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Oud 27 augustus 2006, 17:38   #10
S BOLA detruit
 
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Standaard Re: Les bombardements israéliens suscitent la colère des maronites

la question est: devrait-il bombarder cette zone de Paris?

"Réjean Laflamme" <[email protected]> wrote in message
news:[email protected]!nnrp1.uu net.ca...
>
> Pour les centaines de chrétiens libanais rassemblés hier �* Paris en
> l'église Notre-Dame du Liban, le bombardement de Cana constitue un
> tournant.
>
>
> C'est un petit morceau de Liban en plein coeur de Paris, constitué de
> quelques centaines de chrétiens. Leur pasteur, Mgr Saïd Elias Saïd,
> vicaire patriarcal des maronites en France, est effondré. «Lorsque des
> civils sont tués par des Arabes, Israël et les Américains parlent de
> terrorisme. Mais lorsque des dizaines d'enfants meurent sous les bombes
> comme hier �* Cana, de quoi parle-t-on ? De représailles ? Et si nous osons
> dire le contraire, nous sommes accusés d'être antisémites...»
>
> En privé, dans son bureau du foyer franco-libanais, rue d'Ulm, ces propos
> sont forts. Mais en chaire, dans la paroisse de Notre-Dame du Liban dont
> il est aussi le curé, devant plusieurs centaines de fidèles, jeunes pour
> la plupart, ils prennent une autre dimension : une volonté claire d'ouvrir
> les yeux des Occidentaux. «Pourquoi devrais-je me taire alors que mon pays
> est massacré ? s'insurge-t-il. Au début, nous avons pu reprocher au
> Hezbollah d'être intervenu sans concertation. Mais après la réponse
> disproportionnée, nous ne pouvons que soutenir ces résistants. Et
> remercier M. Chirac d'avoir dénoncé la velléité criminelle de détruire le
> Liban dès le 14 juillet.»
>
> L'Église néogothique était pleine �* craquer hier. Une affluence
> inhabituelle en plein été. Plusieurs familles réfugiées de Beyrouth se
> sont installées dans les chambres temporairement vides du foyer
> d'étudiants. D'autres n'ont pas pu partir au Liban pour les vacances.
> Toute l'assemblée reprenait la mélopée entonnée par la chorale, «ya rabb
> istaamelni lisalamika» («Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix»).
>
> Bus de la paix
>
> «Les chrétiens ont ouvert leurs maisons, les écoles et même leurs églises
> aux populations réfugiées», explique Fanny, une jeune Libanaise résidente
> �* Paris, accompagnée de sa fille, Chaha Marina, 7 ans. «Nous sommes unis
> face �* ceux qui emploient le mot d'Arabe comme une insulte, dit-elle. Mais
> nous, chrétiens, nous savons bien qu'il ne s'agit pas de notre guerre.
> C'est un conflit entre les États-Unis et l'Iran et nous en faisons les
> frais.» Fanny reproche d'ailleurs aux médias occidentaux de ne montrer que
> des images «de villages chiites et de femmes voilées, alors que de
> nombreux villages chrétiens, quoique moins bombardés, subissent aussi
> l'embargo et les souffrances».
>
> Pour beaucoup de fidèles, le massacre de Cana résonne comme une répétition
> de celui perpétré en avril 1996, dans le même village. Pour Georges, comme
> pour d'autres, «c'est un tournant. Israël a perdu cette guerre». Najib
> Khalaf quant �* lui, souhaite éviter tout discours politique. Président de
> l'association «Offre joie» créée en 1986 pour construire des ponts entre
> les communautés grâce �* des actions menées en faveur des enfants, il
> dénonce vigoureusement cette guerre «dont les plus innocents sont encore
> une fois les premières victimes». Ce médecin, père de famille, a le projet
> de mettre en place un bus qui sillonnerait Paris, avec des enfants
> libanais �* bord, de toutes confessions, chargés de diffuser un message de
> paix.
>