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Oud 1 september 2006, 03:35   #1
Falloujah mon amour
 
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Standaard =?iso-8859-1?q?R=E9chauffement_plan=E9taire_:_simplismes?=

http://www.revuefusion.com/images/Art_095_36.pdf

« - C'est une fable que tu nous a racontée, dit avec mépris le
berger peuhl,
« - Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable
que tout le monde répète ressemble fort �* la vérité ! »
(J. et J. Tharaud, La randonnée
de Samba Diouf, Fayard, 1927.)


Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles
théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une
élévation de la température, proclamée mais non
démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions
et les faits
climatiques directement observés, l'ignorance délibérée de ces
distorsions flagrantes
constituant une imposture scientifique. Certes, les années 70
représentent un tournant
climatique fondamental (que les modèles n'ont pas « prévu ») qui
se traduit par une augmentation progressive de la violence et de
l'irrégularité du temps, associée �* une modification de mode de
la circulation générale (mode rapide).

Toutefois, le problème fondamental n'est pas de prévoir le climat
de 2100,
mais de déterminer les modalités et les causes du tournant climatique
récent,
pour être en mesure de prévoir efficacement l'évolution du temps
du futur proche.

--

Le réchauffement planétaire warming) est un sujet �* la mode. En
particulier depuis
l'été 1988 qui, en Amérique du Nord, a réveillé les angoisses du
dust bowl », période de chaleur et de sécheresse des années 30
dans la « cuvette de poussière » des Grandes
Plaines, traumatisme alors dramatiquement vécu par les fermiers (cf.
Les
Raisins de la colère de John Steinbeck) et depuis constamment
redouté. Ce
lourd passé explique l'attention particulière qui lui a
immédiatement
été accordée et la dramatisation (« Panique de la serre ») qui a
suivi.

Initialement sujet de climatologie, ce thème fortement teinté
d'émotion et d'irrationnel a vite évolué en galvaudant puis en
perdant son contenu strictement scientifique. Une question mérite donc
d'être posée d'emblée : parle-t-on encore de climatologie ?

1. S'AGIT-IL ENCORE DE CLIMATOLOGIE ?

Un sujet confus Le réchauffement climatique est un thème extrêmement
confus, qui
mélange tout.

· La pollution et le climat : le climat devient l'alibi,
l'épouvantail.

Son évolution future est présentée comme un postulat et émettre des
doutes sur le réchauffement annoncé vous catalogue aussitôt comme
favorable �* la pollution, ou
bien comme « fou, mauvais ou �* la solde de l'industrie pétrolière
» (site F. Singer, TWTW, 2001). Il est bien entendu, naturellement,
que ceux qui « profitent » (souvent très largement) de la manne sont
au-dessus de tout soupçon !

· Les bons sentiments et les intérêts avoués (et inavoués) : la
planète est en danger et il faut la « sauver » mais, dans le même
temps, on discute des « droits �* polluer », comme les fameux «
permis d'émission négociables». On passe ainsi du sentimentalisme,
perpétuant d'une certaine manière le sentiment de culpabilité
(l'homme étant responsable de tous les maux) qui avait déj�* cours
il y a trente ans lors des premiers excès de
la sécheresse sahélienne, �* l'attitude ambiguë de ceux qui
défendent des intérêts plus ou moins personnels (et souvent
maladroitement masqués).

· Les supputations et les réalités, les théories des modèles et
les mécanismes réels, l'hypothétique climat futur et
l'évolution du temps présent. Les prévisions sont d'autant plus
gratuites que l'échéance est lointaine. Dans les faits
d'observation actuels, on guette les signes de la catastrophe
annoncée, en prenant bien soin de « trier » les informations, en
occultant le « froid » qui est alors attribué (sans raison précise)
�* la variabilité
« naturelle » (inconnue), et en ne retenant que le « chaud » qui,
�* coup
sûr, ne peut que confirmer les prévisions des modèles.

· Le sensationnalisme et le sérieux scientifique, la recherche de la
primeur et l'information dûment fondée, le tout étant de plus en
plus confondu, notamment par les politiques et/ou
par les médias qui ajoutent �* la confusion, certains scientifiques
n'améliorant pas la situation par leurs déclarations hâtives et
conjoncturelles, très souvent non autorisées.

· Le débat s'inscrit également, et des plus vieux mythes, celui
de la « connaissance » du temps, chacun, c'est bien connu, ayant
son avis sur ce point. On est souvent proche de
la pensée magique et des discussions du « café du commerce », des
« pronostications » ou des « nostradameries », comme en témoigne
la confusion permanente entre climat
et évolution du temps. On est aussi, par les « modèles »
(auréolés de mystère), dans le vieux rêve de « la machine �*
fabriquer le temps ». c'est ce qui fait son succès, dans un

Suite : http://www.revuefusion.com/images/Art_095_36.pdf