones

Et alors ? Si je déménage avec 200 Flamands dans un petit village français en affirmant qu'il fait désormais partie de la Flandre et que j'y crée des écoles flamandes, on m'internera ! C'est exactement l'attitude des francophones en périphérie Pour eux, la liberté consiste �* refuser de parler le néerlandais, de s'adapter.
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Dat is toch een zwak voorbeeld:

Iedereen beseft dat die Vlamingen dat midden Frankrijk nooit zullen doen; zou geen enkel voordeel hebben.

ook een kolonie Nederlanders of Engelsen zou dat niet doen.

Anders is het natuurlijk wanneer dit gebied naast je eigen taalgebied ligt.

Stel dat een gemeente aan de Waalse kant van de taalgrens volledig vernederlandst, dan zouden veel van die Vlamingen zich toch ook beginnen afvragen waarom ze niet bij Vlaanderen zouden mogen aansluiten.