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Oud 6 augustus 2005, 14:40   #9
Fustigator
 
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Standaard Re: les grands ravageurs

Vitae forma vocatur, D'Iberville <[email protected]>, die Thu, 4 Aug
2005 17:54:43 -0400, in littera
<[email protected]> in foro soc.culture.belgium
(et aliis) vere scripsit quod sequitur:

>Le 4 Aug 2005 08:56:57 -0700, Nykole a écrit :
>
>>>Fustigator wrote:
>>>> Vitae forma vocatur, "Nykole" <[email protected]>, die Wed, 03 Aug 2005
>>>>>Thibaud a écrit que :

>>
>>>>> Par exemple on n'a pas offert de chaudes couvertures porteuses de variole au
>>>>> Canayens.
>>>>
>>>>Une des premières armes biologiques... En temps de guerre (et la
>>>>conquête est une forme de guerre), toutes les armes sont permises
>>>>(demander �* Bush).

>>
>>> Cela me fait penser �* la différence entre l'amour et le judo:
>>> en judo toutes les prises ne sont pas permises.

>>
>> Je ne crois pas qu'il existe des règles sur les armes �* utiliser ou
>> non en temps de guerre.

>
>Non. Il existe des règles qui proscrivent l'usage de telles ou telles
>armes, comme les gaz de combat. Au Moyen-Age, l'Église avait déj�* tenté
>- avec un succès il est vrai très relatif - de faire interdire
>l'arbalète
>
>> C'est plutôt une question d'époque et de
>> stragégie, non ? Il fut un temps où on utilisait l'huile chaude, la
>> catapulte, le canon, la baillonnette, les missiles skud...

>
>L'huile chaude relève surtout de la légende urbaine. Il était rare qu'on
>en ait en quantités suffisantes pour la lâcher du haut des remparts ;-)


Exact. Mais cela ne dispensait pas les assiégés de balancer toutes
sortes d'objets aussi hétéroclites que lourds sur les têtes des
assiégeants: certains machicoulis comme ceux du Château des Comtes (de
Flandre) �* Gand, surplombaient un bas de mur incliné vers l'extérieur,
afin que les boulets de granit qu'on y laissait tomber rebondissaient
et frappaient beaucoup plus loin que le bas du mur.

Le truc des moines orthodoxes de la Montagne Sacrée (Ieron Oros) de la
prequ'ile du mont Athos était encore plus raffiné pour dissuader les
pirates venus de mer .

Leurs abbayes, bâties comme des châteaux-forts moyenâgeux (ils datent du
10me siècle et suivants) , avaient une double porte d'entrée avec une
double fortification: Quand les pirates étaient �* l'entrée, on ouvrait
la première porte. Dès qu'il y avait pas mal de monde dans l'atrium
entre les deux porte on laissait tomber une herse et on anéantissait les
assaillants coincés entre les deux portes, �* coup d'objets durs en
con-tondants lancés par les machicoulis et autres ouvertures ad hoc. Une
fois l'ennemi réduit en tas de cadavres et assimilés, on remontait la
herse. Si une seconde fournée osait franchir la porte , elle subissait
le même sort que la première. Ce jusqu'�* épuisement de l'ennemi, qui
finissait par se retirer, ayant enfin compris.

Ce qui fait que durant 10 siècles aucune des 20 abbayes ne furent
pillées par des pirates.

--
Fusti