.... Plus de deux semaines avant le déclenchement de l'Opération
Barbarossa, l'ambassadeur d'Allemagne �* Moscou, Werner von der
Schulenberg, s'estimant délié de ses engagements envers Hitler, avait
prévenu son homologue russes des véritables intentions du Führer �*
l'endroit de l'Union soviétique.
Mais Vladimir Dekanozov n'y avait vu qu'une manœuvre. Staline était allé
encore plus loin.
"Staline était convaincu que la majeure partie des avertissements qui
lui avaient été donnés faisaient partie d'une Angliiskaia provokatsiia -
d'un complot ourdi par Winston Churchill, ennemi juré de l'Union
soviétique, pour déclencher une guerre entre la Russie et l'Allemagne.
(...) [Il] s'était refusé �* admettre la possibilité d'une invasion,
demeurant pétrifié par la crainte de provoquer Hitler. C'est non sans
raison que Goebbels l'a comparé �* un lapin hypnotisé par un serpent.
Une suite de rapports provenant des garde-frontières faisaient état de
moteurs de chars tournant dans les bois proches des limites
territoriales de l'URSS, de ponts lancés en travers des rivières par les
unités de génie allemandes et de l'arrachage des réseaux de barbelés
devant les positions de la Wehrmacht.
Le commandant de la région militaire spéciale de Kiev annonçait que la
guerre n'était plus qu'une question d'heures. Dans les ports de la
Baltique, les navires allemands avaient brusquement interrompu leurs
opérations de chargement et appareillé pour leur pays d'origine. Et
cependant Staline, en autocrate totalitaire
(
http://photos1.blogger.com/blogger/5...Staline.1.jpg),
n'arrivait toujours pas �* imaginer que les événements pussent échapper �*
son contrôle" (1)
(1) Beevor, Stalingrad, pp 18-19
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sont enfin disponibles en ligne :
http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".