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Oorspronkelijk geplaatst door circe
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Oorspronkelijk geplaatst door filosoof
Ik ben wel zéér nieuwsgierig naar wat de inwoners van Gommorra in feite uitspookten weet jij het soms?
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Waarschijnlijk ging het hem over een soort van ondergrondse aardverschuiving! (zie nu op Nederland teleac)
En net zoals met de recente aardbevingen in Algerije moet er toch iemand de schuld voor God's toorn op zich nemen nietwaar?
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Dat was de schuld van de vrouwen die zich niet genoeg aan de regels van de koran hielden !!!
Origineel artikel uit 'El Watan' kort na de aardbeving
Les intégristes imposent leur diktat dans les camps
Tenue afghane, barbe pendante teinte au henné, les yeux maquillés au khôl, ils sillonnent les quartiers et rues sinistrés de Zemmouri, Sidi Daoud, Thénia, Bordj Ménaïel, Boumerdès en maîtres des lieux.
Les intégristes qui semblent avoir réactivé leurs réseaux d’aide et de solidarité, qui avaient fait leur force durant le début des années 1990, après le séisme qui a touché Alger �* cette époque. Très organisés, profitant du cafouillage des autorités dans les secours et la distribution des dons, ils font en sorte d’apparaître comme étant les seuls bienfaiteurs. Hier, au camp des sinistrés de Thénia, situé �* l’entrée de la ville, un incident a failli tourner au vinaigre n’était l’intervention des services de sécurité. Un groupe d’intégristes érigés en chefs, peut-être même en émir, du camp, a proféré des propos insultants �* l’égard des journalistes femmes venus s’enquérir de leur situation, en présence d’officiers de l’ANP, de la gendarmerie et de la police. «Allez-vous habiller et rejoignez vos taghout», leur ont-ils lancé faisant allusion aux forces de sécurité. Mieux, l’un d’entre eux a même intimé l’ordre aux journalistes femmes de «de quitter les lieux», parce que, selon lui, elles «sont �* l’origine de la punition de Dieu». Une réaction qui a provoqué la colère des journalistes, et il a fallu une bonne heure pour que les services de sécurité décident de réagir, en éloignant la presse des lieux. Placides, policiers, gendarmes et militaires, voulaient �* tout prix ménager les intégristes, leur laissant ainsi le terrain libre en leur donnant l’occasion de faire régner leur loi. En effet, un groupe de femmes sinistrées a pu finalement dénoncer le diktat imposé par ce groupe �* toutes les familles, notamment les femmes qui ne portent pas le hidjab, et c, depuis l’installation de ce camp. «A chaque fois que l’une d’entre nous sort sans le foulard, ils nous agressent avec des insultes et des propos orduriers comme si nous étions la cause de leur malheur. Ils nous ont mis en quarantaine parce que nous ne faisons pas partie des leurs. Ils ont stocké une bonne partie des dons dans leurs tentes et ne les distribuent qu’�* leurs familles. Ils ne nous ont jamais acceptées. Ils nous appellent les dépravées et personne n’ose les remettre �* leur place...», nous ont-elles raconté presque en cachette. Elles sont terrorisées par ces inquisiteurs et refusent de se plaindre aux services de sécurité de peur de subir des représailles. «Ils sont capables de tout», nous ont-elles confié. Ces incidents sont devenus courant entre ces intégristes et les journalistes qui se rendent sur les zones sinistrées. A Boumerdès, les citoyens les appellent les talibans, vu leur accoutrement afghan. La diffusion de versets du Coran �* l’aide de haut-parleurs, et des interpellations des femmes sans foulard sont devenus quotidiens et personne n’y échappe. Il y a quelques jours, une chaîne de télévision française avait diffusé des images assez choquantes d'intégristes qui, d’un geste de la main, menaçaient d’égorger les journalistes. Le message a été bien reçu et tous les représentants des médias ont été témoins et souvent victimes de remarques désobligeantes de la part de ces nouveaux inquisiteurs. Cette activité rappelle la sombre période durant laquelle le parti dissous faisait régner sa loi grâce �* «la chorta islamiya», police islamique gardienne «des mœurs religieuses des Algériens. Ainsi, devant la défaillance de l’Etat et l’absence des partis dits démocrates sur le terrain, les islamistes reviennent �* la charge. A-t-on pris les mesures nécessaires pour éviter que les dons destinés aux sinistrés soient détournés au profit des terroristes, qui ont des réseaux de soutien assez solides dans ces régions.